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Ce film a obtenu la palme d'Or au festival de cannes en 1967, le suspense va crescendo tout au long du film, à noter une des premières apparition de J.Birkin à l'écran. à voir
Afficher en entierC'est une quête dans un monde où tout n'est qu'illusion du réel. Thomas, le photographe, veut quitter le monde de la photographie de mode pour celui de l'art. Dans l'obscurité de son labo il découvre et expérimente les méandres et les pièges de l'apparence. Son errance, véritable parcours initiatique, à la recherche de la vérité est ponctué d'erreurs et de fausses pistes. Il s'agit moins ici de valider une hypothèse (Y a-t-il eu un crime ?) que de confronter différents regards (celui du photographe, du réalisateur, du spectateur) avec les traces imprimées sur le négatif de la pellicule. De l'entrecroisement des différentes visions émerge peu à peu le champs d'exploration du mystère qui est aussi celui de la création. On ne se lasse pas de ces scènes étirées au possible, devenants de plus en plus étranges par leurs singularités, où ce que l'on croit voir finit toujours par se dérober. Si la réalité, elle, ne se dérobe pas, elle ne s'offre pas pour autant sans déchiffrement. Un déchiffrement forcément subjectif?
Afficher en entierOn ne peut s'y tromper, dès la première minute, que dis-je, dès le générique on reconnait le maître Antonioni, le dialogue qui passe par ses plans sublimes. Un autre chef d'oeuvre de l'artiste avec un petit coup de cœur pour la bande son finale assez dégantée. Je commence à y prendre goût. Toujours un petit malaise (voulu) en regardant ses films, surtout Blow Up et toujours la question du couple étrangement abordé avec des personnages en marge de la société.
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