André Téchiné
Réalisateur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.47/10Nombre d'évaluations : 87
0 Citations 26 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Tout est là pour faire un bon film (l'histoire, les acteurs) et pourtant, au final, un film moyen. On se demande pourquoi.
Afficher en entierTrès bon film avec de bons acteurs. On va de surprises en surprises tout au long du film. Belle histoire de fin
Afficher en entierTéchiné reprend du poil de la bête. Après une série de déception, le cinéaste retrouve ses thèmes de prédiclection et ses qualités de metteur en scène. Les images sont léchées, les décors nous plongent dans l'époque, les interprètes sont au cordeau ( l'excellente Céline Salette est toujours aussi juste). Pourtant, il manque un véritable souffle d'émotion (on n'est jamais touché par ce que l'on voit) qui nous aurait emmené dans un superbe voyage.
Afficher en entierAprès avoir vu ce film, je dirais que je me sens mitigée à son sujet. Il a de gros défauts mais en même temps, j'ai quand même apprécié son atmosphère sombre et dure.
En ce qui concerne les acteurs, j'ai beaucoup aimé Marie-France Pisier dans le rôle de Charlotte. Évidemment elle est bien trop jolie pour son personnage, mais j'ai beaucoup aimé son interprétation, c'est vraiment elle la "responsable" de la fratrie qui prend des initiatives, passionnée (plus qu'Anne) mais solidement ancrée dans le concret (plus qu'Émilie), qui prend leurs vies en main pour tenter de devenir écrivaines.
Branwell est extrêmement bien joué, parfait dans le rôle de l'artiste maudit qui se détruit sans considérations pour sa famille parce qu'il ne sait pas prendre sur lui (oui j'avoue ne pas avoir beaucoup d'affection pour lui). L'acteur est vraiment bon dans son interprétation dérangeante, limite incestueuse, de ce frère qui n'est strictement rien sans ses sœurs pour prendre soin de lui. J'ai beaucoup apprécié voir un détail de la vie de Charlotte être repris dans le film : normalement c'est une de ses camarades de pensionnat à Roe Head, Mary Taylor, qui lui dit "[qu'elle et sa famille] étaient comme des pommes de terre en train de germer dans une cave". Elle faisait par là référence à leur incroyable érudition dans un village perdu dans le nord de l'Angleterre. Dans le film c'est Branwell qui adresse ces paroles à sa sœur Anne, alors que cette dernière réprouve timidement sa liaison avec la femme de son employeur. Le contexte et le sens sont donc différents mais c'est un détail qui m'a amusée.
Mais de manière générale, les autres acteurs en font trop, parfois en n'en faisant pas assez paradoxalement. Je m'explique : les deux Isabelle sont très silencieuses et très peu expressives dans l'ensemble du film, le résultat c'est le film d'auteur français pédant dans toute sa splendeur, plein de silences et de lenteurs.
Je rejoins donc ceux qui l'ont trouvé élitiste et peu naturel, notamment au niveau des dialogues qui manquaient cruellement de naturel, et du maniérisme général m'as-tu vu qui n'apporte rien de constructif au résultat final.
Il ne s'agit pas d'une biographie fidèle des Brontë (malgré ce qu'en a dit le réalisateur) ; même si je ne me rappelle pas avoir vu d'événement marquant inventé (à part Emily qui s'entraîne à tirer et qui se promène sur la lande en vêtements masculins), c'est une version très personnelle, esthétique et extravagante, qui force sur le côté glauque de la vie des Brontë plutôt que de s'en tenir strictement aux faits. C'est un exercice de style plus qu'un biopic, c'est très théâtralisé, dramatisé... Plus pour le plaisir des yeux car certaines images sont très belles mais au fond on s'ennuie régulièrement.
En revanche, j'ai trouvé le film passionnant d'un point de vue réception des Brontë, 200 ans plus tard. L'intérêt ici est presque sociologique, c'est la vision qu'on a (même encore aujourd'hui) de cette famille atypique et sur laquelle on a tant fantasmé et brodé. La plupart des choses sont vraies mais on touche tout de même ici le "mythe Brontë" et en cela, ce film est extrêmement intéressant et vaut la peine d'être vu.
Je dirai donc que cette œuvre est pour toute personne qui s'intéresse aux sœurs Brontë, tout lecteur de leurs œuvres qui a soif d'en apprendre plus à leur sujet et à propos de ce qui les entoure. Mais je doute qu'un public non initié et non averti (un minimum) puisse l'apprécier.
Je précise que je n'ai moi-même pas vu la version longue, mais si l'occasion se présente ce sera avec plaisir. Je ne sais pas si j'aurai envie de revoir régulièrement cette œuvre, c'est pourquoi je suis partagée à son égard, mais j'en conseille personnellement le visionnage aux fans des Brontë.
