Reinaldo Marcus Green

Sans être passionnée de tennis, ni même avoir jamais regardé un match, ce film fut pour moi une très belle découverte. L'histoire est très touchante et bien racontée, les personnages sont bien construits et très bien interprétés, et surtout le tout est accompagné d'images et de musiques bien choisies.

En somme, je conseille ce film à un public très large. Il véhicule des messages positifs dont chacun devrait s'inspirer avec douceur et force à la fois.

Très beau film !!! Je ne connaissais pas les détails de la vie et de l'enfance des sœurs Williams mais grâce à ce long métrage j'en sais beaucoup plus à présent ! Bravo à tous les acteurs(trices) à commencer par Will Smith qui est juste parfait dans le rôle du père entraineur qui avait tout planifié et qui peut paraitre surprotecteur et légèrement envahissant envers ses filles mais tout ce qu'il fait il le fait pour elles, quitte à parfois ne pas prendre forcément les bonnes décisions, un grand bravo également à Saniyya Sidney et Demi Singleton dans le rôle des jeunes Venus et Serena Williams !

Certes ! Ce film n'est pas exempt de défauts, ça serait mentir de dire que certains passages ne m'ont pas parus plus longs que d'autres, mais dans l'ensemble on se laisse embarquer par l'histoire et on ne peut que se prendre d'amitié pour les deux futures plus grandes joueuses de tennis de tous les temps et pas forcément besoin d'être fan de ce sport !

C'est sûr, c'est un film que je reverrai un jour avec plaisir !

Même si le ras le bol des films biopics sortis en masse ces dernières années est bien présent , même si le tennis n’est pas votre sujet de prédilection, ce film se regarde sans déplaisir mais aussi sans surprise.

Un film très interessant sur la naissance des soeurs Williams grâce à leurs parents

Même sans connaître le tennis, on ne peut pas passer à côté du nom Williams. Celui des deux sœurs qui ont marqué le sport. Je ne connaissais pas leur histoire, mais j'ai quand même été touchée par ce film. Les deux jeunes filles qui jouent Venus et Serena sont excellentes et accompagnées par Will Smith elles apportent quelque chose de spécial au long-métrage. Ce film est un biopic vraiment bien réalisé et en ce penchant davantage sur le détail, on remarque qu'il n'est pas tant éloigné de la réalité. Les sœurs Williams sont au sommet aujourd'hui et il est intéressant de découvrir comment elles en sont arrivées là.

Kingsley Ben-Adir excellent dans son rôle.

J'ai aussi aimé la place faite à Rita Marley et l'insistance sur les sacrifices qu'elle fait pour Bob.

Après je trouve que sans connaître l'histoire de la Jamaïque ou du panafricanisme/rastafarisme c'est un poil compliqué d'accès, enfin on perd un peu de sens (est ce que je maîtrisais ces concepts ? Of course, I am an ✨aggregative historian✨). Et c'était peut être un peu long sur les passages de compos des musiques (sans doute parce que je ne suis pas une ✨aggregative musician✨).

Après étant donné mon attrait pour les biopics, je suis un bon public pour ce type de film ...

Je n’ai pas accroché plus que ça avec ce film. Comme tous les biopics, c’est intéressant d’en apprendre plus sur certaines sphères de la vie de personnes célèbres. Pour autant, j’ai trouvé que des dimensions importantes de l’artiste étaient très peu abordées voire survolées et que certains événements majeurs ont été bâclés. Pour autant, le jeu des acteurs n’est pas à critiquer dans ce film.

Un biopic passionnant et touchant !

