Peter Strickland

Ce film rend hommage à la période giallo du cinéma italien, ces films d'horreur aux couleurs vives. Le concept est original, le résultat est beaucoup moins passionnant, pour ne pas dire ennuyeux. On décroche très vite et on en sort épuisé .

Le cinéma de Strickland est particulier. A la fois envoutant et repoussant, onirique et énervant...Ce film n'échappe pas à la règle. Tout au long du visionnage, le spectateur a envie de tout arrêter, et pourtant, il continue, encore un peu, encore...jusqu'au générique de fin qui lui fait poser plusieurs questions : qu'est-ce que je viens de voir ? je ne sais pas...est-ce que j'ai aimé ? je ne sais pas... Etrange.

Woaw, quel film. On ne s'attend pas à un amour aussi intense mais tellement spécial. Cette façon d'être aimé est surprenante. Ce film m'a tenu en haleine du début à la fin. Il est construit comme une oeuvre d'art avec des intermèdes où on étudie les papillons et les insectes. Ce film est juste woaw.

Par contre, je pense que son sujet peut déranger. Moi j'ai été gêné parfois pour Cynthia. Je n'aurais pas aimé jouer un rôle comme ça tout le temps. Mais elle le fait par amour et c'est beau. Vraiment ce film est étrange. Belle surprise, tant pour son originalité que pour sa perfection artistique à l'image et au son. De magnifique portraits, de magnifiques paysages, de très bonnes idées pour un sujet aussi tabou et spécial.

A voir si vous êtes ouvert d'esprit et tolérant.

Vendu comme un film d’horreur, l’amateur du genre sera forcément déçu. Même si la réalisation ressemble à un film giallio, l’angoisse n’est pas là. Rappelant le film ‘la robe’, le scénario est cependant décousu et n’engrange pas les effets espérés. Dommage.