Répliques

Capitaine J. J. Jones : Vous ne vous embrassez pas ?

Christine Collins : Ce n'est pas mon fils.

Capitaine Jones : Quoi ? Vous dîtes ?

Christine Collins : Ce n'est pas mon fils.

Capitaine Jones : Vous devez vous tromper.

Christine Collins : Je ne me trompe pas.

Capitaine Jones : Après cinq mois pénibles, il a perdu du poids, changé.

Christine Collins : Je connais mon fils.

Capitaine Jones : Vous êtes surprise, il a changé. Comment tu t'appelles ?

Walter Collins : Walter Collins.

Christine Collins : C'est un nom courant.

Capitaine Jones : Tu vis où, Walter ? Ton adresse ?

Walter Collins : J'habite au 210 de la 23ème avenue.

Reverend Briegleb : Vous êtes bien madame Christine Collins ?

Christine Collins : Oui.

Briegleb : Je suis le pasteur de la paroisse Saint Paul. J'ai entrepris de révéler les choses que la police de Los Angeles préfère taire. Notre police n'accepte pas la contradiction, et vous êtes en position de les embarrasser, ils n'aiment pas ça.

Collins : Je veux juste mon fils !

Christine Collins : Allez vous faire foutre, et votre cheval avec !

" J'avais l'habitude de dire à Walter : « Ne commence jamais un combat… mais finis-le toujours ». Je n'ai pas commencé ce combat… mais mon Dieu, je vais le finir. "

Révérend Briegleb : Votre fils n'est hélas pas le seul. Si vous faîtes ce qu'il faut, il pourrait être le dernier.

Capitaine J.J. Jones : Madame Collins, votre fils a disparu pendant cinq mois, dont au moins une partie passée en compagnie d'un zonard non identifié. Qui sait ce qu'un individu aussi dérangé peut avoir fait. Il peut l'avoir fait circoncire. Il peut l'avoir…

Christine Collins : … rendu plus petit?

" Je veux juste mon fils ! "

" Mon nom est Christine Collins. Le 10 mars, mon fils de 9 ans, Walter Collins, a disparu. Cinq mois d'enquête ont conduit à un garçon de De Kalbe, Illinois. La police m'a dit comme à vous qu'il était mon fils. Ce n'est pas mon fils. "