Afficher en entierDepuis quelques films, Téchiné n'arrivait qu'à nous passionner avec difficulté. Ses dernières oeuvres n'étaient pas, loin de là, ses meilleures. Enfin, la déception s'achève avec ce drame poignant, fort, parfaitement interprété et qui évite, malgré le sujet , le film-dossier. On retrouve son talent, sa justesse, sa façon de nous émouvoir, sa mélancolie. Du bel ouvrage.
Afficher en entierCe film m'a laissé un sentiment bizarre; on avait l'impression que le réalisateur n'avait pas réussi faute de moyens dans les années 70, du coup cela rendait le film moins crédible.
Adèle Hanael ne m'a pas convaincue dans son rôle.
Afficher en entierJ'ai bien aimé ce film, même si j'ai "lu" assez rapidement ou le scenario allait nous mener. cela n'a pas empêché d'apprécier. les acteurs sont bons, et les décors grandiose.
Afficher en entierUn bon petit film bien sympathique à regarder. Les acteurs jouent bien, on a de beaux décors. Un sujet bien traité et bien abordé. Une bonne fin.
Afficher en entierJe suis tombée sur ce film par hasard sur Mubi, et j'ai été séduite par son approche sensible et directe de sujets pas forcément évidents à traiter. Une vraie sincérité transparait, notamment grâce au jeu des acteurs, qui parviennent à camper des adolescents complexes avec beaucoup de naturel.
Belle découverte.
Afficher en entierHistoire vraiment pas palpitante mais acteurs au top !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de André Téchiné
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Bac Films : 3 films
AMLF : 2 films
Mars Distribution : 2 films
Ad Vitam : 1 film
Gaumont : 1 film
ARP Sélection : 1 film
UGC : 1 film
Biographie
D'abord critique aux Cahiers du cinéma (1964-68), il fait ses débuts en tant que réalisateur avec Paulina s'en va, portrait émouvant de l'actrice Bulle Ogier.
Mais il considère lui-même que sa véritable entrée dans le cinéma s'opère avec Souvenirs d'en France, un long métrage influencé par Bertolt Brecht qui lui vaut les éloges de Roland Barthes (lequel apparaîtra en Thackeray dans Les Sœurs Brontë en 1979).
Avec le soutien de grandes vedettes comme Jeanne Moreau, Gérard Depardieu, Marie-France Pisier, Isabelle Adjani, Isabelle Huppert ou plus tard Juliette Binoche, Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil et Michel Blanc, qui ont tous reconnu en lui un directeur d'acteurs exceptionnel, il invente un cinéma personnel, d'un romantisme flamboyant et farouchement anti-naturaliste. À partir d'Hôtel des Amériques en 1981, il commence à tourner avec Catherine Deneuve, qui reste l'une de ses actrices fétiches.
Téchiné alterne les grands récits romanesques qui refusent la fluidité et les histoires intimistes, souvent à tonalité autobiographique. Il aborde plusieurs sujets liés aux mœurs et à l'évolution de la société contemporaine tels que l'homosexualité (thème qui le concerne personnellement, ce qui s'exprime notamment dans le film largement autobiographique Les Roseaux sauvages), le divorce, l'adultère, le délitement familial, la prostitution, la délinquance, la toxicomanie ou encore le sida. Il tente toujours de rendre compte du pont reliant le rêve à la mort puis cherche à aiguiser un nouveau regard chez le spectateur, au-delà des considérations morales traditionnelles. Ses mises en scène, pointilleuses et sophistiquées, sont généralement servies par une grande maîtrise technique et une certaine inventivité formelle (il fait longtemps un usage personnel de deux caméras tournant simultanément). Ses réalisations illustrent généralement le mouvement des grands sentiments humains et la naissance de passions transgressives.
En 1985, il reçoit le Prix du meilleur réalisateur au Festival de Cannes pour Rendez-vous. En 1995, il remporte les Césars du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario pour Les Roseaux sauvages, également récompensé par le Prix Louis-Delluc. Il a été membre du jury au festival de Cannes de 1999 et à la Mostra de Venise 2011.
En 2003, l'ensemble de son œuvre cinématographique est couronnée du Prix René Clair. On peut juger de son influence à travers les premiers films de plusieurs auteurs français tels qu'Olivier Assayas, Michel Béna, Xavier Beauvois, Gaël Morel, Céline Sciamma ou encore Antony Cordier.
En 2009, il a présidé le jury du concours de scénarios contre l'homophobie Jeune et homo sous le regard des autres organisé par le Ministère de la jeunesse et des sports et l'Inpes.
Afficher en entier