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Suite au premier épisode de La Révolte, adapté du troisième et dernier tome de la saga Hunger Games, que je juge bien fait mais parfaitement inutile au bon déroulement de l’histoire, que l’on aurait pu condenser en un film de deux heures trente voire trois, plutôt que la réalisation d’une césure scindant le dernier tome en deux dans le seul but de reproduire ce schéma classique de structure des teen sagas pratiqués par Harry Potter et Twilight avant Hunger Games, sachant qu’elle était judicieuse pour les deux premières sagas mais inapproprié pour la dernière, en voici donc la seconde partie. Et malheureusement, je ne suis pas beaucoup plus satisfaite du résultat, pour ne pas dire franchement déçue, ayant même préféré le premier épisode à celui-ci alors que ç’aurait dû être l’inverse. Néanmoins, je pense que Hunger Games est portée à l’écran de manière satisfaisante, les trois premiers films étant bons, quoique le premier soft par rapport au roman, l’avant-dernier synonyme de monnaie, et le dernier moyen tirant sur le bof comparé aux autres, d’un point de vue cinématographique. Objectivement, la qualité décline, n’en déplaise aux amoureux de la saga, peut-être due à un manque d’inspiration, qui m’a paru flagrant dans ce film-ci à tous les niveaux ou presque.

Si je l’affirme de manière aussi radicale, c’est également parce que je sais de quoi je parle : je fais partie intégrante du grand nombre de lecteurs ayant dévoré la saga des années avant la sortie du premier film, et que le monde entier ne se focalise sur la trilogie et le projet cinématographique qui en découle. Par conséquent, je me souviens que le dernier tome est celui que j’ai le moins aimé de la trilogie : il était donc logique que les films suivent mon appréciation de chaque tome s’ils respectaient les livres, ce qui n’a pas manqué de se vérifier. Cela prouve, et je suis certaine de ne pas être la seule à le dire, que les films sont de bonnes adaptations puisque je n’ai pas aimé les deux derniers sans pour autant les détester, à l’image du roman, que je considère tout de même bien meilleur et un peu plus plaisant que les deux parties filmiques réunies. Cependant, si les livres sont bien adaptés, les films reprennent les défauts des livres et du dernier en particulier, ce qui n’est pas forcément une bonne chose comme on peut le constater ici, et c’est notamment dans ce cas de figure que l’on parle plus encore d’ADAPTATION, et qu’il aurait été bien plus appréciable que le scénario soit remanié tout en préservant l’essence de la saga littéraire. Parce que le problème fondamental de ce dernier volet réside dans son rythme irrégulier qu’il instaure du début à la fin. Le rythme, et l’exécution du scénario de base, qui sont agonisants et bien mieux travaillés dans le roman, si ma mémoire ne me fait défaut. A cause de ces deux facteurs déterminants mais ratés, je trouve que ce film est le moins bon de la saga, qui jusque-là s’avère bien construite et assez dynamique. Sans mentir, on pourrait parler de gâchis que je n’en serais pas choquée outre-mesure et je ne pense pas que j’exagère, car le potentiel de l’ensemble est presqu’extraordinaire mais très mal exploité.

Je le répète délibérément, mais le rythme du film est tout simplement mauvais parce que certaines séquences sont très longues alors qu’elles ne méritent pas que l’on s’y attarde plus de quelques minutes, et celles que l’on aurait aimées voir s’étirer davantage pour notre compréhension sont précipitées, ce qui confère un côté brouillon et désagréable au film. De plus, les scènes romantiques dont il est entrecoupé ralentissent l’action et ne servent à rien, sachant que l’on peste devant tant de mièvrerie et souhaite qu’elles se terminent le plus rapidement possible à chaque fois que Peeta ouvre la bouche lors de ce que j’appelle les « moments-émotions », paradoxe puisque je n’ai pas été touchée une seule fois par ce que je regardais, alors que ce dernier film est censé être le plus émouvant de la saga, facteur déterminant une nouvelle fois raté. Autant préciser que j’ai failli m’endormir devant, le film peinant à m’intéresser : il n’a pas su capter mon attention, excepté Spoiler(cliquez pour révéler)lors de l’attaque des mutations génétiques assez fidèlement retranscrite à l’écran, bien qu’il n’ait pas été ajouté dans le film ce que détaille le roman à leur propos, comme quoi elles seraient les représentations des anciens participants des jeux que l’on reconnaît grâce à leurs yeux, et l’exécution de Snow. Tout le reste, et je pèse mes mots, n’est que blabla sur fond de remplissage d’un point de vue personnel cette fois, ce que je ne cautionnerai jamais. Le film a été rallongé et il n’aurait pas dû durer aussi longtemps, deux heures vingt pleines étant trop pour ce qu’il nous montre concrètement, car s'il aurait parfaitement développé son contenu, on peut être sûr qu’il aurait rempli son contrat et tenu sur la longueur, ce qui n’est présentement pas le cas, donc une vingtaine de minutes en moins ne l'aurait pas pénalisé, au contraire.