Il est souvent bien difficile de faire un biopic sur la vie d’un artiste, les attentes du public sont généralement grandes et il est aisé d’en décevoir une partie, pour ma part, je suis friande du genre, celui-ci ne déroge pas à la règle, d’autant plus qu’il a été construit avec une grande intelligence. Le plus difficile lorsque l’on parle d’un artiste est de vouloir résumer sa vie, autant que sa carrière entière, en si peu de temps, ici, on a choisi de se focaliser sur une période en particulier, bien que l’utilisation de flashbacks, vient nous éclairer sur son enfance, ainsi que sa jeunesse, le tout, parvenant à être finalement assez complet sur le sujet. Pour autant, on s’attarde plus spécifiquement à l’époque où Bob Marley, ainsi que son entourage, ont subi une tentative d’assassinat, directement à leur domicile et à tout ce qui se déroule ensuite, la remise en question qui en a suivi, son départ de son pays, pour sa propre sécurité, mais aussi pour retrouver le second souffle dont il avait besoin, pour trouver l’inspiration, loin de la colère, mais surtout du traumatisme inhérent à cette attaque. C’est également la mise en avant d’une des périodes de l’Histoire les plus troubles pour la Jamaïque, deux partis politiques qui s’opposent, qui ont conduits le peuple à une véritable guerre civile, alimentée elle-même par des gangs qui prennent de plus en plus de pouvoir, une véritable poudrière, prête à exploser à tout moment, une atmosphère difficile donc et particulièrement oppressante qui plus est. La réalisation de Reinaldo Marcus Green est en totale adéquation avec ce biopic, il a su mettre en lumière la richesse absolue de la vie de cet artiste, son amour pour la musique, mais aussi pour son pays, il n’était pas aisé de le faire en si peu de temps, pourtant, les choix me semblent tout à fait judicieux. Visuellement, c’est une petite pépite, le contraste entre la violence d’une époque et la lumière inhérente à ce pays, ses paysages, est des plus frappants, c’est à mon sens, ce qui fait l’une des forces de ce métrage, nous immergeant dans une ambiance tout à fait unique, à l’authenticité ô combien marquante. En ce qui concerne le scénario, il a été intelligemment pensé, bien que simple dans le fond, il a su aborder la vie de cet homme de manière complète, sans jamais qu’il n’y ait de lourdeur, bien que la période soit courte, elle est fondamentale dans la vie de cet artiste, nous proposant finalement une lecture extrêmement riche de sa vie dans son entièreté. C’est un récit extrêmement fort qui nous est partagé, qui nous permet de comprendre sa relation à sa culture, à ses croyances, mais aussi à l’importance de sa famille, même s’il possède quelques zones d’ombres, on sent qu’il était guidé par l’amour et par cette volonté extraordinaire de paix, loin de n’être superficiel, c’est réellement un message qu’il souhaitait porter au plus haut. Quant au casting, il est des plus performants, je suis bluffée par la prestation de Kingsley Ben-Adir et celle de Lashana Lynch n’a cessé de me toucher.

En bref : Un biopic qui a eu l’intelligence de s’attarder sur un pan précis de la vie de cet artiste, un moment fondateur de sa carrière, qui permettra finalement d’explorer une grande partie de son histoire, que ce soit celle de son pays, à une époque plus que troublée, mais aussi de l’inspiration pour son travail qui en a découlé, nous faisant partager un récit passionnant et très touchant !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/03/19/bob-marley-one-love/

Ce biopic prend le parti de se concentrer sur deux années déterminantes de la vie de Bob Marley, entre 1976 et 1978, de la tentative d’assassinat dont il est victime à l’enregistrement de son album phare « Exodus ».

Consensuel, le film ne prend pas de risques et ne se démarque pas par son originalité, s’en tenant au plus bel héritage que l’artiste aura laissé au monde : sa musique.

Prédominante tout au long du film, sa musique nous enveloppe, envoûte, et empreigne l’intrigue de cette aura singulière, à la fois puissante et apaisante, qu’était celle de Bob Marley.

Une Jamaïque déchirée en toile de fond, ces années marquées par une ascension fulgurante permettent d’investir l’envers du décor, l’intimité derrière le succès.

Sa démarche spirituelle « Rastafari »

est largement explorée, ainsi que son histoire et les êtres qui l’ont peuplés, dans les bons comme les mauvais moments.

On appréciera la mise en lumière de son épouse, interprétée par Lashana Lynch, femme de l’ombre, courageuse et obstinée, pilier sans laquelle rien n’aurait été possible.

La performance de Kingsley Ben-Adir est à saluer. Il parvient à incarner l'état d’esprit « Rastafari » et à reproduire les mimiques et la diction de Bob Marley avec beaucoup d’authenticité.

Définitivement habité, porté par une force supérieure, mu par sa foi en l’amour et en « Jah » le messager devient le message et la légende prend vie.

L’ensemble est entendu mais efficace et on passe un agréable moment, bercé par le reggae.

Je le conseille vivement à celles et ceux désireux de mieux cerner ce personnage quasi mystique et de profiter de ses meilleurs morceaux !

Je classe le film en liste bronze car, dans sa globalité, je l'ai trouvé bien fait et assez distrayant. Plus que distrayant même, le film est catchy, une fois lancé, on veut connaître la suite de histoire. Malgré ses 2h15, j'ai été presque déçue qu'il prenne fin si tôt, j'aurais aimé voir le reste du parcours grandiose de ces deux championnes, ou au moins l'entrée en parcours professionnel de Serena. Sincèrement, j'ai passé un très bon moment.

