Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
59 570
Membres
42 403

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode
Lire la suite...

Commentaires sur ses livres

Claude Chabrol

Par sylvains7 le 8 Juillet 2014 Editer
sylvains7
Huppert-Bonnaire-Chabrol. Un trio d'exception pour un suspens à la française. Une interprétation plus que parfaite, d'un naturel confondant, un scénario implacable, un malaise qui s'installe peu à peu pour grandir et éclate violemment. Un must de Chabrol, l'un de ses meilleurs films.
A propos du livre :
La Cérémonie
La Cérémonie
Par MissFantastique le 19 Février 2021 Editer
MissFantastique
Bien qu'éludant de nombreux passages du livre, ce que l'on pardonne d'amblée étant donné que le cinéma n'a pas cette possibilité qu'a l'écriture de s'attarder sur le moindre détail, ce film offre une représentation tout à fait fidèle de l'œuvre de Flaubert.

Isabelle Huppert est parfaite dans le rôle de Madame Bovary : elle incarne à merveille cette perpétuelle insatisfaction qui habite l'héroïne d'un bout à l'autre du roman. Elle amène cette insatisfaction à l'écran par la froideur de son visage, ses lèvres pincées, dont on doit arracher un sourire, ce regard tantôt méprisant et incisif, tantôt désespéré et ailleurs, le visage de l'actrice est tout entier habitée par ces sentiments qui sont ceux de Madame Bovary : l'insatisfaction au regard de sa condition, ce mépris pour sa classe sociale et son mari trop simplet, et enfin cette quête permanente d'un ailleurs sublime qu'elle rêve constamment à en perdre la raison.
Il est là le drame de Madame Bovary, et il est divinement transposé à l'écran : elle ne trouve jamais le bonheur et elle ne le trouvera jamais, peu importe la petitesse ou la grandeur de la ville où elle habitera, la réputation plus ou moins glorieuse de son époux, le nombre d'amants qu'elle prendra, la quantité de toilettes qu'elle s'achète, le nombre de gens qu'elle trompe.
Une scène particulièrement parlante est celle où elle s'assoit en face de son ancien couvent, elle le contemple et songe alors que tout lui paraît lointain alors qu'elle a tout à ce moment là, un amant, un mari, une fille...
Oui, Madame Bovary est triste, elle est naturellement triste, son humeur est l'insatisfaction et elle ne peut pas lutter contre son inclinaison naturelle à la mélancolie et à la langueur. Je suis intimement persuadée que Madame Bovary n'a rien de l'héroïne haïssable qu'on a voulu en faire, épouse insatisfaite, exécrable à l'égard d'un mari qui se plie en quatre pour elle ou mère incapable d'aimer, elle n'est à mes yeux que l'une des premières dépressives de la littérature française.
Le bonheur semble en effet se refuser à elle, à l'exception du jour de ce bal dans la haute société : les robes, les conversations, les dorures, le charme, les faux-sourires, les valses, les lumières tout l'a éblouie, elle aurait voulu faire partie de ce monde, mais le déterminisme faisant, elle est obligée de se contenter de la place à laquelle elle a été assigné, c'est à dire être la femme d'un petit médecin de campagne, mère au foyer au quotidien morne et terne.
C'est donc simplement une femme qui rêvait trop, trop pour sa condition, qui aurait voulu plus qui en voulait toujours plus : elle incarne cette insatisfaction perpétuelle de l'être humain.

La fin est conforme au roman, tragiquement réaliste, et le film rend bien cette longue agonie, ce suicide qui s'étire en longueur, sans pour autant tomber dans l'exagération, sans aucun dramatisation excessive.

Il n'y a pas que la performance d'Isabelle Huppert qui fasse de ce film une adaptation hautement fidèle du roman : Jean-François Balmer joue à merveille le rôle du mari plat, insipide et inconsistant toujours prêt à faire ses quatre volontés et qui subit sans moufeter son humeur taciturne, Jean Yann est lui aussi parfait en M. Homais assommant jacassant et recassant sans cesse des banalités, Christophe Malavoy rend bien à l'écran le caractère crapuleux tout à fait odieux et malfaisant de Rodolphe, Lucas Belvaux avec son visage d'éphèbes innocent est le Léon rêvé, tout à fait soumis aux désidératas d'une madone sensuelle et licencieuse, et enfin Jean-Louis Maury est le marchand véreux par excellence, on ne pouvait imaginer meilleure crapule, son visage n'inspire que méfiance et dégoût.
Cette fidélité est parachevée par la présence d'un narrateur, une voix-off qui vient parsemer le film d'extraits du livre lus par François Périer.

