Whit Stillman

Oh mon dieu, l'un des pires films que j'ai vu. Mais surtout, quel ennui les amis ! Les dialogues sont sans queue ni tête et tentent de paraître moralisateurs et/ou philosophiques, ce qui ne fait que rendre les choses encore plus soporifiques que ce qu'elles ne sont déjà. Et les acteurs sont à chier à part Adam Brody.

Un film de genre qui n'apporte rien de plus que le livre : on s'amuse et on s'indigne de l'orgueil, des manigances de la veuve Vernon. Un voyage dans l'Angleterre du XIXème siècle réaliste.

Décevant ! Voila le mot que j’emploierais pour décrire ce film.

Je n'ai ressenti aucune vrai romance ni comédie dans ce film mais plus un sentiment d'inutilité et de perte de temps.

Dommage, une nouvelle adaptation d'un roman méconnu signé Jane Austen, ça avait de quoi faire frétiller les fans.

Au final, on est plus dans une démonstration de style que dans un travail approfondi.

Tout paraît creux et superficiel, les personnages sont plats, de jolies coquilles vides, l'univers n'est pas approfondi, les scènes ne s'enchaînent pas naturellement, la réalisation semble assez dépassée par l'oeuvre de base.

Reste une comédie cynique au propos irrévérencieux et aux dialogues omniprésents.

Je n'arrive pas à décider si les acteurs étaient mauvais ou si leur façon de surjouer était volontaire...

Moi qui suis généralement une fan du genre, je me suis franchement ennuyée. Les personnages ont peu d'intérêt, l'intrigue est tirée en longueur, les décors sont redondants, les scènes ne s'enchaînent pas avec naturelle et manquent cruellement de variété... Bref, ça ressemble à un gros brouillon pas très prometteur.

Et je crois que si c'était une pièce de théâtre, en fait, ça passerait mieux.

Les marivaudages du XVIIIème siècle en Angleterre peuvent donner des films délicieux. Celui-ci a du mal à être avalé. Une pléiade de personnages nous est présentée, on se perd vite dans tout ce beau monde...l'histoire n'a rien de passionnante (quand on la comprend...), les décors et costumes n'ont rien d'impressionnants et , malgré notre tasse de thé et notre "After eight" à la main, cette histoire anglaise nous prend vite le chou.