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Commentaires sur ses livres

Julius Avery

Par pwachevski le 8 Juillet 2015 Editer
pwachevski
Ce film me faisait pas vraiment envie, mais comme il y a Ewan McGregor dedans j'étais obligée de le regarder looooool #fangirl

Nan plus sérieusement, ce film m'inspirait vraiment aucune confiance au vu de sa bande annonce boum boum boum, dialogues grossiers et jolies filles court vêtues. Et qu'on se le dise tout de suite, c'est en effet pas un film de gangster très fin. Mais je saurais pas exactement expliquer pourquoi, je trouve que la mayonnaise prend quand même. C'est pas intelligent ou aboutis émotionnellement, mais c'est foutrement efficace. Distrayant et rythmé, il faudrait vraiment que je mente si je disais que j'ai pas passé un bon moment, ni pris un certain plaisir à voir ce film.

Le scénario a strictement aucune originalité. Pendant la première moitié du film du moins. Le petit jeune enrôlé par un vieux caïd de la prison, il se fait embarquer dans un gros braquage, entre temps il trouve une copine et cette amourette niaise va foutre sa merde dans l'histoire : VU, REVU, RE-REVU. Puis les choses semblent se régler au bout d'une heure, à tel point que je me suis demander "pourquoi ça dure encore 40 minutes ?!".
Et c'est à ce moment là que le film a su légèrement se démarquer des autres films du genre, en rebondissant et en proposant une autre intrigue. Une sorte de jeu du qui sera le plus malin entre les différents personnages. C'est prenant, à défaut d'être très juste, parce que bon, l'ensemble est quand même un peu bourrin et les personnages auraient pu être 1000 fois plus travaillés... Mais j'ai aimé l'idée. Qui est globalement bien menée. On signalera aussi que certaines scènes sortent vraiment du lot, notamment la scène final à la fois drôle et un poil touchante.
En parlant de la fin, on la sentait un peu venir, mais là encore, je me suis plutôt prise en jeu, et n'y vois pas réellement un défaut.

Coté réalisation, ce film est pas trop mal. Enfin, il y a rien d'extraordinaire, vous attendez pas à du Polanski, mais il n'y a pas les défauts récurant des films d'actions bas de gamme. C'est une réalisation sans prétention et étonnement sobre, on nous propose des images très brutes et sans effet spéciaux grandiloquents (merci le petit budget). En même temps on a une mise en scène qui cherche a être un minimum originale, on nous montre quelques jolis paysages australiens, et ça suffit largement à mon bonheur pour ce genre de film.
Seul énorme défaut, la BO, qui est totalement quelconque. Ou on la remarque pas, ou on se dit que plus clichée comme chanson on aurait pas pu trouver. On nous met quand même un peu de Bon Iver à un moment, ça rattrape un peu.

Coté casting, ça se gâte sévère également.
Ewan McGregor le vilain caïd de la prison, sans rire, mais même pas une demi seconde j'y crois ! Le type est entouré de mec qui font 20cm de plus que lui et qui font le double de son poids, mais c'est quand même lui le chef sans que rien le justifie ? Nan, pas possible. Heureusement on oublie assez vite cet aspect des choses.... Puis faut aussi dire ce qui est : c'est le seul acteur qui sait jouer dans ce film, alors on va pas trop en dire du mal ! (Et en plus il a presque rejoint le "club des acteurs bad-ass quand ils tapent sur d'autres personnes avec un marteau", comprendra qui comprendra)
Si on oublie son physique qui en impose pas trop et son sourire ultra bright qui colle pas au personnage, qu'on prend en compte que la qualité de son jeu, il interprète à merveille son rôle. Ce qui n'était pas vraiment une évidence, puisque je crois que c'est la première fois de sa vie qu'il joue un "méchant". Et c'est d'autant plus surprenant que le mec joue carrément tout seul. Il est tellement entouré de gens sans talent qu'il y a personne pour réellement lui donner la réplique.
Brenton Thwaites, c'est pas qu'il joue mal... C'est qu'il joue pas. Du début à la fin il fait la même gueule totalement inexpressive. Je pense que c'est le frère caché de Taylor Lautner, ils ont le même talent...
Et puis, Alicia Vikander, sans rire, quelqu'un peut lui payer des cours de comédie ? C'est pas la première fois que je me fais cette remarque, mais juste elle sait RIEN jouer. Qu'elle se fasse draguer, qu'elle se bat, qu'elle pleure ou qu'elle fasse ses putains de courses dans un supermarché, elle est JAMAIS juste.
Si vous êtes un peu maso, faites vous le film en VF. Elle est tellement nulle qu'elle fait encore perdre en crédibilité aux acteurs, qui n'en avait déjà pas beaucoup.
A propos du livre :
Son of a Gun
Son of a Gun
Par Abssynthe le 4 Avril 2015 Editer
Abssynthe
Voilà un petit moment que ce film était dans mes étagères, et si je repoussais toujours le jour où je le verrais, c’était sans doute par crainte d’un gros navet, avec tellement de violence, d’injures et de flingues que l’indigestion serait inévitable. Alors oui, « Son of a Gun », c’est un peu de ça. C’est même là-dessus qu’il se construit. Mais pas que. Parce qu’on n’est pas chez Michael Bay, tout de même.

