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La Cérémonie
Isabelle Huppert est parfaite dans le rôle de Madame Bovary : elle incarne à merveille cette perpétuelle insatisfaction qui habite l'héroïne d'un bout à l'autre du roman. Elle amène cette insatisfaction à l'écran par la froideur de son visage, ses lèvres pincées, dont on doit arracher un sourire, ce regard tantôt méprisant et incisif, tantôt désespéré et ailleurs, le visage de l'actrice est tout entier habitée par ces sentiments qui sont ceux de Madame Bovary : l'insatisfaction au regard de sa condition, ce mépris pour sa classe sociale et son mari trop simplet, et enfin cette quête permanente d'un ailleurs sublime qu'elle rêve constamment à en perdre la raison.
Il est là le drame de Madame Bovary, et il est divinement transposé à l'écran : elle ne trouve jamais le bonheur et elle ne le trouvera jamais, peu importe la petitesse ou la grandeur de la ville où elle habitera, la réputation plus ou moins glorieuse de son époux, le nombre d'amants qu'elle prendra, la quantité de toilettes qu'elle s'achète, le nombre de gens qu'elle trompe.
Une scène particulièrement parlante est celle où elle s'assoit en face de son ancien couvent, elle le contemple et songe alors que tout lui paraît lointain alors qu'elle a tout à ce moment là, un amant, un mari, une fille...
Oui, Madame Bovary est triste, elle est naturellement triste, son humeur est l'insatisfaction et elle ne peut pas lutter contre son inclinaison naturelle à la mélancolie et à la langueur. Je suis intimement persuadée que Madame Bovary n'a rien de l'héroïne haïssable qu'on a voulu en faire, épouse insatisfaite, exécrable à l'égard d'un mari qui se plie en quatre pour elle ou mère incapable d'aimer, elle n'est à mes yeux que l'une des premières dépressives de la littérature française.
Le bonheur semble en effet se refuser à elle, à l'exception du jour de ce bal dans la haute société : les robes, les conversations, les dorures, le charme, les faux-sourires, les valses, les lumières tout l'a éblouie, elle aurait voulu faire partie de ce monde, mais le déterminisme faisant, elle est obligée de se contenter de la place à laquelle elle a été assigné, c'est à dire être la femme d'un petit médecin de campagne, mère au foyer au quotidien morne et terne.
C'est donc simplement une femme qui rêvait trop, trop pour sa condition, qui aurait voulu plus qui en voulait toujours plus : elle incarne cette insatisfaction perpétuelle de l'être humain.
La fin est conforme au roman, tragiquement réaliste, et le film rend bien cette longue agonie, ce suicide qui s'étire en longueur, sans pour autant tomber dans l'exagération, sans aucun dramatisation excessive.
Il n'y a pas que la performance d'Isabelle Huppert qui fasse de ce film une adaptation hautement fidèle du roman : Jean-François Balmer joue à merveille le rôle du mari plat, insipide et inconsistant toujours prêt à faire ses quatre volontés et qui subit sans moufeter son humeur taciturne, Jean Yann est lui aussi parfait en M. Homais assommant jacassant et recassant sans cesse des banalités, Christophe Malavoy rend bien à l'écran le caractère crapuleux tout à fait odieux et malfaisant de Rodolphe, Lucas Belvaux avec son visage d'éphèbes innocent est le Léon rêvé, tout à fait soumis aux désidératas d'une madone sensuelle et licencieuse, et enfin Jean-Louis Maury est le marchand véreux par excellence, on ne pouvait imaginer meilleure crapule, son visage n'inspire que méfiance et dégoût.
Cette fidélité est parachevée par la présence d'un narrateur, une voix-off qui vient parsemer le film d'extraits du livre lus par François Périer.
En conclusion je dirais que la finesse de Flaubert est bien reflétée à l'écran, dans la mesure où on hait Madame Bovary parce que c'est une salope qui trompe son mari et qui est toujours insatisfaite, mais on la comprend parce qu'au fond nous sommes tous Madame Bovary, nous sommes tous des personnes pleinement insatisfaites, toujours en quête de plus, de mieux : l'être humain est un être perpétuellement insatisfait, mue par un désir insatiable, espérons simplement que nous ne finissions pas à manger de l'arsenic dans une pharmacie parce qu'acculés par les dettes.
Madame Bovary
Une affaire de femmes
Madame Bovary
Madame Bovary
Bref, le nécessaire pour une enquète réussie!
poulet au vinaigre
inspecteur lavardin
poulet au vinaigre
Docteur Popaul
Merci pour le chocolat
On a du mal à entrer dedans et à s'attacher aux personnages, l'action est lente, tout nous semble distant, le suspens est là mais pas suffisamment bien mené, en bref donc, c'est un film qui aurait pu être très intéressant de par le thème qu'il aborde, les secrets de famille, mais celui-ci, mal exploité, rend l'histoire étrangement inanimée, manquant de relief, de profondeur et de rebondissements.
La fleur du mal
Landru
Et pourtant, ça commence super bien ! Y’a une ambiance Chabrolienne mystérieuse dans les 10 premières minutes, ce type qui surveille, Depardieu qui va voir car intrigué, le type qui pense avoir tué quelqu'un mais ne veut pas en dire plus…
Et puis rapidement, ça s’enlise, avec des scènes qui s’étirent, se répètent, perdent de leur intérêt parce que ce qui semblait prometteur (le demi-frère qui débarque, par exemple) n’offre que du blabla sans pertinence, retournement ou profondeur.
Ça tourne en rond, Cornillac tourne en rond en tentant le mec bourré, Depardieu tourne tellement en rond qu’on a l’impression qu’il s’ennuie, Gamblin a une expression, l’apothéose de la plaidoirie chantée donne envie d’arrêter (ce qu’on ne fait pas, vu qu’on est arrivé jusque-là, c’est pas pour jeter l’éponge…).
Fausse bonne idée, ce film…
Bellamy
Et pourtant, ça commence super bien ! Y’a une ambiance Chabrolienne mystérieuse dans les 10 premières minutes, ce type qui surveille, Depardieu qui va voir car intrigué, le type qui pense avoir tué quelqu'un mais ne veut pas en dire plus…
Et puis rapidement, ça s’enlise, avec des scènes qui s’étirent, se répètent, perdent de leur intérêt parce que ce qui semblait prometteur (le demi-frère qui débarque, par exemple) n’offre que du blabla sans pertinence, retournement ou profondeur.
Ça tourne en rond, Cornillac tourne en rond en tentant le mec bourré, Depardieu tourne tellement en rond qu’on a l’impression qu’il s’ennuie, Gamblin a une expression, l’apothéose de la plaidoirie chantée donne envie d’arrêter (ce qu’on ne fait pas, vu qu’on est arrivé jusque-là, c’est pas pour jeter l’éponge…).
Fausse bonne idée, ce film…
Bellamy
J’ai pensé à du Hitchcock, comme dans la corde – mais ici, c’est plat et bavard.
J’ai pensé à divers triangles amoureux de divers films – mais ici, c’est plombant et bavard.
Gérard Blain m’a fait penser à Brel dans certains film – mais en inintéressant et bavard.
J’ai même pensé au rat des villes et celui des champs – mais sans morale qui vaille le coup. Et bavard.
Bref, ce film s’étire dans le bavardage et l’inintérêt.
Les Cousins