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Bien écrit, bien joué, bien réalisé, rien à dire.
Le but du réalisateur de nous mettre dans la peau d’Anthony fonctionne à plein et on peut entrevoir l’enfer que c’est pour lui, comme pour sa fille ou le conjoint de celle-ci.
Certains pourront reprocher la longueur – assez vite, on a compris le système qui se répète jusqu’au bout. Mais pour ma part, je suis entré à fond dans le film et je n’en suis pas sorti avant la fin.
Très touchant.
Le père
Au-delà de ça, même si ça a déjà été dit dans les autres commentaires, j’ai trouvé la construction du film intelligente et très bien pensée, parce qu’on voit tout au travers des yeux d’Anthony, et qu’on est directement plongé dans sa tête et aussi perdu que lui. Forcément, ce genre de construction est un peu à double-tranchant, parce qu’on se pose plein de questions et qu’on aurait aimé qu’il n’y ait plus de zones d’ombre à la fin, mais j’ai adoré cet aspect, ne pas tout savoir, ne pas pouvoir démêler le vrai du faux, comme Anthony, en fait. On est allé au bout de l’idée, et c’est très appréciable pour ma part, ça fait la force du film.
A l’origine, il s’agit d’une pièce de théâtre, mais le matériau de base a été assez remanié pour que ça devienne un vrai scénario, par ailleurs très bien écrit. Evidemment, les deux personnages principaux sont marquants, mais celui d’Imogen Poots aussi, qui est lumineuse et brille par son charme et son naturel.
Comment ne pas parler d’Anthony Hopkins, qui est littéralement le cœur battant du film et incarne magnifiquement bien son personnage, à la fois antipathique et vulnérable, finalement extrêmement attachant (il me semble qu’il y a une jolie histoire derrière, que le réalisateur voulait qu’Anthony Hopkins joue dans son film et qu’il le lui a demandé, ce que l’acteur a volontiers accepté). L’interprétation d’Olivia Colman est tout en dignité, et on se sent vraiment concerné par le dilemme qui est le sien.
Enfin, la réalisation est très classique, d’une grande sobriété, mais je pense sincèrement qu’il n’en fallait pas plus, la lumière est splendide, les jeux d’ombre et de lumière sont intéressants, et la musique classique est belle et se suffit à elle-même.
J’ai beaucoup aimé l’ensemble, qui souffre quand même de quelques longueurs, mais malgré ça, il n’empêche que c’est un drame très bien fait et qui sait toucher la corde sensible, à la fois avec une infinie délicatesse et une brusquerie sans nom.
Le père
La fin est vraiment émouvante
Le père
Vu en VO
The Son
Ce qui n'empêche pas de verser une larme à la fin, de se sentir aussi impuissant que ce pére, parfaitement incarné. Aussi mal que ce fils, tout aussi bien interprété que son pére. La mise en scéne, simple mais classe, la musique, présente quand il le faut, et surtout la justesse des sentiments en font malgré tout un trés bon film à voir !
The Son
Le père
La le réalisateur s'attaque avec brio à un autre sujet la dépression et le mal de vivre
Ce film est boulersant avec un Hugh Jackman incroyable de sincérité et ça lui va bien !
The Son
Un film à voir absolument !
Le père
Une fois de plus, c’est un thème profondément tabou qui est abordé, celui des maladies mentales chez les jeunes, qu’ils soient enfants ou adolescents, on ne leur prête généralement pas attention en ce qui concerne les problèmes psychologiques et pourtant, ils souffrent de plus en plus, notamment depuis ces dernières années. Un mal-être grandissant, cette sensation de ne trouver sa place nulle part, que ce soit avec ceux de son âge ou dans sa propre famille, encore plus lorsqu’elle a subi une cassure, tel un divorce, sensation d’être en constant décalage et de ne pas savoir comment réagir, quoi faire pour améliorer cet état. Alors, vient les idées noires, l’automutilation, se renfermer toujours plus, faire semblant aux yeux des autres, ne rien montrer, si ce n’est ces instants où tout explose, où les émotions sont les plus fortes, où le vide se comble de la pire des manières et la violence se libère enfin, après avoir été accumulée beaucoup trop longtemps. Vient la question de l’entourage, comment s’en rendre compte, comment aborder le sujet, comment agir avant que le pire ne survienne, avant qu’il ne soit trop tard, faut-il suivre les conseils, même lorsque l’on a l’impression que notre enfant souffre encore plus, une situation face à laquelle n’importe qui se sentirait impuissant. Florian Zeller nous offre alors une réalisation toujours aussi sublime, avec son œil de metteur en scène, on reconnaît son style, il parvient à mettre en lumière un sujet terriblement complexe, avec talent, avec beaucoup de sensibilité, c’est à fleur de peau, plein de douceur, malgré la dureté des faits. Visuellement sublime, malgré la noirceur des thèmes abordés, c’est riche de lumière, jamais voyeuriste, tout est suggéré, nous ne serons jamais témoins du pire, mais nous en comprendrons pourtant toute la violence, nul besoin de voir pour saisir toute la détresse de ces scènes. En ce qui concerne le scénario, d’apparence très simple, il se concentre sur le réalisme de sujets complexes, il met en avant cette famille morcelée, qui se reconstruit de manière bancale, qui conserve de terribles blessures, peut-être trop longtemps ignorées et qui conduisent alors au pire. Un récit bouleversant, auquel on compatit inévitablement, impossible de juger, on fait tous comme on peut, avec les moyens que l’on a, on agit comme il nous semble bon, avec toute la justesse de nos émotions, même si ce sont des décisions parfois difficiles, insurmontables, alors nous serons pris aux tripes par les épreuves que traversent cette famille, parce qu’elles sont le quotidien de beaucoup d’autres. Quant au casting, il est incroyable, Hugh Jackman y est d’une intensité remarquable, Laura Dern est bouleversante de crédibilité, Zen McGrath est d’une puissance phénoménale et j’ai beaucoup aimé la présence tout en nuances de Vanessa Kirby.