En conclusion je dirais que la finesse de Flaubert est bien reflétée à l'écran, dans la mesure où on hait Madame Bovary parce que c'est une salope qui trompe son mari et qui est toujours insatisfaite, mais on la comprend parce qu'au fond nous sommes tous Madame Bovary, nous sommes tous des personnes pleinement insatisfaites, toujours en quête de plus, de mieux : l'être humain est un être perpétuellement insatisfait, mue par un désir insatiable, espérons simplement que nous ne finissions pas à manger de l'arsenic dans une pharmacie parce qu'acculés par les dettes.
A propos du livre :
Madame Bovary
Madame Bovary
Par sylvains7 le 12 Juin 2014 Editer
sylvains7
Cette histoire vraie de faiseuse d'anges sous l'occupation est l'un des rôles les plus forts d'Huppert. Son énième rencontre avec son pygmalion Chabrol fait des étincelles éclatantes. Un sujet et un rôle en or pour l'une de nos meilleurs actrices. Bouleversant.
A propos du livre :
Une affaire de femmes
Une affaire de femmes
Par Rayathea le 26 Février 2014 Editer
Rayathea
Une adaptation très fidèle au roman de Gustave Flaubert. Les acteurs sont tous très fidèles à l'idée que je m'en faisait en lisant le livre.
A propos du livre :
Madame Bovary
Madame Bovary
Par Leila_Jones le 22 Août 2022 Editer
Leila_Jones
J'ai vu ce film après avoir lu le roman, et même s'il n'est pas mauvais, il est tout à fait oubliable.
A propos du livre :
Madame Bovary
Madame Bovary
Par Nancy_Wheeler le 9 Octobre 2021 Editer
Nancy_Wheeler
C'est un polar intéressant, très drôle, et surtout mordant!
Bref, le nécessaire pour une enquète réussie!
A propos du livre :
poulet au vinaigre
poulet au vinaigre
Par Eastwood le 17 Septembre 2021 Editer
Eastwood
Certainement un de mes préférés avec Jean Poiret, génial pince sans rire.
A propos du livre :
inspecteur lavardin
inspecteur lavardin
Par Eastwood le 17 Septembre 2021 Editer
Eastwood
Jean Poiret excellent !
A propos du livre :
poulet au vinaigre
poulet au vinaigre
Par Eastwood le 11 Septembre 2021 Editer
Eastwood
Pour le plaisir d'être en compagnie de Belmondo pendant 1h30 !
A propos du livre :
Docteur Popaul
Docteur Popaul
Par Yoshi35 le 26 Mars 2021 Editer
Yoshi35
Film sans intérêt et mal joué où pendant 1h39 on attend qu'il se passe quelque chose. "Funérailles" de Franz Liszt que l'on entend durant quasi tout le film contribue à la monotonie ambiante
A propos du livre :
Merci pour le chocolat
Merci pour le chocolat
Par MissFantastique le 19 Février 2021 Editer
MissFantastique
Un film à l'ambiance assez particulière.
On a du mal à entrer dedans et à s'attacher aux personnages, l'action est lente, tout nous semble distant, le suspens est là mais pas suffisamment bien mené, en bref donc, c'est un film qui aurait pu être très intéressant de par le thème qu'il aborde, les secrets de famille, mais celui-ci, mal exploité, rend l'histoire étrangement inanimée, manquant de relief, de profondeur et de rebondissements.
A propos du livre :
La fleur du mal
La fleur du mal
Par ldi-maria le 21 Décembre 2020 Editer
ldi-maria
Le film est grinçant mais l'histoire de Landru dans ce film est incomplète, le passé de Landru étant traité que superficiellement, dommage vu la bonne prestation globale des acteurs.
A propos du livre :
Landru
Landru
Par Cellophane le 26 Octobre 2020 Editer
Cellophane
Pffffffffffff…
Et pourtant, ça commence super bien ! Y’a une ambiance Chabrolienne mystérieuse dans les 10 premières minutes, ce type qui surveille, Depardieu qui va voir car intrigué, le type qui pense avoir tué quelqu'un mais ne veut pas en dire plus…
Et puis rapidement, ça s’enlise, avec des scènes qui s’étirent, se répètent, perdent de leur intérêt parce que ce qui semblait prometteur (le demi-frère qui débarque, par exemple) n’offre que du blabla sans pertinence, retournement ou profondeur.
Ça tourne en rond, Cornillac tourne en rond en tentant le mec bourré, Depardieu tourne tellement en rond qu’on a l’impression qu’il s’ennuie, Gamblin a une expression, l’apothéose de la plaidoirie chantée donne envie d’arrêter (ce qu’on ne fait pas, vu qu’on est arrivé jusque-là, c’est pas pour jeter l’éponge…).
Fausse bonne idée, ce film…
A propos du livre :
Bellamy
Bellamy
Par Cellophane le 26 Octobre 2020 Editer
Cellophane
Pffffffffffff…
Et pourtant, ça commence super bien ! Y’a une ambiance Chabrolienne mystérieuse dans les 10 premières minutes, ce type qui surveille, Depardieu qui va voir car intrigué, le type qui pense avoir tué quelqu'un mais ne veut pas en dire plus…
Et puis rapidement, ça s’enlise, avec des scènes qui s’étirent, se répètent, perdent de leur intérêt parce que ce qui semblait prometteur (le demi-frère qui débarque, par exemple) n’offre que du blabla sans pertinence, retournement ou profondeur.
Ça tourne en rond, Cornillac tourne en rond en tentant le mec bourré, Depardieu tourne tellement en rond qu’on a l’impression qu’il s’ennuie, Gamblin a une expression, l’apothéose de la plaidoirie chantée donne envie d’arrêter (ce qu’on ne fait pas, vu qu’on est arrivé jusque-là, c’est pas pour jeter l’éponge…).
Fausse bonne idée, ce film…
A propos du livre :
Bellamy
Bellamy
Par Cellophane le 12 Avril 2020 Editer
Cellophane
J’ai pensé parfois aux fastes délirants de la Dolce Vita pour les soirées délirantes – mais ici, c’est fade et bavard.
J’ai pensé à du Hitchcock, comme dans la corde – mais ici, c’est plat et bavard.
J’ai pensé à divers triangles amoureux de divers films – mais ici, c’est plombant et bavard.
Gérard Blain m’a fait penser à Brel dans certains film – mais en inintéressant et bavard.
J’ai même pensé au rat des villes et celui des champs – mais sans morale qui vaille le coup. Et bavard.
Bref, ce film s’étire dans le bavardage et l’inintérêt.
A propos du livre :
Les Cousins
Les Cousins
  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode