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Canailles
Comment c'est loin
D’abord, le rythme… Y’a pas à dire, c’est mou, des scènes s’étirent pour pas grand-chose avec parfois un manque d’intérêt…
Ensuite, c’est vraiment improbable, tout ça (et pourtant, j’ai bien aimé les films de Weber avec Depardieu et Pierre Richard…). Mais là, aucune osmose entre Garcia et Cluzet, on ne comprend pas pourquoi Garcia l’héberge ou ne le dénonce pas au début (quand Depardieu et Richard étaient forcés d’être ensemble), on voit pas bien pourquoi Doria Tillier s’intéresse à ce point à Garcia… Et évidement, Cluzet est assez méga malin pour que le livre de Garcia marche…
Enfin, le ton. Ni drame ni comédie, on oscille entre les deux et c’est bancal : des scènes censées faire rire ne fonctionne pas à cause du réalisme, des scènes dramatiques ne marchent pas à cause de leur traitement humoristique…
Bref, c’est plus long qu’autre chose…
Canailles
Comment c'est loin
Comment c'est loin
La trame est classique : deux paumés qui doivent s’en sortir. C’est même presque banal tant le sujet a été utilisé depuis des décennies…
Orelsan et Gringe ont 24h00 pour créer une chanson convaincante. Et comme ce sont des jeunes peu ambitieux qui ont oublié de grandir et peuvent se laisser déconcentrer par n’importe quoi, la tâche ne va pas être aisée…
Ça pourrait être plus que banal : ennuyeux, tellement tout est prévisible (et d’ailleurs, le film l’est : on finit exactement où l’on imagine que ça ira, chose d’autant plus simple que le film est autobiographique et qu’Orelsan a percé…).
Mais c’est parfaitement mené ! Le duo fonctionne à plein, les seconds rôles sont tous très bons et surtout, de très nombreuses petites touches d’humour parsèment ce film à la totalité globalement noire et désabusée.
Le film a donc une teinte douce-amère grâce à toutes ces répliques drôles, ces situations rocambolesques (le second portable, la rencontre du fan, l’attente du bus) et tous les détails inutiles mais qui donnent du piquant au film, du trou dans le canapé à l’Ice Tea à passer au micro-ondes…
Du coup, si l’ensemble n’est pas novateur, le regard décalé qu’apporte Orelsan permet de passer un très bon moment.
Comment c'est loin
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J'ai trouvé l'histoire bien fade. Déjà très prévisible
On regrettera aussi la monotonie de ce film, qui tourne à l'ennuie par moment. Franchement, au bout de 45 minutes, on a le sentiment que tout a été dis...
Ajoutez à ça un nombre assez impressionnant d'incohérences. Du genre les élèves de l'école primaire qui passent 3 mois à faire des prévisions météos. C'est sûr qu'ils n'ont que ça à faire.
Il y a également des clichés à la pelle. Le plus énorme, c'est le nom du personnage principal : "Yann Kermadec". Dans le genre caricature de nom breton, c'est vraiment un très bon choix, je me l'imaginerais presque en train de me vendre du beurre aux cristaux de sel de Guérande. Puis forcément, seul un breton peut faire du bateau.
D'ailleurs, en parlant de beurre salé, la marque "paysan breton" a louper son coup car ce film ressemble tellement à une publicité géante qu'on peut s'étonner qu'on n'y fasse pas référence. Il y a un nombre hallucinant de placement de produit dans ce film, je crois que j'en ai jamais vu autant. Qu'on ait laissé les sponsors sur les voiles du bateau pour plus de réalisme, à la limite. Mais tout le reste est de trop. Sans rire, vous mettez une voix off sur certaines images, et vous avez une pub pour des iPad ou pour FaceTime !
Pour finir j'ai trouvé le casting très fade. François Cluzet à part beugler pendant 1h40, il fait pas grand chose. Je reconnais tout de même le caractère très physique du rôle, qui a du être compliqué à préparer. Samy Seghir manque de justesse. Virginie Efira ne présente aucun jeu d'acteur. Guillaume Canet, Jean-Paul Rouve et les autres n'apparaissent pas assez longtemps à l'écran pour qu'on puisse réellement les juger. Il n'y a bien que la fraicheur de Karine Vanasse qui m'a séduite.
Et puis aussi, la BO est sans aucun intérêt. 95% du temps, il n'y a pas de musique. Et quand on entend de la musique, ça se limite à 2 ou 3 titres pops pas déplaisants, mais on les a déjà entendu un million de fois dans d'autres films ou ailleurs (Cat Power et Bob Dylan notamment) alors ça sonne franchement comme un manque d'inspiration. D'autant plus qu'il n'y a absolument aucune composition créée spécialement pour l'occasion.
En Solitaire
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