Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
Les dialogues sont vraiment prenant, la mise en scène est génial et les acteurs sont fabuleux.
Moonlight
Moonlight
Moonlight
Moonlight
Moonlight
Mais le film avance, et heureusement, car on se laisse vite emporter par l'histoire, qui est à la fois hyper juste et d'une grande subtilité. Il n'y a, à aucun moment un voyeurisme, malsain, que ce soit pour le milieu social populaire qui est montré ou concernant l'homosexualité de Chiron. Il y a une certaine tendresse dans le traitement des personnages qui rend l'ensemble, malgré les nombreux aspects sombres de l'intrigue, jamais misérabiliste, très doux et agréable à suivre. Et cela sans jamais non plus faire basculer l'ambiance, on garde une vraie intensité dramatique et une vraie émotion "sérieuse" tout du long - ce que par exemple Pedro Almodóvar, sur des thèmes similaires, ne fait pas, il bascule systématiquement dans l'humour à un moment.
Il y a également une parfaite maîtrise du rythme. Le film est plutôt lent, car c'est un choix de narration, mais il n'est jamais au grand jamais ennuyant, car il arrive à se renouveler sans cesse. On crée de vraies "étapes" dans la narration, de vraies coupures, puis de vrais rebonds. Le fait de montrer un même personnage à trois étapes de sa vie n'est en rien artificiel, c'est vraiment justifié. Et chaque histoire à une construction remarquable, qui fait qu'elle pourrait presque se suffire à elle-même. Ce film a en fait trois débuts, trois développements de personnages et trois fins. Et c'est toujours pile au moment où on se dit qu'on tombe dans une sorte de "routine" et que le film n'a plus rien à raconter, qu'on nous sort de nulle part une scène remarquable de puissance qui vient relancer toute la mécanique. Je pense par exemple à la scène de confrontation mère/fils quand Chiron est adulte, qui est un bijou. Vraiment.
Ce film m'a aussi bluffé par sa constance. C'est hyper rare un film qui a cette qualité. Je suis incapable de dire laquelle des trois histoires j'ai préférée, elles sont toutes une réussite sur toute la ligne. Vous prenez n'importe quelle scène du film, elle aura le même intérêt que n'importe quelle autre scène du film. Il n'y a strictement rien à enlever. Idem pour les personnages. Qu'ils soient principaux ou secondaires, ils ont tous une vraie densité, ils nous interpellent et nous marquent tous. Et c'est aussi la même chose pour les acteurs. L'interprétation est globalement juste dingue. Que ce soit Mahershala Ali qui a été récompensé, notamment par l'Oscar, alors qu'il n'a pourtant qu'un tout petit rôle, que ce soit les trois acteurs qui jouent Chiron, et même le plus petit (les enfants au cinéma c'est souvent la catastrophe), que ce soit cette surnaturelle Naomie Harris, mais aussi tous les autres. Tout le monde est à sa place, tout le monde est crédible dans son rôle, tout le monde est d'une justesse remarquable dans son interprétation.
Reste donc cette façon de filmer, qui est bien le seul défaut que j'arrive à trouver. Et encore. Car une fois passé le rejet initial, il y a tellement tout qui fonctionne dans ce film, que j'ai réussi à passer outre. Sans apprécier, je ne peux pas dire que ça m'ait dérangé. D'autant plus que d'autres aspects de la réalisation ont pu me plaire. Il y a notamment des jeux intéressants sur les couleurs ou les lumières, notamment dans les scènes tournées de nuit, qui sont généralement assez marquantes. Finalement, dans sa globalité, contrairement à ce que j'avais pu croire dès les 10 premières secondes du film, la réalisation n'est pas si mal.
Moonlight
J'ai aimé ces couleurs à la fois fluorescentes et sombres, l'ambiance douce et morose. J'ai aimé le choix des cadrages, de nombreux gros plan décrivant des détails et des portraits des personnages pour rentrer au plus profond d'eux-mêmes.
Il y a très peu de dialogue. Seul le silence parle vraiment. C'est en cela que les acteurs sont remarquables, leurs moindres petits gestes trahissent leur personnage, nous permettant enfin de les comprendre.
Moonlight
- Bonne interprétation des acteurs en particulier Kiki Layne et Stephan James qui monopolisent la caméra avec brio.
- La musique américaine des années 70 qui vous reste dans les oreilles.
- Les décors, les costumes qui nous immergent bien dans l'époque.
- Un scénario qui se concentre avant tout sur l'histoire d'amour entre Fonny et Tish, deux personnes de couleurs qui s'aiment dans une Amérique des années 70 où les mentalités n'ont guère évoluées et où malheureusement le racisme est toujours bien présent.
Les Moins :
- Manque de précision à certains moments
Si Beale Street pouvait parler
Les flash-backs sont toujours bienvenus dans des réalisations comme celles-ci, avec des histoires sur long terme et un effet de temps recherché. Ils sont bien intégrés à l'histoire.
C'est donc un avis mitigé pour ma part.
Si Beale Street pouvait parler
Si Beale Street pouvait parler
Si Beale Street pouvait parler
Si Beale Street pouvait parler
Moonlight fait partie de ces expériences qui ne ressemble à rien de déjà vu. C'est lent, contemplatif. J'avais l'impression lors du visionnage de regarder l'océan ; il y a toujours des profondeurs cachées à apprécier.
La photographie, l'usage des couleurs et le traitement du son discontinu sont remarquables. Certains cadrages et choix de mises en scène m'ont aussi beaucoup marqués, comme le passage à la plage avec Kevin. Mais le plus fou sont les regards entre les personnages. Franchement, les acteurs sont incroyables. Ils ont tant de petits gestes qui trahissent les personnages, expriment leurs intériorités sans prononcer de mots.
Vraiment, je ne peux que conseiller Moonlight. Le titre lui même explicite bien ce que je pense du film : il est plein de poésie, de sens cachés et fait écho profondément en nous.
Moonlight
un film qui ouvre grand la porte de l'esprit et du coeur
un pur bonheur de voir que pour une fois des gens de couleurs peuvent être sur le devant de la scène sans que les blancs s'imposent
un grand merci pour cette bouffée d'air frais il mérite sa récompense
Moonlight
Moonlight