Films - Filmographie

Le film raconte l'histoire de quatre hommes, vers la fin de l'automne, qui fatigués de leurs vies ennuyeuses et de leurs désirs inassouvis, décident de s'enfermer dans une villa pour se livrer à un suicide collectif en mangeant jusqu'à ce que mort s'ensuive. Les quatre acteurs principaux ont gardé leur véritable prénom pour interpréter leur personnage dans ce film.

Source : wikipedia

Lafayette (Gérard Depardieu) est un jeune électricien qui vit à New York, mais il n’en fréquente que trois repères : le Musée de Cire de la Rome Antique, de Flaxman (James Coco) où il travaille, un petit théâtre géré par des féministes, son appartement en sous-sol infesté de rats. Un matin, il remarque dans la rue des individus vêtus de combinaisons blanches, il prend peur alors que ce ne sont que des dératisateurs. Au théâtre, les femmes préparent un spectacle dans lequel il est question du viol d’un homme. Lafayette, mal à l’aise durant ces répétitions, provoque quelque peu les comédiennes qui décident de le violer réellement. Cet acte de violence est accompli par Angélica (Gail Lawrence) qui par ailleurs est amoureuse de lui. Lafayette s’occupe également d’un groupe de vieux : Madame Toland (Géraldine Fitzgerald), une veuve, Mirko (Avon Long), un noir, un anarchiste italien, Luigi Nocello (Marcello Mastroianni). Il les protège contre la faune urbaine en les accompagnant longuement. Lui et ses compagnons vont souvent à la plage sur la rive du fleuve Hudson où ils découvrent le cadavre d’un singe immense en carton-pâte, la carcasse de King Kong, tenant dans ses bras un bébé singe que d’un commun accord ils baptisent Cornélius

Gérard, adepte de moto, est ingénieur dans une usine de Créteil (Val-de-Marne). Quitté par sa femme Gabrielle, acquise aux thèses du MLF, il doit élever seul son petit garçon, Pierrot. Contraint de rentrer chez lui, à la suite d’un chômage technique, il passe reprendre son fils à la crèche et fait alors la connaissance de Valérie. Cette belle puéricultrice, qui s’apprêtait à partir pour la Tunisie avec Michel, un amant occasionnel, accepte de venir vivre, pour quelque temps, dans l’appartement de Gérard, situé dans un grand ensemble de la « ville nouvelle ». Leurs relations sensuelles leur font oublier le caractère désespérant de l’environnement. Le couple se forme. L’enfant est associé à leurs jeux amoureux. Valérie éprouve bientôt pour Pierrot des sentiments maternels, puis sympathise avec Gabrielle, venue leur rendre visite, et avec René, un ami de Gérard. Bien vite Valérie, se rendant compte qu’elle n’est qu’une femme-objet pour Gérard dont la jalousie s'accentue, se révolte et se refuse. Gérard n’acceptant pas cette remise en cause, le conflit est inévitable. Pour se rassurer sur sa virilité, il tente en vain de séduire Benoîte, une voisine. Après une violente dispute avec Valérie, il s’émascule à l’aide d’un couteau électrique.

Michel est un homme qui ne voit pas ce qui l'entoure. Mal dans sa peau, il est dans son petit monde, jusqu'au jour où il tombe sur un étrange porte-clé en forme de visage féminin. Il tombe amoureux de la femme en question.

Sur le ton de la comédie et à travers l'épopée d'un camionneur italien en mission charitable pour le Sahel, un pamphlet contre l'aide dite humanitaire et toujours dérisoire envers les pays dits du tiers monde. "La chose qui me rend fou, c'est la mauvaise utilisation des mots, des sentiments et des causes. Autrefois, on allait en Afrique habillé en spahi, avec des dromadaires, pour faire la guerre. Aujourd'hui ça ne change pas : ce sont toujours des opérations de police mais à la mode."

Paolo a eu un idéal et même un métier, architecte. Mais aujourd'hui, écœuré, insatisfait, il a tout plaqué. Il revoit le moins souvent possible son épouse, qu'il surnomme maintenant "la Hyène", et a l'impression que son chien lui est plus fidèle que ses deux enfants. Il reste désormais seul avec ses angoisses et gagne sa vie en jouant du piano et en chantant dans un bar, auprès de ses amis Aldo et Nicola,- le propriétaire, rongé par la maladie et l'alcool. C'est là qu'un soir il tombe en arrêt devant la sculpturale Francesca, tout juste rescapée d'une aventure éprouvante avec un jeune gourou qui n'avait pas encore atteint le stade de l'abstinence sexuelle. Paolo et Francesca partent ensemble vivre au bord de la mer une aventure amoureuse torride, ce qui exacerbe les pulsions du jeune homme : après que Francesca ait pratiqué sur lui une habile manipulation, il se retrouve victime d'une érection permanente... Mais, contrairement à lui, qui se satisfait de la situation, la jeune femme souhaiterait être libre, aller plus loin. Ainsi découvre-t-elle la tendresse d'une relation différente avec la belle Giovanna ou encore envie-t-elle une voisine qui donne le sein à ses deux enfants. Paolo ne le supporte pas, car il voudrait posséder Francesca entièrement. Le jour où des cigognes en migration font étape devant la maison et donnent à la jeune femme l'idée de les suivre, il la tue en douceur. Il mange un de ses bras puis place le corps mutilé et paré d'un somptueux sari bleu dans le réfrigérateur.

