Guillaume Nicloux
Réalisateur
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Note moyenne : 5.36/10Nombre d'évaluations : 61
0 Citations 22 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Je n'ai pas aimé ce film car je l'ai trouvé trop long, surtout certains passages et l'histoire n'était pas non plus hyper intéressantes pour moi.
Afficher en entierCette adaptation du roman de Grangé n'est pas convaincante. Bellucci, enlaidie par ses cheveux courts fait tout ce qu'elle peut pour tirer le film vers le haut. En vain...D'ailleurs, le roman dont est tiré ce film n'était guère plus satisfaisant. Les chiens ne font pas des chats.
Afficher en entierÇa ne deviendra pas mon film préféré, mais c'est quand même une très jolie découverte. J'ai bien aimé le concept de cette discussion entre les deux personnages, réunis par la mort de leur enfant, et qui s'étale sur 1h30. Le propos n'est pas pollué par des sous-intrigues ou des personnages secondaires qui n'auraient vraiment pas de raison d'être. On se concentre sur l'essentiel et sur les émotions que ça provoque.
Et des émotions, il y en a plein dans ce film. Sa plus grande qualité selon moi. On tire le plein potentiel de ces deux acteurs aussi géniaux l'un que l'autre. Mais aussi de leur personnalité. Le coté un peu beauf de Depardieu est totalement assumé, tout comme le côté cérébral, voire hautain, de Huppert. Je dis ça en toute amitié, dans un cas comme dans l'autre, je les adore.
Gérard est un personnage désabusé et débordant d'une tristesse qu'il se refuse à montrer. Qu'il cache maladroitement derrière des blagues et un détachement vis à vis des évènements. Isabelle est elle un personnage dramatique plus traditionnel. Elle ne cache rien de ses émotions, ni de sa tristesse, ni de son incompréhension, ni de sa culpabilité. Ça la rend purement bouleversante. Vraiment. La scène où elle lit la lettre que son fils a écrit à son père m'a particulièrement touchée et marquée.
Il y a également beaucoup d'émotions dans la relation entre Gérard et Isabelle. Ce couple est certes divorcé, mais ils ont encore une vraie tendresse l'un pour l'autre, qui est parfaitement crédible et qui transpire d'absolument toutes les scènes du film.
Et puis surtout, point qui me semble important, les émotions sonnent toujours vraies. On n'est absolument jamais dans le tire-larme, dans le mièvre, dans le glauque ou le morbide. Malgré le thème purement dramatique, on a réussi à faire un film léger.
L'aspect faussement autobiographique est une idée absolument géniale. Les acteurs jouent des personnages qui portent leurs prénoms, qui sont des acteurs, qui ont une personnalité qui colle à l'idée qu'on se fait d'eux, Gérard a lui aussi perdu son fils. Ça donne un coté décalé, atypique, voire absurde, au film, que j'ai adoré.
Le coté fantastique du film est du coup assez bien amené. Il colle naturellement à cette ambiance décalée. Et je trouve que ça apporte aussi beaucoup à l'intrigue. Ça permet notamment de créer une fin monumentale, que j'ai trouvée tout simplement parfaite. Spoiler(cliquez pour révéler)Franchement, si Gérard et Isabelle avaient rencontré leur fils comme ça, au détour d'un rocher, et qu'on nous avait sortie une explication àlakon pour justifier sa présence (Dieu, faille spatio-temporelle, power of love, ou que sais-je encore) le film aurait été ridicule et pas crédible, et surtout clivant (exemple : si on le justifie par Dieu, les non-croyants seraient pas du tout emballés). Mais là, c'est génial, parce qu'on comprend uniquement ce qu'on a envie de comprendre. Gérard a t-il vraiment vu son fils ou un autre promeneur ? A t-il raconté ça uniquement pour faire plaisir à Isabelle ? Pourquoi il revient vers elle à la fin ? Par amour, par culpabilité de l'avoir laissée seule ou à cause de sa rencontre avec son fils et de ses brulures ? C'est un film à tiroirs, il y a 30 façons différentes de le comprendre. Et quelques soit la façon dont vous le comprendrez, vous aurez toujours raisons, puisque vous l'interpréterez au regard de votre propre histoire.
Bon après, c'est vrai que le rythme du film est très lent. On pourra difficilement dire l'inverse. On aurait pu raconter l'histoire en 30 minutes si on l'avait voulu, mais on a choisit de le faire en 1h30.
Je ne dis pas que c'est forcément pas bien. Au contraire, je pense que les silences ont un vrai intérêt dans la discussion et sont tout autant joués par les acteurs que les phases de dialogues. Ils donnent tantôt un coté triste, tantôt un coté drôle, tantôt un coté tendu au film. Mais ça rend aussi le film très minimaliste, et du coup assez dur à appréhender si vous n'êtes pas habitués à ce genre de cinéma.
Personnellement, plus que le rythme, ce qui m'a dérangé, c'est plutôt l'absence "d'habillage" de ces moments de silences.
Ce n'est pas l'occasion de nous mettre une musique un peu planante. Il n'y en a quasiment pas dans le film. C'est du vrai silence. On n'entends rien.
Ce n'est pas non plus l'occasion de nous en mettre plein la vue avec un paysage de rêve qu'on prendrait un moment pour apprécier. Et pourtant il y avait quoi faire. La vallée de la mort n'est jamais vraiment filmée, elle reste qu'un simple décor d'arrière plan.
On fige simplement le moment. Et ce n'est pas toujours utile.
De même, je n'ai pas vraiment apprécié les blagues redondantes. Que Depardieu dise qu'il fasse chaud une fois ou deux, ok, 15 fois c'est un peu lourd. De même quand Huppert nous fait des crises d'hystérie avec son téléphone qui capte pas.
