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La nuit du 12
Pas de surprise. Et pourtant, beaucoup de frustration…
Bon, au début, je me demandais comment, pourquoi, ils pouvaient faire un film sur « rien » ; il suffisait de donner le bandeau du début pour qu’on sache…
Et puis, finalement, c’est autre chose…
Déjà, c’est bien joué (même si Bastien Bouillon m’a un peu gonflé avec son côté froid et atone).
Et puis, finalement, c’est la réaction, l’interaction, l’évolution des personnages qui est intéressante, l’humain face à l’affaire qui ne se résout pas, le rapport à l’autre…
Et le film prend une jolie ampleur.
Même si c’est frustrant (même si on est prévenu dès le départ…).
La nuit du 12
La nuit du 12
La nuit du 12
On s'inspire d'un fait réel, un féminicide assez sordide, aujourd'hui encore irrésolu. Le film annonce la couleur dès le départ : il n'y aura pas de résolution, donc ne l’espérez pas, vous allez être déçu. On pourrait trouver ça frustrant, mais moi j'ai trouvé ça original et percutant, parce que ça permet de raconter une autre histoire. Plutôt que nous raconter une enquête qui n'aboutit pas, on va s'intéresser à la façon dont cette enquête percute la vie de ces gens, policiers, suspects ou victimes.
Ça porte pour moi une réflexion bien plus grande que simplement une enquête "qui qui a tué ?". On nous parle condition féminine, traitement de ce genre de crime par la police, les clichés et petites phrases déplacées qui ont la vie dure et qui parasitent les enquêtes. On nous parle de la police, milieu majoritairement d'hommes, en position de pouvoir, confronté à une violence quotidienne, qui n'empêche pas un entre-soi qui use et fait malheureusement ressortir pas mal de mauvais côtés de l'être humain. On parle aussi de personnalités plus lumineuses et porteuses d'espoir dans ce milieu.
Le tout est porté par une réalisation pas hors du commun, mais qui fait le taf - elle a eu le César, mais personnellement j'ai trouvé Novembre de Cedric Jimenez plus aboutis cette année là. Si les paysages sont bien mis en valeur, on n'aurait par exemple pu éviter l'image gros sabots du policier qui tourne en rond dans sa piste de cyclisme. L'interprétation est globalement bonne, la colère explosive de Bouli Lanners comme celle plus contenue de Bastien Bouillon sont parfaitement maîtrisées. Plus largement, je trouve le casting assez malin et bien pensé, car faisant appel à des acteurs un peu moins connus, qu'on n'a pas vus ou revus partout, voire associés à un rôle sans aucun rapport (Pierre Lottin, aka le fils aîné des Tuche), ce qui vient provoquer la surprise.
La nuit du 12
On pourrait croire que le film est plat, mais c’est faux.
Tout se joue avec lenteur.
Les acteurs font bien passer leur message, et au final, on est avec eux dans le film, et dans leur quotidien.
J’ai aimé cette retranscription d’une enquête irrésolue.
La nuit du 12
L'île rouge
Il est certes bien fait, les acteurs jouent bien (même s’ils ne sont pas plus agréables que ça et que je n’ai pas eu d’intérêt particulier à les suivre…).
Plusieurs fois, j’ai eu l’impression de recevoir des cartes postales d’un membre éloigné de la famille qui me raconte comment ça se passe chez lui : « Nous avons fait un repas pour accueillir les nouveaux, tout le monde était là, même monsieur Guedj, qui n’a pas pu s’empêcher de danser… » ; « Cher tous, nous venons de passer Noël et la capitaine avait recréé… ».
Bref, des instantanés qui nous montre comment vivent des gens qu’on ne connaît pas et qui ne m’ont pas palpité…
Bien aimé les intrusions de Fantômette qui est le lien entre Thomas et son amie, entre Thomas et la liberté, entre Thomas et le rêve, et fait, finalement, le liant de tout le film.
Mais là où Olga m’avait intéressé car on suivait l’histoire de l’Ukraine dans les yeux d’une expatriée, là, on suit la banalité des jours qui passent jusqu’à la fin qui nous fait prendre conscience de tout.
Joli final, donc, mais long pour y arriver…
L'île rouge
Le quotidien de la brigade est détaillé tout du long de l'enquête, vie privée et vie professionnelle se mêlent tandis que les suspects de ce crime haineux se succèdent.
Qui a bien pu brûler Clara ? Et pourquoi est-ce que ce sont toujours les femmes que l'on brûlent ?
La nuit du 12
La nuit du 12
La nuit du 12
On est aussi perdu que les personnages tout au long du film.
La nuit du 12
Film revu le 05 janvier 24
La nuit du 12
Qui a tué Bambi ?
Dans la fôret