Marco Bellocchio
Réalisateur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.8/10Nombre d'évaluations : 35
0 Citations 14 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Una comedia, Italienne, une pure comedie Italienne, à consommer avec plaisir
Afficher en entierMarco Bellocchio s'attaque à l'histoire de son pays, et arrive à inverser les rôles des protagonistes de cette histoire, subtile idée.
Afficher en entierLe terrible passé d'une vie que lon veut vous confisquer pour le transformer avec la bénédiction de vos proches. Un petit brûlot clérical que jaime particulièrement. Du beau cinéma Italien.
Afficher en entierUn beau sujet, malheureusement traité mollement. Le temps semble souvent bien long devant ce film et l'émotion qui devait s'en dégager n'attend jamais le spectateur. Le réalisateur parfois sulfureux des années 80 semble avoir perdu de son savoir-faire.
Afficher en entierBellocchio arrive encore à nous épater. Son dernier film en date sur la mafia est passionnant. La mise en scène reste classique mais efficace.Dommage que la première heure ne soit pas aussi prenante que la suivante, il faut savoir être patient pour ensuite être emporté.
Afficher en entierJ'ai vu ce film pour un cours sur la culture italienne. Peut-être que l'idée du film était plus compréhensible à l'époque de la sortie, j'ai personnellement eu du mal à donner du sens à la thématique de rupture familiale, ça me paraissait plutôt exagéré. Cependant, j'ai trouvé que la psychologie des personnages était plutôt réaliste, et l'histoire en elle-même était intéressante à suivre.
Afficher en entierLong, trop long car peu de rebondissements et d'action. Les flash-back sont intéressants, mais si ça interroge sur le deuil, disons que ça reste les 10 dernières minutes les plus prenantes alors que le début du film laisse présager une énigme, un suspense.
Afficher en entierJ'ai trouvé ce film poussif, laborieux, entre ses trop nombreuses longueurs et sa réalisation marquant de finesse (BO complètement ringarde, scènes de sexe gratuites, flashs épileptiques, incrustations de texte à l'écran, ruptures de style, transformations physiques des personnages parfois grossières et peu crédibles, manque de moyens dans certaines scènes Spoiler(cliquez pour révéler)non mais l'attentat, quoi ! On voit à 3 km le trucage avec le paysage qui défile devant le parebrise etc.) Pourtant cette histoire (vraie) est loin d'être dénuée d'intérêt et le réalisateur porte un regard fort et pointu sur son propre pays. Mais racontée ainsi, difficile de suivre avec plaisir. D'autant plus qu'on ne va pas se mentir, personne ne verra son premier film sur la mafia avec celui-ci, on en a tous d'autres plus séduisants en tête.
Le pire est clairement le début du film : on pourrait purement et simplement supprimer les 40 premières minutes du film. Censées poser le contexte, on se retrouve plutôt à dresser l'inventaire des morts de personnages qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, ce qui ne provoque donc aucune émotion. Tout cela pour aboutir à l'arrestation de Tommaso Buscetta, qui pourra ainsi devenir "Le traître" annoncé dans le titre. Est-ce qu'on avait vraiment besoin de cette mise en contexte ? Franchement : non ! Si on avait commencé par "bonjour monsieur le juge" et l'interrogatoire d'un mafieux qui passe à table, on aurait tout aussi bien compris l'intrigue. En revanche on aurait grandement gagné en dynamisme...
La suite du film n'échappe pas aux longueurs, qui continueront de nous perdre et de diluer le message. Mais elle a cependant une plus grande émotion. De plus, les face-à-face entre le juge et Bruscetta et les procès légèrement burlesques, sont, eux, très bien : le propos, l'interprétation, l'intensité des échanges, tout y est. Ces scènes là sont du beau cinéma, dressant un passionnant portrait de la mafia, sans les clichés qu'on a parfois en tête.
L'ensemble, sans pouvoir du tout être qualifié de mauvais, m'a tout de même semblé assez plat et peu mémorable. On aurait pu exploiter cette histoire bien mieux que cela, je pense.
Afficher en entierC'est le deuxième film de Marco Bellocchio que je vois (j'ai vu Le traître avant) et je crois pouvoir dire maintenant que je n'aime pas du tout son style de réalisation... C'est juste ringard. Franchement on dirait que le film a 10-15 ans de plus ! Je regrette cette BO complètement désuète et assourdissante, ce montage avec incrustation de texte à l'écran, ces nombreux faux raccords qui font tressauter l'image, le jeu parfois un poil excessif des acteurs, etc. Après si dans Le traître j'ai trouvé ça franchement très désagréable, et n'ai pas réussi à rentrer dans le film pour ce motif, ici j'ai trouvé que ça pouvait assez bien s'accorder avec l'intrigue assez romanesque. Ça donne une esthétique désuète mais charmante, un peu comme des vieux films hollywoodiens, auxquels ont fait d'ailleurs référence à plusieurs reprises dans le film.
Par ailleurs, sur tous les autres aspects, j'ai beaucoup aimé le film. J'ai aimé son intrigue, son rythme, sa construction, son émotion, son intelligence et les réflexions qu'il provoque.
La première moitié se présente comme un biopic assez classique sur les jeunes années de Mussolini. La reconstitution est assez prenante et nous fait plonger dans les débuts du fascisme italien. Cette thématique étant moins surexploitée au cinéma que la montée du nazisme en Allemagne à la même époque, ça permet de conserver le même message fort tout en exploitant des faits historiques et une esthétique qu'on a moins en mémoire. Le film garde la bonne distance par rapport au personnage de Mussolini, qu'on ne glorifie d'aucune manière, mais qu'on ne diabolise pas inutilement non plus. On ne cache par exemple pas ses faits d'armes pendant la Première guerre mondiale. Le début de son couple avec Ida pourrait être celui de n'importe qui, il y a quelque chose d'universel dans leur amour.
Mais c'est surtout la seconde moitié du film qui mérite le détour car on opère un très intéressant retournement de personnage principal, pour s'intéresser ensuite pleinement à Ida. Cette mystérieuse première femme de Mussolini, qui lui apporta un grand soutien, y compris financier, à ses début, mais qu'il a tout fait pour effacer de sa vie et des livres d'histoire ensuite. Laissée pour compte seule avec son fils, qu'on lui enlèvera finalement, effacée des registres administratifs, enfermée dans un asile comme si elle était folle. Son destin est assez dingue, édifiant et touchant. Au-delà de cette femme forte et bouleversante, qu'on peut se permettre d'aimer car on ne l'assimile pas aux horreurs de son mari, c'est bien lui qui est éclairé sous un angle nouveau. Quel genre d'homme devait-il être, en privé également, pour faire une chose pareille ? Fascinant d'arriver à nous faire aboutir à ce type de réflexion, alors qu'on ne le revoit plus que par des images d'archive dans cette partie du film.
Afficher en entierRegard percutant sur une des nombreuses exactions de l'Eglise catholique.
Chef-d'œuvre.
Afficher en entierDédicaces de Marco Bellocchio
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Filmalbatros : 3 films
Bellissima Films : 2 films
Clesi Cinematografica : 2 films
Vides Cinematografica : 2 films
Ad Vitam : 2 films
Océan Films : 1 film
Jupiter Generale Cinematografica : 1 film
Odyssia : 1 film