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Donc, on est d’accord, le noir et blanc est très joli, les comédiens sont impeccables, la bande son est super chouette.
Mais bon, voir une femme souffrir pendant 1h45, c’est moyennement mon délire.
La situation posée, ça évoluerait…
Mais non, on suit Delia tout ce temps à faire bonne figure, maltraitée par son mari, malmenée par son beau-père, dédaignée par une des femmes qui tricotent, méprisée par sa fille, ignorée par ses fils relou…
Ben c’est assez étouffant et je n’ai pas arrêté de penser « barre-toi » pendant tout le film…
Ah, elle a bien une copine qu’elle voit parfois et un vieil amour raté que oh la la t’aurais pu avoir la belle vie mais non, pas de bol…
Tous les mecs sont pareils, y’en a à peine un pour relever le niveau, à part le black.
Bref, très étouffant et appuyé.
Avec une fin, certes, assez jolie, et dans l’idée et dans l’esthétique du film…
Mais qui arrive comme un cheveu sur la soupe, comme si à la fin d’un film de James Bond, tout d’un coup, on comprenait que toute son aventure était pour danser en tutu dans un ballet.
Rien n’amène à cette fin qui, pour moi, n’a rien à voir avec le film…
Et la scène où le mari bat sa femme comme s’ils dansaient, oui, c’est joli, c’est original, mais ça minimise vachement la douleur de la femme battue dont les ecchymoses disparaissent aussitôt. Bon après, vu l’ambiance, je ne sais pas si on avait en effet besoin d’une scène plus dure…
Il reste encore demain
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Les bonnes idées ne manquent pas cependant. Tel un lointain cousin de La vie est belle de Roberto Benigni, on va nous parler d'une thématique forte et grave, des violences faites aux femmes, mais avec un ton léger, décalé, parfois même humoristique. La réalisation emprunte à la comédie musicale pour esthétiser la violence d'une manière assez inédite. Globalement la technique fonctionne bien, avec ce joli noir et blanc, la mise en valeur de la ville, les décors, costumes et l'interprétation au niveau.
Mais j'ai trouvé ça plat. Gentillet. Pas touchant. Alors que le sujet avait pourtant toutes les raisons de me toucher en tant que femme, mais aussi du fait de mon vécu (sans entrer dans les détails : j'ai l'impression d'avoir vu un biopic de mes grand-parents...). Mais j'ai trouvé que ça ne prenait pas. A force de dédramatiser, de pas se prendre trop au sérieux, on finit par ne pas laisser à l'émotion la possibilité d'exister pleinement. Sauf peut-être dans le duo mère/fille, ce qui est ce qui fonctionne le mieux dans ce film, selon moi.
Scénaristiquement, j'ai également déploré le fait que le film ne soit plus très crédible dans sa longueur.
Jusqu'à une fin assez... ratée. Juste ratée.
Il reste encore demain
Ses images en noir et blanc sont travaillées et délicates ; elles permettent de jouer sur les époques présentes dans le film, alternant références classiques (début en format 4/3, absence de couleurs) et modernes (synchronisation des mouvements avec la musique, BO contemporaine).
J'ai été touchée par cette Rome déshéritée d'après guerre et par la galerie de personnages mis en scène : la mère battue, la femme jeune impulsive et pleine d'avenir, les parvenus de la guerre...
Les acteurs sont incroyable, tout particulièrement Paola Cortellesi, qui est aussi la réalisatrice de ce long métrage. Les moments forts ne manquent pas et la fin est superbe !
Il reste encore demain
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On présente une société gangrénée par le patriarcat où les femmes savent/peuvent seulement faire le ménage, la cuisine etc.
Je m'attendais vraiment pas à la fin et je pense que mettre un peu de couleur après l'urne aurait été intéressant.
Ça manquait d'hommes morts.
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