Une étrangeté qui demeure une adaptation du Banquet dans un scénario auquel Monique Canto a travaillé. Le texte est bien entendu fidèle. On trouvera Philippe Léotard en Socrate, Jean Benguigui en Apollodore, Farid Chopel en Agathon et Irène Papas en Diotime. Un film de télévision de 1989, dont on peut voir ici un aperçu malgré la faible qualité des images et du son.

En croisière sur un yacht avec des amis, Liza éprouve l'envie de tout quitter et nage jusqu'à l'île la plus proche. Elle fait la connaissance du propriétaire des lieux, Giorgio, qui vit seul dans une boule de pierre. Ils passent la nuit ensemble. Giorgio la ramène à terre mais Liza revient, tue le chien et prend sa place.

Dans un spectacle forain, Antonio exhibe Maria, une femme au corps et au visage recouverts de poils, qu'il a trouvé dans un hospice. Mais Maria s'éprend de son "dompteur" et désire l'épouser, ce que n'avait pas prévu Antonio. Il l'épouse et le couple gagne de l'argent. Mais Maria, enceinte, accouche et meurt. Son cadavre et celui du bébé sont vendues par Antonio et conservés dans un musée. Jusqu'au jour où Antonio s'avise que sa femme et son fils momies peuvent encore le servir à gagner sa vie. Il les rachète et les exhibe dans les foires.

Alfonso, la quarantaine, épouse Regina, une jeune fille catholique et vierge afin de l’initier au devoir conjugal selon ses désirs. Mais Regina va vite s’avérer insatiable et l’épuiser jusqu’à ce qu’elle soit fécondée, tout comme la reine des abeilles…

Roberto n'est pas un instituteur ordinaire. D'abord, au physique, c'est une sorte de "Pierrot lunaire". Ensuite, il est convaincu de la nécessité de transformer la pédagogie traditionnelle et va s'y employer avec les petits de la classe maternelle dont il a la charge. Avec l'aide de Luca, un handicapé, il se livre à des expériences pédagogiques dont il attend la preuve que ni l'école ni la société ne sont conçues pour l'épanouissement des enfants. Par exemple, il emmène un jour ses élèves à l'usine où travaillent leurs papas : les bambins bouleversent la mécanique bien huilée mise en place par les adultes. Et pour garder intacte leur spontanéité de jeunes êtres encore instinctifs, il préfère les mettre en rapport avec des animaux : il introduit un âne dans la classe. Roberto est amoureux d'Isabella, la mère d'une de ses élèves. Lorsque la jeune femme part en Sardaigne pour y accoucher de l'enfant de Roberto, celui-ci l'accompagne avec tous ses élèves auxquels il fait la classe dans un cinéma désaffecté. Alors qu'Isabella met au monde son bébé, Roberto et Gianluigi, un gamin qui refuse de parler et de s'alimenter, disparaissent dans la mer en se tenant par la main...

Mario Fuggetta, industriel privé, d'origine assez modeste, devrait se considérer un homme heureux; sa fabrique de chocolats fait d'excellentes affaires et il est fiancé à Giovanna, jeune fille de la haute société. Un samedi de la mi-décembre, alors que les devantures sont déjà toutes brillantes des ornements de Noël, Mario refuse de gâcher son week-end en se préoccupant de la faible cadence d'une machine de sa fabrique. Il rejoint Giovanna, dans leur appartement. Dans une poche, il a une poignée de ballons encore dégonflés, qui serviront à sa publicité. Il s'amuse à gonfler l'un d'eux jusqu'à ce qu'il éclate. C'est le point de départ de l'inquiétude de Mario : il cherche le moyen de déterminer le point de rupture d'un ballon de baudruche gonflé, avant qu'il n'éclate. Il est si obsédé par sa question que même la compagnie de sa fiancée ne parvient pas à l'en distraire, d'où dispute entre les deux. Mario sort de chez lui et rend visite à un ingénieur de ses amis, qui ne parvient pas à résoudre son problème. Il décide de rentrer chez lui et, pour se faire pardonner par sa fiancée, achète toutes sortes de choses délicieuses pour le dîner. Mais Giovanna a nettement l'impression d'avoir à faire à un fou et, furieuse, s'enfuit. Mario, toujours en proie à son obsession, dîne seul. Mais il ne sait pas résister à la tentation d'essayer de gonfler le dernier ballon qui lui reste et qui éclate aussi. Il se lève alors de table et, après avoir arpenté, comme un halluciné, son appartement, il se jette par la fenêtre.

