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L'équipe CineNode
Après un séjour à la Villa Médicis, lieu de résidence et de travail pour artistes sous la tutelle du Ministère de la culture, il réalise en 1995 N'oublie pas que tu vas mourir, chronique désenchantée et romantique d'un étudiant apprenant sa séropositivité, qui lui vaut le Prix Jean Vigo et le Prix du Jury au Festival de Cannes. Acteur à l'occasion, notamment pour Michel Deville (Aux petits bonheurs, 1994), Jacques Doillon (Ponette, 1996) et Philippe Garrel (Le Vent de la nuit, 1999), il signe en 2001 Selon Matthieu, avec Benoît Magimel et Nathalie Baye. Il offre à cette dernière l'un des deux rôles principaux du Petit lieutenant (2005), celui de Vaudieu, commandant de police alcoolique et mentor de Jalil Lespert dans un drame policier âpre aux accents documentaires. Et, c'est tout naturellement que lorsque le comédien réalise son premier long métrage (24 mesures, 2007), il lui offre le petit rôle du patron du peep-show.
En tant qu'acteur, Xavier Beauvois est fidèle à ses réalisateurs. Ainsi, on peut le voir trois fois chez Jean-Paul Salomé (dans Arsène Lupin, Les Femmes de l'ombre et Le Caméléon) et deux fois chez Benoît Jacquot (dans Villa Amalia et en Louis XVI dans Les Adieux à la reine). Toujours dans des petits rôles, il se glisse en 2011 dans la peau de personnages secondaires mais marquants pour les besoins de L'Apollonide - souvenirs de la maison close et De bon matin (le patron sadique de Jean-Pierre Darroussin, c'était lui !). L'année suivante, il est le meilleur ami de Jean-Paul Rouve dans le deuxième film que le comédien met scène, l'émouvant Quand je serai petit.
Côté mise en scène, l'année 2010 marque à la fois une consécration et un tournant décisif dans sa carrière. En effet, cinq ans après son dernier film, Xavier Beauvois revient à la réalisation en présentant au Festival de Cannes Des hommes et des dieux, dans lequel Lambert Wilson et Michael Lonsdale interprètent les membres éminents des moines de Tibhirine, retrouvés assassinés en 1996 en Algérie. Succès monumental, tant critique que commercial (plus de 3 millions d'entrées sur le territoire français), le film obtient le Grand Prix du Jury et, plus tard, le César du Meilleur film.
Après ce triomphe, le réalisateur adapte un fait divers survenu dans les années 70 : deux hommes décidant de voler le cercueil de Charlie Chaplin, dans le but de demander une rançon à sa famille. Benoit Poelvoorde et Roschdy Zem prêtent leurs traits à ces deux malfrats, dans un film intitulé La Rançon de la Gloire.