Afficher en entierJe n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, sans vraiment savoir pourquoi. Je ne sais pas si c'est le côté légende qui arrive trop tard ou les informations qui viennent pêle-mêle sans vraiment d'intérêt. A moins que ce ne soit le casting qui ne va pas. Je le reverrais dans quelques années, peut-être que je l'apprécierais plus. Pour le moment, j'ai trouvé cela trop long pour ce que ça proposait.
Afficher en entierAttention, film ovni ! Les deux artistes-monstres jouent leur propres rôles, les dialogues fusent, les situations s'enchaînent pour notre plus grand plaisir sans qu'un véritable scénario n'existe. Nous sommes bien plus proches du documenteur que de la fiction. C'est jubilatoire..! Dommage que la partie avec les anciens ravisseurs et leur histoire de disparition viennent gâcher notre plaisir ...
Afficher en entierBon…
Le final est sympa.
Mais pour en arriver là, on a droit à une enquête laborieuse, poussive…
Pourtant, y’avait des idées avec cet enquêteur qui passe son temps, débonnaire et écoutant ses enregistrements.
Le problème est que tout le monde est débonnaire, là-dedans, et que ça donne un rythme un peu mou dans lequel ça patasse jusqu’à la révélation finale qui aurait pu ne jamais arriver si un personnage n’avait pas décidé de parler…
Bref, on est content de la surprise de la fin mais ça n’est pas une œuvre majeure…
Afficher en entierJ’ai mis en route ce documentaire sans vraiment savoir à quoi m’attendre.
J’ai découvert les dessous d’une histoire dont j’avais vaguement suivi le dénouement à la télévision.
Marco Mouly m’a accroché direct avec sa gouaille, et par moment j’ai eu l’impression de voir un peu l’histoire des affranchis.
Ces mecs qui brulent la chandelle par les deux bouts…
Afficher en entierComme toujours, très belle performance de Gaspard Ulliel, mais l'histoire ne m'a pas entrainée
Afficher en entierGlauque, ininteressant. je ne vais même pas tenter a argumenter ce "délit" cinematographique.
Afficher en entierUn film riche d’apprentissages et d’émotions !
C’est avant tout le récit d’un deuil, brutal, imprévisible, celui d’un père qui perd son fils dans un terrible accident, aucun parent n’est prêt à perdre son enfant, parce que ce n’est pas dans l’ordre des choses, d’ailleurs, il n’existe aucun mot pour décrire ce drame, alors, il est tout simplement impensable de le traverser, de le subir. On pourrait penser que ce serait larmoyant, pour cause, le postulat de départ est évidemment extrêmement difficile, pour autant, ce n’est jamais le cas, bien qu’il y ait évidemment une certaine tristesse, toujours un peu présente en fond, c’est finalement la vie, qui reprend le dessus, cette force qui surpasse le plus terrible des malheurs, qui donne l’impulsion d’aller de l’avant. Parce que c’est l’espoir, celui de retrouver une petite parcelle de l’être aimé, de le voir survivre en quelque sorte, de pouvoir lui apporter tout l’amour qui a manqué peut-être, de réparer quelques erreurs du passé et de faire la paix avec soi-même, de mettre du baume sur les blessures et d’apporter cette joie de vivre, dans un moment si insupportable. En toile de fond, y est abordé un sujet extrêmement tabou, qui prête à un réel débat, celui de la gestation pour autrui, mais il n’est en aucun cas question de dénoncer ou au contraire, d’inciter, on expose simplement les faits, avec les bons côtés, mais aussi les difficultés qui peuvent en découler, c’est un choix que l’on peut aisément comprendre, celui de devenir parents et les réflexions qui en résultent me semblent d’une importance cruciale. La réalisation de Guillaume Nicloux est fort de justesse, il n’est pas question de choisir un camp, simplement de pouvoir appréhender les décisions de chacun, il met en lumière cette situation avec beaucoup de talent, beaucoup de douceur et j’ai particulièrement apprécié sa façon de voir les choses. Visuellement très simple bien sûr, il aurait pu être tellement sombre, tellement triste, pourtant, il respire la joie de vivre, la lumière y est omniprésente, on reste vraiment dans cette volonté de voir le beau, à travers la souffrance, de retrouver sa respiration, sa liberté d’avancer. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, bien qu’assez simple, sa force est avant tout dans son humanité, dans ses émotions, c’est un récit bouleversant de justesse, qui pose également de vraies questions, sans jamais être militant ou donneur de leçons. Alors, on se prend à cette histoire pleine de douceur, de tendresse, à cette quête de rédemption aussi, à ce deuil impossible, qui prend une tournure bien plus lumineuse, parfois drôle également, on se laisse cueillir, on accueille ce mélange d’émotions qui fait le sel de la vie, avec ses moments les plus durs, autant que les plus beaux. Quant au casting, il est absolument parfait, on retrouve un Fabrice Luchini qui excelle dans ce rôle, Mara Taquin y est absolument bluffante et j’ai beaucoup aimé la présence tout en douceur de Maud Wyler.
En bref : Un film qui parle du deuil, celui impossible d’un enfant, un sujet difficile, qui aurait pu être terriblement larmoyant, à raison, mais qui parvient à s’en détacher complètement, pour se diriger vers une volonté de vivre extraordinaire, à travers cette quête, peut-être insensée, mais porteuse de tant d’espoir, de tant de lumière, que l’on partage finalement un récit fort d’émotions bien sûr, mais d’une positivité extraordinaire !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/10/26/la-petite/
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Aucun évènement prévu
Studios
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