Mais malgré ça, j'ai beaucoup de choses à redire sur ce film, qui est très loin d'être un coup de cœur. Et comme souvent avec les biopics, j'ai du mal à comprendre qu'il y ait à ce point eu un succès critique. Que le grand public soit séduit, c'est une chose. Que des professionnels du cinéma, qui ont vu infiniment plus de films que vous et moi, se fassent encore avoir par des ficelles aussi grosses, s'en est une autre.

En vrai, j'en ai juste raz le bol des biopics au cinéma. On en a vraiment trop fait ces dernières années, la personnalité change mais les constructions tire-larmes restent les mêmes. C'est devenu le passage obligé des réalisateurs qui veulent des prix, d'autant plus quand comme ici on arrive à y rattacher la thématique politique de comment une famille noire, issue d'un milieu défavorisé, a su s'imposer dans un sport de blancs privilégiés. On aurait pu faire la même sur Lewis Hamilton en Formule 1 - je parie d'ailleurs que dans moins de 10 ans ce film existera. Si la thématique est importante, je ne la remets pas du tout en cause, on ne peut s'empêcher de se dire que le film coche un peu des cases, à des intentions trop visibles pour se faire mousser sur les remises de prix.

Par ailleurs, j'ai un rapport compliqué au tennis, en ayant fait plusieurs années, sans avoir ni talent ni passion pour ce sport. Le film évoque un peu (pas assez) la technicité de cette discipline, il montre aussi (sans le dire) l'ennui total que représente un entraînement de tennis, fait essentiellement de pratique jusqu'au dégoût de gestes répétitifs. Ce n'est pas du foot où même sans grand niveau, vous vous amusez au moins avec des copains, ce n'est pas un sport fun, c'est un sport solitaire, ou vous vous battez surtout contre vous et votre propre discipline. BREF, vous aurez compris que ce film a plutôt remué des choses négatives chez moi. Mais au-delà de l'anecdote personnelle, je regrette que le film n'exprime pas cela avec plus de force. Quand on fait face à des enfants stars, qui plus est dans un domaine aussi exigeant, ce n'est pas vraiment, ou pas totalement au moins, le rêve des enfants, car c'est un sacrifice énorme, c'est beaucoup le rêve de leurs parents. Le film ne questionne pas assez, seulement très superficiellement, cet aspect des choses.

Le père Williams prend d'ailleurs beaucoup de place dans le film. Trop de place même. Il éclipse les filles, dont le ressenti et l'opinion n'est presque jamais sollicitée ni exprimée, et entretenant aussi l'idée que derrière une femme qui réussit, il y a un homme et pas juste elle-même. Et entre les deux filles, Venus éclipse Serena. On ne s'intéresse quasiment qu'à Venus, et a son parcours quasiment sans embûche, alors que le parcours plus chaotique de Serena, toujours le second choix, celle qu'on laisse dans le vestiaire, me semble infiniment plus intéressant, cinématographiquement parlant, mais aussi pour le message d'espoir qu'il porte. Quoi qu'il en soit, même sans graduer l'intérêt de chacune des filles, j'aurais voulu savoir ce que Serena pouvait bien ressentir dans de tels moments, et on ne me l'a jamais dit. Je trouve a ce titre la construction du film maladroite.

Et ça déteint sur l'interprétation et la réception critique du film. Car finalement qui a été le plus primé pour ce film, même si on a surtout retenu son coup de sang aux Oscars ? Bah c'est Will Smith, qui joue le père. Alors non, évidemment, il ne joue pas mal, et c'est le genre d'acteur qui a une telle carrière derrière lui qu'on peut pas dire que ce n'est pas mérité qu'il reçoive enfin des gros prix d'interprétation. Mais son rôle, ici, reste assez basique. Ce n'est pas le biopic à la transformation impressionnante, il a pas pris ou perdu 15 kilos, il a pas 5 h de maquillage, il a pas appris une langue étrangère ou le piano pour jouer le rôle. Il ne tape même pas dans une balle de tennis de tout le film ! Je trouve sa prestation d'acteur infiniment moins engageante que celles des deux filles, Saniyya Sidney jouant Venus et Demi Singleton jouant Serena, qui jouent bien, mais ont une vraie prestation sportive en plus. J'ai même été plus touchée par Aunjanue Ellis, jouant la mère. On la voit peu, mais quelle justesse, subtilité et émotion quand elle prend la parole Spoiler(cliquez pour révéler)la scène où elle s'engueule avec son mari dans la cuisine, à la limite de la séparation, elle vole totalement la scène à Will Smith.