Autrement, si l’on fait l’effort de passer l’éponge sur ces différents points, les quelques autres défauts du film communs à ceux du roman nous apparaissent tels de grosses ficelles, maniant des facilités scénaristiques et des éléments stéréotypés, superficiels et prévisibles. J’inclue dans le terme « prévisible » la réalisation de Francis Lawrence, qui est fade, bien moins inspirée que dans ses autres films et manque cruellement de subtilité : Spoiler(cliquez pour révéler)ses plans en perspective mettent en évidence les morts censées être surprenantes de Finnick et de Coin, tant et si bien que ceux qui n’ont pas lu le roman peuvent l’observer avant l’heure comme mon petit frère, par exemple, qui a su déceler la supercherie et comprendre la construction du film dès le début, faille impardonnable qui aurait pu être largement évitée. Pour revenir sur Lawrence, je suis la première à défendre ce réalisateur, que je considère comme bon, mais il me déçoit ici ; il faut bien une première fois à tout, comme on dit.

Par ailleurs, le triangle amoureux m’a agacée, énervée, fait lever les yeux au ciel quand je ne croyais pas qu’ils étaient exorbités face à tant de niaiserie me rappelant la fin de la saga, no comment ; le développement des personnages est inexistant, aspect qui nous empêche de nous attacher à eux ou du moins de se sentir concerné par leur sort et d’éprouver de l’empathie à leur encontre, ce minimum syndical non exécuté leur attribuant une personnalité interchangeable, hormis pour le trio principal et Johanna, qui n’est pas présente dans le roman ; les péripéties sont par conséquent prévisibles, donc, comme je le dénonce déjà plus haut, et parfois incohérentes dans leur mise en scène ; sans omettre tout le gloubi-boulga politico-dramatique bancal, fil rouge du premier épisode, relégué au second plan au profit de cette romance ridicule dont on se serait finalement bien passé ; la bande-son n’est pas du tout originale et pourquoi ne pas avoir repris la très jolie chanson de L’Arbre du Pendu, chose que je me demande sincèrement car ne comprenant pas l’éclipse d’un élément si important et pour le coup émouvant ; et les dialogues sont mal écrits, les personnages parlant pour ne rien dire. Le peu de fois où ils s’expriment pour faire avancer l’intrigue m’a affligée parce qu’ils ne peuvent s’empêcher de nous sortir de manière compulsive des phrases clichées couplées à de la philosophie de comptoir.

En somme, l’écriture du film en lui-même est ratée, ce qui est dommage car il y avait de quoi faire, et au lieu d’approfondir le contexte politique brillamment mis en place dans le premier épisode, l’équipe du film a clairement brodé autour, histoire de camoufler la qualité relativement pauvre de l’ensemble et sa profonde fadeur.

Le casting est prestigieux, s'offrant les services de Margaery Tyrell et de Brienne de Torth bien qu'on ne les voit que peu à l'écran, et les acteurs sont bons mais aucune performance ne sort réellement du lot : Jennifer Lawrence reste fidèle à elle-même et joue bien, mais de-là à dire qu’elle est une des meilleures actrices de la décennie me fait grandement douter, Josh Hutcherson, que j’avais trouvé très bon dans le premier épisode, est effacé dans le second et s’avère le plus niais du trio principal, Liam Hemsworth est un moins bon acteur que son grand frère et même Julianne Moore, l’une de mes actrices préférées, semble être ici victime de cette panne d'inspiration que j'évoque au tout début de mon commentaire. Le seul qui m’ait un tant soit peu intéressée dans la masse est encore et toujours l’interprète de Snow, éternellement… Glacial. (Ma blague est nulle.)

Enfin, il n’y a absolument aucun souffle épique qui anime le film. Les effets spéciaux sont réussis et les scènes d’action lisibles, le réalisateur ayant déjà prouvé qu’il pouvait faire mille fois mieux cependant, mais je n’ai définitivement pas réussi à me passionner pour ce dernier volet, qui est plat et sans âme, FADE, et l’émotion aux abonnés absents tandis que l’histoire n'avance pas et nous inonde de clichés, alors que le concept de base est excellent bien que pompé sur celui de Battle Royale.

Lorsque je regarde le dernier film qui clôt une saga, je m’attends à ce qu’il soit grandiose et m’éblouisse, me laissant une impression plus ou moins positive de la saga entière, mais tout ce dont je retiendrai de Hunger Games par la suite est un bon début et une fin qui n’est pas mauvaise en soi, mais bâclée et loin d’être à la hauteur des précédents, ce qui est extrêmement décevant en tant que point final d'une aventure que l'on a suivie avec assiduité.

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