Répliques

Je suis un homme vulgaire mais je vous assure que ma musique ne l'est pas.

" Sur le papier, ça n'avait l'air de rien. Le début était simple, presque comique. Une pulsation, basson, corps de basset. Un bandonéon rouillé qui miaule. Et ensuite, soudain, haut perché, un hautbois. Une seule note flottant, comme suspendue. Jusqu'à ce que la clarinette vienne la reprendre... et l'adoucir en une phrase de pur délice. Ah ! Ce n'était certes pas un singe savant qui avait pu composer cela. C'était une musique exceptionnelle. Empreinte d'une telle tension, d'un tel inépuisable désir. Il me semblait entendre la voix de Dieu. Mais pourquoi ? Pourquoi Dieu avait-il choisi cet enfant obscène pour instrument ?"

"Médiocres, où que vous soyez, je vous absous. Je vous absous. Je vous absous. Je vous absous. Je vous absous tous !"

"Et ça... c'était Mozart ! Ça, la créature gloussante, le ribaud obscène que je venais de voir vautré sur le parquet !"

" Je vous le dis. Vous êtes le plus grand compositeur que j'aie jamais connu."

Salieri : Laissez-moi parler en votre nom, mon Père. Je parle au nom de tous les médiocres du monde. Moi, je me fais leur champion. Je suis leur Saint-Patron.

Mozart : Pourquoi ne me confie-t-on pas ce poste ?

Chambellan : Mozart, vous n'êtes pas l'unique compositeur à Vienne.

Mozart : Non. Mais je suis le meilleur.

Chambellan : Mozart, une touche de modestie vous sierait mieux.

Salieri : Tout le monde m'aimait. Moi aussi je m'aimais bien. Jusqu'à ce qu'il arrive.