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Quand on a 17 ans
Les âmes soeurs est un film qui démarre comme un éniéme drame français, qui s'en sort alors essentiellement grâce aux talents conjugués de Benjamin Voisin et Noemie Merlant. Et puis, il y a un point de bascule. Quand Téchiné se frotte à un sujet ultra sensible. Jeanne et David ne sont pas que frére et et soeur. Ils sont aussi amant. Il faut du courage pour oser évoquer ce tabou, en plus dans ce type de film. Téchniné le fait avec une certaine pudeur et lui permet de ne pas tomber le glauque, de rester dans cette zone où on peut accepter, comprendre ce qui les lie, et leur réticence aussi. On reste sur la corde raide, et on ne tombe jamais, en suspension, même si on connait forcément la fin...
Les âmes soeurs
Hôtel des Amériques
Belle découverte.
Les roseaux sauvages
Quand on a 17 ans
Adèle Hanael ne m'a pas convaincue dans son rôle.
L'Homme qu'on aimait trop
L'Adieu à la Nuit
En ce qui concerne les acteurs, j'ai beaucoup aimé Marie-France Pisier dans le rôle de Charlotte. Évidemment elle est bien trop jolie pour son personnage, mais j'ai beaucoup aimé son interprétation, c'est vraiment elle la "responsable" de la fratrie qui prend des initiatives, passionnée (plus qu'Anne) mais solidement ancrée dans le concret (plus qu'Émilie), qui prend leurs vies en main pour tenter de devenir écrivaines.
Branwell est extrêmement bien joué, parfait dans le rôle de l'artiste maudit qui se détruit sans considérations pour sa famille parce qu'il ne sait pas prendre sur lui (oui j'avoue ne pas avoir beaucoup d'affection pour lui). L'acteur est vraiment bon dans son interprétation dérangeante, limite incestueuse, de ce frère qui n'est strictement rien sans ses sœurs pour prendre soin de lui. J'ai beaucoup apprécié voir un détail de la vie de Charlotte être repris dans le film : normalement c'est une de ses camarades de pensionnat à Roe Head, Mary Taylor, qui lui dit "[qu'elle et sa famille] étaient comme des pommes de terre en train de germer dans une cave". Elle faisait par là référence à leur incroyable érudition dans un village perdu dans le nord de l'Angleterre. Dans le film c'est Branwell qui adresse ces paroles à sa sœur Anne, alors que cette dernière réprouve timidement sa liaison avec la femme de son employeur. Le contexte et le sens sont donc différents mais c'est un détail qui m'a amusée.
Mais de manière générale, les autres acteurs en font trop, parfois en n'en faisant pas assez paradoxalement. Je m'explique : les deux Isabelle sont très silencieuses et très peu expressives dans l'ensemble du film, le résultat c'est le film d'auteur français pédant dans toute sa splendeur, plein de silences et de lenteurs.
Je rejoins donc ceux qui l'ont trouvé élitiste et peu naturel, notamment au niveau des dialogues qui manquaient cruellement de naturel, et du maniérisme général m'as-tu vu qui n'apporte rien de constructif au résultat final.
Il ne s'agit pas d'une biographie fidèle des Brontë (malgré ce qu'en a dit le réalisateur) ; même si je ne me rappelle pas avoir vu d'événement marquant inventé (à part Emily qui s'entraîne à tirer et qui se promène sur la lande en vêtements masculins), c'est une version très personnelle, esthétique et extravagante, qui force sur le côté glauque de la vie des Brontë plutôt que de s'en tenir strictement aux faits. C'est un exercice de style plus qu'un biopic, c'est très théâtralisé, dramatisé... Plus pour le plaisir des yeux car certaines images sont très belles mais au fond on s'ennuie régulièrement.
En revanche, j'ai trouvé le film passionnant d'un point de vue réception des Brontë, 200 ans plus tard. L'intérêt ici est presque sociologique, c'est la vision qu'on a (même encore aujourd'hui) de cette famille atypique et sur laquelle on a tant fantasmé et brodé. La plupart des choses sont vraies mais on touche tout de même ici le "mythe Brontë" et en cela, ce film est extrêmement intéressant et vaut la peine d'être vu.
Je dirai donc que cette œuvre est pour toute personne qui s'intéresse aux sœurs Brontë, tout lecteur de leurs œuvres qui a soif d'en apprendre plus à leur sujet et à propos de ce qui les entoure. Mais je doute qu'un public non initié et non averti (un minimum) puisse l'apprécier.
Je précise que je n'ai moi-même pas vu la version longue, mais si l'occasion se présente ce sera avec plaisir. Je ne sais pas si j'aurai envie de revoir régulièrement cette œuvre, c'est pourquoi je suis partagée à son égard, mais j'en conseille personnellement le visionnage aux fans des Brontë.
Les Sœurs Brontë
Nos années folles
Quand on a 17 ans
Nos années folles
L'Homme qu'on aimait trop
On a tout de même droit à de belles images, avec un travail appréciable des couleurs, des lumières et des matières. Les acteurs sont très bons, rien à redire là-dessus. Deladonchamps incarne Louis Grappe avec assez de subtilité pour nous le rendre touchant et presque sympathique, alors qu'il aurait pu facilement devenir détestable. Le couple Grappe fonctionne très bien, on ressent leur complicité et leur passion. Les scènes d'amour, notamment, sont particulièrement bien réalisées.
Enfin, la mise en abyme avec la pièce de théâtre inspirée de l'aventure de Louis/Suzanne est très chouette (et tout à fait pertinente, vu que l'on est nous même en train d'assister à une représentation filmée de cette histoire, ça nous remet bien à notre place de public un peu voyeur...)
La fin est tout de même un peu évasive, de mon point de vue.
Nos années folles
Quand on a 17 ans
Malgré le super casting, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. Le film s'étend dans les longueurs et les lenteurs. Ce n'est que 20 minutes avant la fin qu'on comprend enfin un peu le film. Pour moi ce film est assez décevant. C'est agaçant surtout par rapport à la perfection du trio du casting.
L'Homme qu'on aimait trop