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Franchement j'ai eu peur. Bon après j'ai peur pour un rien mais ce film m'a forcé à allumer la lumière et mettre "pause" pour verrouiller ma porte...
Sinon le jeu d'acteurs est moyen et malheureusement la fin est trop prévisible dès moitié du film.
Il m'a fait assez angoissé pour devoir regarder un Disney après donc mine de rien... Pas trop mal.
Afficher en entierDéçue de chez déçue...
J'essaie toujours (tant bien que mal) de trouver un point positif quand il s'agit de "sauver" un film et je n'en vois qu'un seul que j'approfondirais vers la fin. :grrrrrr:
Le scénario fade de séries B, la caméra terne et bourrée de clichés et la non crédibilité des acteurs ne m'ont en aucun cas convaincue... je me suis ennuyée du début à la fin.
L'intrigue pourrait fonctionner si elle ne partait pas dans tous les sens, de la même manière que "Nakara 19" dont j'avais déjà soulevé l'étroitesse des enjeux cinématographiques mis en œuvre, avec une réalisation très approximative.
Ce jeu de la mort à la "Saw" mixé à la sauce des ghost stories asiatiques engendrent des saccades stylistiques aberrantes et un montage incohérent.
C'est d'ailleurs dans sa trop grande volonté de ménager une dimension fantastique à son film que Yoon Hong Seung s'engouffre tout seul vers le fond.
De plus, le film est sorti chez nous au format vidéo... deux pistes en 5.1, une VF mal doublée et peu évocatrice dans ses effets arrière, ainsi qu'une VO tout aussi mal balancée, mais qui a au moins l'atout langue de son côté.
Le seul point positif que j'ai retenu c'est le portrait assez édifiant que dresse le réalisateur, en parallèle, sur le système éducatif sud-coréen où règne la compétitivité à outrance qui conduit les élèves à un «Stakhanovisme » effréné relayé par des parents obnubilés par la réussite sociale de leurs enfants.
Dans un climat pareil, être premier revêt une telle importance que les entorses à l'éthique ne sont jamais bien loin, et celles-ci n'émanent pas forcément de ceux que l'on croit.
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