« Son of a Gun » est un thriller, selon moi, à mi-chemin entre différents genres. C’est en quelque sorte une œuvre « bâtarde », où l’action se mêle parfois de psychologie et de romance –cette dernière n’étant pas souvent ma tasse de thé.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Alors que le relation JR/Tasha m’a assez peu convaincue dans son intérêt en lui-même,
en voyant la fin, on voit qu’il y a de quoi saluer le scénario. Si quelques longueurs se font sentir –qui parfois m’ont valu une vilaine envie d’arrêter le film, notamment vers le milieu– l’intrigue prend un nouveau tournant, original, au fil des minutes. Derrière l’histoire de taulards évadés attirés par l’appât du gain se trouve une vraie réflexion, certes pas franchement poussée, mais bien présente, sur la confiance et sur ce qu’un homme est prêt à faire pour arriver à ses fins. En résumé, si le scénario n’est pas extraordinaire, ni très original, il reste cohérent. Il amène jusqu’à une fin qui restait peut-être prévisible, pour l’un des personnages notamment (quoique, la question n’était pas si cette fin allait survenir pour lui, mais quand et comment. C’est là que se trouve à mon avis le suspense). Mais dans le cheminement, quelques surprises scénaristiques permettent de constituer un tout assez honorable.

Visuellement, le film est plutôt bon. Franchement bon, même. Pas dans le sens où il en envoie plein la vue, mais plutôt, au contraire, dans sa justesse. Julius Avery en a fait ni trop, ni moins. Ici, même pour un thriller tiré vers l’action, pas d’explosions ou de jeu de lumières ridley-scottien. Il y a des flingues, des gros même. Mais rien qu’un réalisme somme toute vraiment correct, au service de l’histoire d’un gosse sorti de prison et qui se laisse entraîner dans la spirale et la manipulation d’un autre qui en a les moyens.

C’est avec plaisir que j’ai découvert un Ewan McGregor en forme. Alors que Brenton Thwaites me paraît (vraiment) faible dans son rôle, surtout dans les débuts du film, McGregor m’a étonnée : en effet, on a l’habitude de le retrouver dans des rôles où la dimension romantique est au moins présente, si ce n’est partie intégrante du personnage. Là, c’est tout le contraire : installé dans le rôle de Brendan Lynch, un taulard hostile à tout ce qui touche de près ou de loin à l’amour, l’acteur écossais nous montre une interprétation juste, et surtout nouvelle, avec son accent australien au début vraiment déstabilisant –me confortant dans l’idée que McGregor est l’un de mes acteurs favoris. Enfin, il ne s’agit pas d’oublier Alicia Vikander ; si elle ne m'avait franchement pas emballée dans les premières dizaines de minutes, elle se lance peu à peu dans un jeu, qui sans être d'une qualité folle, sauve l’interprétation plus que très moyenne de Thwaites. A vrai dire, je trouve que ce dernier n'a vraiment d'intérêt qu'à travers l'étrange conflictualité entretenue avec le personnage de McGregor.

Si la bande sonore ne semble pas avoir fait l’objet d’un travail de recherche très poussé, elle remplit honnêtement son rôle pour un film de ce genre. Parfois (trop) discrète, jusqu’au point de se faire oublier, elle reste néanmoins au service de l’action et de l’intrigue, ni plus ni moins. Cependant, la musique du générique, "Enter One" de Sol Seppy, et que l'on retrouve à certains moments du film, est elle un véritable bijou. Notamment sur la fin, je la trouve particulièrement adaptée, la tessiture presque éthérée de la chanteuse apportant un décalage agréable avec la violence globale du film.

En résumé, « Son of a Gun » est, selon mon humble avis, un film qui, s’il n’est pas très original dans le concept, reste honorable, avec un jeu d’acteur hétérogène, un bon visuel et un scénario très correct. Malgré ses défauts, il se laisse regarder avec plaisir, à condition ne de pas trop en attendre.
A propos du livre :
Son of a Gun
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