Commentaires sur ses livres

Ce film est juste incroyable. Le message, les acteurs, les dialogues! La première partie avec le sergent instructeur et ses discours, ses insultes, la prière au fusils ("mon fusils c'est mon vrai copain!) et grosse baleine et son beignet fourré! Le deuxième partie est viscéral, l'ambiance malsaine colle à la peau!

Les images sont belles et déjà construites de façon complexe, le scénario est prenant, mais le fait est que je n'accroche pas totalement. Je préfère le Kubrick psychédélique. Ici, on est tenu par les retournements de situation, on veut savoir où l'intrigue... et les tentatives de manipulation de Humbert, vont mener les personnages, mais je n'arrive à m'identifier à aucun d'entre eux. Et puis je trouve le personnage campé par Sue Lyon un peu étrange, elle alterne sans transition entre attitudes ultra-enfantines et flirts d'adolescente, tout en ayant un physique de jeune femme... Ce n'est pas vraiment crédible. Un film à connaître, mais pas mon préféré de Kubrick.

En fait, j'ai l'impression que soit on connaît la nouvelle de Nabokov et on reconstitue tout ce qui est passé sous silence, soit on ne connaît pas la nouvelle et on est condamné à trouver le film un peu ridicule et mal fichu, avec un Humbert qui fait plus père poule névrosé que véritable amant ou séducteur. Quant au charme sulfureux de Lolita suggéré par l'affiche, je ne l'ai pas tellement retrouvé dans le film... Bref... Je le redis : Kubrick a fait mieux ensuite !

Pas mon Kubrick préféré, mais il faut admettre qu'il est étonnant voire surprenant... de la crise de couple, on glisse dans un conte de Noël qui nous fait osciller entre Venise et les mystères de l'Orient... D'une situation un peu banale, on passe à quelque chose d'étrange et familier en même temps... Il y a de la magie dans l'air, mais une magie assez sombre, et tout se joue sur les symboles. C'est un beau film, mais pas facile contrairement à ce que l'on pourrait croire.

Dur à voir mais très bon film

Mon préféré parmi toutes les dystopies. Il y a une mise en espace et, quelque part, une intuition du futur absolument formidables. On est dans quelque chose de bien plus fort que "Brazil" ou "Gattaca"... Et toujours ces images cryptiques et riches, au-delà même de la mise en espace... Sans oublier, bien sûr, le choix de la musique. Je crois que c'est vraiment la musique, liée à la construction de l'espace, qui rend Stanley Kubrick absolument imbattable et inégalé.

La première partie est un monument de la pop culture des années 70. Le côté choquant et "sadique" du film tend à s'estomper aujourd'hui, mais tout l'aspect imaginaire, l'invention d'un monde, et le fonctionnement des images, en sortent valorisés... On apprécie en fait encore mieux les retournements de situation et l'ensemble de ce chef-d'œuvre, car c'est d'un chef-d'œuvre qu'il s'agit. À connaître à tout prix !

J'étais impatiente de regarder ce film et je l'ai adoré. Une très bonne ambiance s'installe petit à petit dans le film et Jack Nicholson est parfait dans son rôle de psychopathe qu'il devient au fur et à mesure. Shining est un très bon film !

Un film vraiment surprenant, bizarre et dérangeant qui laisse une impression désagréable et qui reste quand même un film excellent.

J'ai adoré la première partie du film que j'ai trouvée excellente et surtout hilarante avec ce passage devenu culte. Quant à la deuxième partie je l'ai aimé aussi mais le ton y est plus dur et plus sérieux. Un film vraiment culte à voir.

Le film a clairement vieillit mais pas les idées. Les théories tiennent encore le coup. Le film est très lent voir trop à mon gout, de fait, je n'accroche pas.

