Tous les films de Yvon Marciano
Début 1914, une jeune femme, Marie Benjamin (Marie Trintignant), dérobe un coupon de soie rouge dans un grand magasin parisien. Elle est retrouvée étendue, évanouie, serrant contre elle l'étoffe avec laquelle elle s'est caressée. Interpellée et conduite à la Conciergerie, elle est reçue par un médecin de l'Infirmerie de la Préfecture de Police, psychiatre et esthète, Gabriel de Villemer (Sergio Castellitto).
Au cours de l'entretien, celui-ci découvre l'étrange passion érotique de cette couturière irrésistiblement attirée par le contact sensuel de la soie et qui n'a pas besoin des hommes pour obtenir son plaisir. Troublé - lui-même est sensible aux étoffes - il va rapidement être captivé par Marie tandis qu'elle, analphabète, est fascinée par les notes manuscrites du médecin.
Une relation ambigüe se tisse entre Marie et Gabriel secrètement liés par une passion commune même si tout les sépare : le milieu, la culture, les vols répétés de Marie et ses comportements obscènes en public qui la conduisent en prison, puis la guerre qui envoie Gabriel au Maroc. Tandis que Marie s'applique à apprendre à lire et écrire en prison pour suivre une correspondance avec Gabriel, celui-ci est de plus en plus obsédé par le plissé des étoffes dans les vêtements arabes et en accumule des clichés photographiques.
De retour du Maroc, alors qu'il commence à perdre la vue, il retrouve Marie, donne des cours sur le drapé à l'École des beaux-arts et entame la rédaction du "cri de la soie", une thèse portant sur ce fétichisme particulier.
Le film raconte le bout d'essai d'une jeune comédienne, Émilie Muller.
Source : Unifrance
A l'enterrement de leur meilleur ami Mathieu (40 ans), quatre garçons et trois filles se rencontrent pour la première fois : ils ont entre 22 et 26 ans, connaissaient tous Mathieu séparément, et chacun d'eux croyait être son seul ami. Cette rencontre imprévue est pour eux le point de départ de nouvelles amitiés, et d'un nouvel élan. Et surtout, elle leur donne envie, après la mort de Mathieu, chacun à sa manière, de célébrer la vie.
Source : Unifrance