Jessica Hausner
Réalisateur
Activité et points forts
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Quelques chiffres
Note moyenne : 5.22/10Nombre d'évaluations : 9
0 Citations 3 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un film qui sort de l'ordinaire à tous les points de vus !
La musique est étrange, aigu comme un son strident insupportable. D'autres parties sont instrumentales, mais jouées de façon étrange (je ne suis pas musicienne mais j'ai rarement entendu cela).
Le rythme est lent, posé et effrayant par moment. Des scènes peuvent se faire silencieusement, sans aucune précipitation d'aucune sorte avec des mouvements de caméras horizontaux.
Quoiqu'il en soit un film peu conventionnel, intéressant à découvrir et qui, malgré une lenteur (aucun jump scare), malgré le réalisme (pas de monstres ou zombies) et malgré les couleurs bien claire et souvent blanche, ce film arrive à me faire peur.
Vais-je pouvoir dormir ? Qui me dit que mes proches ne vont pas changer... comme ici ?
Afficher en entierLa plupart des scènes du film qui se passent dans le laboratoire génèrent une impression de froideur, telle qu'on l'imagine dans ce genre d'endroits. Un détail qu'on note très vite, ce sont les musiques d'accompagnement, des sons grinçants, qui font mal aux oreilles, des bruits bizarres, le tout mettant mal à l'aise et c'est fait pour... Il n'y a pas d'effets spéciaux et le rythme est lent. Finalement tout est tellement bizarre dans ce film qu'on se demande ce qu'il faut en retenir. On imagine que certains laboratoires pourraient se retrouver dans ce genre d'aventures, et on se fait peur en imaginant ça! Et la fin fait froid dans le dos.
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Biographie
Après des études de psychologie, Jessica Hausner intègre la Filmakademie de Vienne où elle a pour professeur Michael Haneke, qui l'engagera comme script sur Funny Games. En 1996, elle tourne son premier court métrage, Flora, primé à Locarno. Trois plus tard, Inter-view révèle le talent singulier d'une cinéaste qui brosse le portrait d'êtres décalés et solitaires. Présenté à Cannes, ce moyen métrage recueille une mention de la Cinéfondation.
Tourné en DV, le premier long métrage de Jessica Hausner, Lovely Rita, est également présenté sur la Croisette, mais cette fois en Sélection officielle. En contant la lente et inquiétante dérive d'une adolescente introvertie, la réalisatrice, dont l'ambition est de "décrire le déséquilibre et l'arbitraire", met en lumière les maux des sociétés contemporaines : solitude, manque de communication et violence. Cofondatrice d'une maison de production, Coop 99, qui rassemble les jeunes talents du cinéma autrichien, Jessica Hausner revient à Cannes en 2004 avec son nouvel opus, Hotel, thriller décalé aux allures de conte de fées.
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