On est au début des années 1960, en pleine guerre froide (la crise des missiles de Cuba n'est pas loin) et Kubrick, obsédé par le risque d'un cataclysme nucléaire décide, en adaptant le roman "Red Alert" de Peter George, d'en faire le sujet de son prochain film. Aidé de son comparse de l’époque James B. Harris, il ingurgite des tonnes de documents divers, le projet traine en longueur et Harris finit par décrocher. Kubrick se tourne vers Terry Southern, un auteur satirique américain afin d’en achever l’écriture. Le scénario prend dés lors un tour très ubuesque, conduit par une seule question: « Quelle est la chose la plus absurde que puisse dire l'un ou l'autre des personnages tout en restant crédible? ». Le résultat sera une comédie noire, guidée à l'écran par trois individus imprévisibles, un général devenu fou cloitré dans une base aérienne, un pilote décidé à poursuivre sa mission coute que coute, et un conseiller militaire, ex-nazi, le Docteur Folamour lui-même, opérant depuis la salle de guerre du président des états-Unis à Washington. A l'exception d'une secrétaire, le casting est quasiment constitué de représentants du genre masculin, lesquels ne peuvent s’empêcher de rouler des mécaniques, s'affrontant comme dans une cour de récréation, et ne cessant de jouer avec leurs armes. La symbolique sexuelle est évidente et rejoint, sous une apparence dramatiquement grotesque, une thématique constante dans le cinéma de Kubrick (en sus de la question du grain de sable, humain ou pas, dans des programmes présupposés infaillibles): le lien entre l'amour et la mort (dans "Lolita", la passion de Humbert s'achevant par le meurtre de Quilty au terme d'un long processus d'autodestruction, ou encore dans "L'ultime razzia", un gangster impuissant déchargeant son révolver sur la femme qui l'a trompé). Ici, Le général Jack D. Ripper victime d'une panne avec sa maitresse, décide d'éviter les rapports sexuels en attendant d'anéantir l'ennemi qui selon lui pollue les fluides corporels. Les métaphores décalées abondent par ailleurs tout du long, depuis l'accouplement entre un avion ravitailleur de carburant et un bombardier qui ouvre le film, jusqu'au pilote T. J. Kong chevauchant la bombe atomique larguée sur l'Union Soviétique, en passant par la machine à coca-cola qui explose, le bras de Folamour victime d'érections incontrôlées, et les explosions nucléaires filmées comme autant d’éjaculations géantes. Si la figure féminine est pratiquement absente, c'est parce que le Dr Folamour, tout comme les généraux Turgidson (turgid = enflé) ou Ripper, sont littéralement amoureux de la mort. Une mort qui, par le biais de la violence du pouvoir, est, pour Kubrick, au centre du fonctionnement de la société américaine. Ramenée aux dimensions d'un jeu absurde (A propos de la grande table ronde occupant le centre de la salle de guerre, celui-ci avait dit: "C'est intéressant parce que cela ressemble à une gigantesque table de poker. Et ce président et ces généraux jouent avec le monde comme avec des cartes."), gagnée peu, à peu par une folie contagieuse, cette farce macabre est portée par un Peter Sellers doué d'ubiquité au jeu fabuleux. A l'origine, le film se terminait (la séquence a été supprimé par Kubrick au moment du montage) par la plus gigantesque des batailles de tartes à la crème jamais filmées. On y voyait, en clôture, le président des États-Unis et l'ambassadeur soviétique construisant des châteaux avec les restes de tartes comme des bébés jouant sur une plage ...

Un film très étrange... un peu trop lent à mon goût et le début est particulièrement étrange (en terme de contexte et de concordance avec le titre du film). J'ai cependant trouvé que les effets spéciaux étaient très bien rendus et que l'histoire de la pierre et de Karl était prenante.

Film d'épouvante/horreur au combien respecté malgré une grande liberté prise par rapport au livre du talentueux Stephen King. Kubrick reste fidèle à lui-même en nous plongeant dans son univers glauquement appréciable et plutôt tenace pour ce qui de certaines scènes qui restent aujourd'hui cultes. La peur est présente et on la ressent à travers un jeu d'images aussi perturbant que angoissant. Le casting est d'une certaine qualité (surtout grâce à Jack Nicholson) même si j'avouerais que je déteste Shelley Duvall depuis la première fois que j'ai vu le film quand j'étais jeunot, son jeu d'acteur m'épuise et me donne envie de martyriser à coup de hache... Pour conclure, ce film (pourtant détesté par Stephen King) reste malgré les années un film tout bonnement culte par sa réalisation exemplaire et son côté glauque géré à la perfection ! Du pur Kubrick !

Je pense que Shining est tout bonnement excellent, non simplement pour le jeu d'acteur de Jack Nicholson qui convient parfaitement à Jack Torrance mais aussi par rapport à la manière de filmer qui nous lance dans l'histoire. Certaines personnes ne vont pas l'avoir apprécier par rapport au livre de Stephen King qui ne démontre pas du tout la même chose car en effet dans le film il y a des choses de changer des scènes rajouter et enlever etc... mais il n'en fait pas moins un film très bon qui est remplie de petits clichés bien trouvé.
Encore une fois il faut s'écarter du livre, dans le film Jack est plutôt considérer comme un fous comparé au livre ou la c'est un gars qui picole, mais bon l'alcool ne fait pas le tout ! et ce manque d'alcoolisme à déplu a Stephen King...

Le film est un peu long à mon goût et en plus le film ne fait pas peur du tout!

je n'ai pas particulièrement aimé ni particulièrement détesté mais l’adaptation cinématographique du livre éponyme de Stephen King est.... raté. Le livre fait peur oui
mais le film non