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Commentaire de pwachevski

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Commentaire ajouté par pwachevski 2024-03-02T15:03:19+01:00

C'est le deuxième film de Marco Bellocchio que je vois (j'ai vu Le traître avant) et je crois pouvoir dire maintenant que je n'aime pas du tout son style de réalisation... C'est juste ringard. Franchement on dirait que le film a 10-15 ans de plus ! Je regrette cette BO complètement désuète et assourdissante, ce montage avec incrustation de texte à l'écran, ces nombreux faux raccords qui font tressauter l'image, le jeu parfois un poil excessif des acteurs, etc. Après si dans Le traître j'ai trouvé ça franchement très désagréable, et n'ai pas réussi à rentrer dans le film pour ce motif, ici j'ai trouvé que ça pouvait assez bien s'accorder avec l'intrigue assez romanesque. Ça donne une esthétique désuète mais charmante, un peu comme des vieux films hollywoodiens, auxquels ont fait d'ailleurs référence à plusieurs reprises dans le film.

Par ailleurs, sur tous les autres aspects, j'ai beaucoup aimé le film. J'ai aimé son intrigue, son rythme, sa construction, son émotion, son intelligence et les réflexions qu'il provoque.

La première moitié se présente comme un biopic assez classique sur les jeunes années de Mussolini. La reconstitution est assez prenante et nous fait plonger dans les débuts du fascisme italien. Cette thématique étant moins surexploitée au cinéma que la montée du nazisme en Allemagne à la même époque, ça permet de conserver le même message fort tout en exploitant des faits historiques et une esthétique qu'on a moins en mémoire. Le film garde la bonne distance par rapport au personnage de Mussolini, qu'on ne glorifie d'aucune manière, mais qu'on ne diabolise pas inutilement non plus. On ne cache par exemple pas ses faits d'armes pendant la Première guerre mondiale. Le début de son couple avec Ida pourrait être celui de n'importe qui, il y a quelque chose d'universel dans leur amour.

Mais c'est surtout la seconde moitié du film qui mérite le détour car on opère un très intéressant retournement de personnage principal, pour s'intéresser ensuite pleinement à Ida. Cette mystérieuse première femme de Mussolini, qui lui apporta un grand soutien, y compris financier, à ses début, mais qu'il a tout fait pour effacer de sa vie et des livres d'histoire ensuite. Laissée pour compte seule avec son fils, qu'on lui enlèvera finalement, effacée des registres administratifs, enfermée dans un asile comme si elle était folle. Son destin est assez dingue, édifiant et touchant. Au-delà de cette femme forte et bouleversante, qu'on peut se permettre d'aimer car on ne l'assimile pas aux horreurs de son mari, c'est bien lui qui est éclairé sous un angle nouveau. Quel genre d'homme devait-il être, en privé également, pour faire une chose pareille ? Fascinant d'arriver à nous faire aboutir à ce type de réflexion, alors qu'on ne le revoit plus que par des images d'archive dans cette partie du film.

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