Anna et Gordon s'aiment et ont décidé de ne pas avoir d'enfant. Au bal, ils rencontrent un jour Malvina, enceinte de six mois. L'amour naît entre eux trois, fait de mille désirs, de contradictions. Anna attend avec Malvina l'enfant que celle-ci porte. Mais Gordon meurt. Lorsque l'enfant nait, Malvina le donne à Anna, déjà "mère psychologique" et part reprendre sa vie solitaire.

Charles Serking, poète anarchiste et ivrogne, vit dans une banlieue de Los Angeles peu ragoûtante et mène une vie d'oisiveté. On le suit dans ses aventures et rencontres sexuelles. La vie de Serking va prendre un tournant décisif quand il rencontre Cass, jeune mi-ange mi-démon, qui se prostitue dans les quartiers chics et a pris l'habitude de s'automutiler. Ils ont une relation orageuse et trépidante.

(Wikipédia)

Le général George Armstrong Custer, héros des campagnes indiennes, défile dans le décor dévasté du plateau Beaubourg. La cavalerie de l'armée fédérale s'arrête au feu rouge, les éclats des trompettes et de la fanfare se mêlent aux volées de cloches de l'église Saint-Eustache, tandis qu'à l'ombre des palissades, Sitting Bull fume paisiblement le calumet de la paix. Buffalo Bill fait son numéro dans un café-théâtre, Mademoiselle de Boismonfrais tombe amoureuse du général Custer, et le général Terry, pantouflard prudent, soigne ses migraines. Le tout se termine par le massacre de “Little-Big-Horn” dans le trou des Halles, alors que les spéculations vont bon train à la Bourse du Commerce...

L'ingénieur Glauco rentre chez lui et trouve sa femme alitée. Alors qu'il se prépare un repas, il trouve un revolver enveloppé dans un vieux journal annonçant la mort de Dillinger. Il démonte et nettoie l'arme, la repeint en rouge, mime son suicide et tire sur son épouse endormie, avant de s'embarquer comme cuisinier sur un bateau en partance pour Tahiti...

Dora et Cino ont survécu à une étrange «peste» dont on ignore l'origine. Ils trouvent refuge dans une maison au bord de la mer. Lui récupère des morceaux de la civilisation détruite pendant qu'elle s'occupe de leur survie. Il voudrait des enfants car l'humanité doit perdurer. Elle s'y refuse...

C'est d'abord l'immédiat après-guerre italien avec ses cortèges de GI's enlacés avec les jolies natives. Comme à l'écart, dans une belle demeure, vit un couple protégé. Lui est tout occupé à son militantisme communiste. Elle, Eugenia, quoique aimée, est assoiffée d'amour et de liberté et se soucie peu des convenances. Bientôt, elle a une petite fille, Pierra...

Hospice d'avant-garde à l'architecture originale, la Maison du Sourire est soudain mise en ébullition par l'idylle qui se noue entre deux de ses pensionnaires : le toujours séduisant professeur de guitare arabe Andrea qui porte fort beau ses soixante-dix ans et la radieuse blonde Adelina dont la gentillesse fait l'unanimité et qui fut d'ailleurs naguère élue « Miss Sourire »...

A Rome, Benito vit seul dans une chambre en sous-location. Ancien étudiant en philosophie, il se retrouve vendeur ambulant de lessive. Bien qu'il soit fiancé à Luigia, celui-ci ne peut s'empêcher de conquérir toutes les jeunes femmes qui se présentent à lui...

De New-York à Buenos Aires, de Naples à Berlin, Ferreri retrace l'histoire d'un siècle, celle des gens et du cinéma quand celui-ci était réellement populaire. Des épisodes cultes, des films anciens ressurgissent prouvant que le film projeté ne comptait pas autant que le désir d'être devant, de rêver ensemble aux acteurs sur l'écran -lieu de rencontre, on y allait pour (s') aimer et (se) détester, se laver et se réchauffer, dormir et veiller (mettre en veille) le monde véritable...

Amedeo est un jeune homme ordinaire. Un jour, il décide de quitter sa ville natale, dans le nord de l'Italie, pour venir à Rome. Il a une idée en tête : obtenir une audience privée avec le pape Paul VI à qui il a des révélations à faire. La détermination d'Amedeo éveille les soupçons des autorités du Vatican. On le fait donc surveiller par un policier, Aureliano Diaz. Il est ensuite mis entre les mains d'une prostituée, Aiché, censée lui tirer les vers du nez, mais qui s'attache à lui et entreprend de l'aider. Grâce à elle, il rencontre un politicien d'extrême-droite, le prince Donati, qui le recommande au Père Amerigo, un prêtre aux idées modernes...