En bref : Un film poignant, incroyablement difficile, par le réalisme de ses sujets, parce que les troubles psychologiques sont encore bien trop souvent tus, que l’on passe encore trop à côté des signes, qu’il est parfois trop tard pour agir, un zoom au cœur d’une famille fragmentée, comme beaucoup d’autres, qui fait au mieux pour se soigner les uns, les autres et qui devra traverser le pire de ce que l’on peut imaginer !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/03/30/the-son/
The Son
La vieillesse a longtemps été tabou dans nos sociétés, parce que nous n’avons pas envie de s’y confronter, d’être témoin de la déchéance de nos corps futurs, de ce par quoi nous allons tous inévitablement passer, mais peu à peu, on commence à ouvrir les yeux et à ne plus se voiler la face quant au traitement de nos aînés. Ici, nous serons sûrement dans ce que la vieillesse engendre de pire, la démence, lorsque l’esprit se brise peu à peu, lorsque vous vous perdez vous-mêmes, lorsque votre mémoire se fragmente au fil du temps, avec un peu de chance, sans que vous vous en rendiez compte, parce que le pire, serait justement d’en être parfaitement conscient. Ne plus reconnaître sa propre famille, son propre logement, ne plus se souvenir des drames qui ont fait votre existence, c’est se sentir complètement perdu, avoir peur de tout ce qui vous entoure, parce que tout vous semble étranger, se mettre à douter de tout et même des actes bienveillants de votre famille. Une maladie terrible pour l’entourage également, parce que votre propre parent ne vous reconnaît plus, que parfois, avec les crises, vient la violence, celle des mots prononcés à votre encontre, mais aussi celle plus physique, parce qu’ils ne savent plus ce qu’ils font et que vous êtes la seule présence à blâmer, la seule à qui il est possible de s’en prendre. La réalisation de Florian Zeller est incroyable de talent, je suis bluffée par sa vision des évènements, c’est un quasi huis clos, dans cet appartement qui symbolise la prison de cet esprit malade, oppressant, nous aurons la sensation que les murs sont en mouvement constant et qu’ils deviennent presque nos ennemis. Visuellement, bien que très simple, c’est surtout la façon dont c’est mis en scène, qui fait toute la différence, il nous perd sciemment, il modifie les apparences, pour que nous vivions nous-mêmes cette expérience de perdition, on ne parvient plus à distinguer le vrai, du faux et c’est exactement ce que peuvent vivre les personnes atteintes de ces maladies dégénératives. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas forcément compliqué, mais il n’en a pas la volonté non plus, il se concentre véritablement sur l’impact de la maladie, sur la désorientation qui la compose, sur les décisions qu’il faut prendre, parfois à contre cœur. Alors, c’est un récit pour le moins éprouvant, difficile émotionnellement, parce qu’on s’identifie inévitablement, parce qu’on se projette et que l’on compatis à la détresse de tous les partis, c’est une situation terrifiante, pour chacun, sûrement ce que nous pouvons tous vivre de pire, voir un être cher se déliter peu à peu. Quant au casting, il est incroyable de talent, Anthony Hopkins y est absolument magistral et Olivia Colman est sublime d’émotions.
En bref : Un film d’un réalisme saisissant, qui parvient à mettre en lumière les maladies dégénératives du cerveau liées à la vieillesse, à nous immerger dans la prison que peut devenir notre esprit, nous enfermant en nous-même, nous privant de nous-même peu à peu, nous partageant les conséquences dévastatrices d’une telle situation sur l’entourage et l’impuissance que l’on peut ressentir !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/03/28/the-father/
Le père
The Son
The Son
Parler de dépression n'est jamais une tâche facile, la manière dont ce sujet est abordé ici peut déstabiliser mais moi j'ai trouvé ça intéressant. La dépression se manifeste de façon différente en fonction des personnes, l'entourage va également réagir de façon différente et je trouve que ce film l'illustre très bien.
C'était loin d'être parfait, ça aurait pu être cent fois mieux mais ça reste un film intéressant avec des acteurs investis.
The Son
Le père
Le père