Répliques

On commence le jeu, les retardataires sont éliminés ! Le premier qui obtient un total de 1000 points gagne un véritable char d’assaut. Sacrés veinards. Tous les jours le classement vous sera communiqué par ce haut parleurs là, et chaque jours la personne qui sera classée dernière devra porter la mention « Âne » sur un carton accroché dans le dos.

Nous on joue le rôle des très très méchants qui aboient sans arrêt et qui donnent des ordres en hurlant, ceux qui ont peur perdent des points. Dans trois cas on peut perdre le total des points acquis : premièrement, tous ceux qui se mettent à pleurer, deuxièmement, tous ceux qui demandent à voir leur maman, et tous ceux qui se plaignent d’avoir faim et qui demandent un goûter : aucun goûter !

Et on a vite fait de perdre des points parce qu’on a faim. Pas plus tard qu’hier, j’ai moi-même perdu 40 points parce que j’ai cassé les pieds à tout le monde pendant une heure pour avoir de la marmelade. À la confiture d’abricot. Lui à la fraise. Ah, euh toutes les sucettes sont interdites, c’est pas la peine d’en réclamer on en donne pas, on les mange toutes. Hier, j’en ai mangé une vingtaine. J’ai un de ces mal de ventre. Mais je me suis régalé.

Ça valait le coup. Excusez moi de vous fausser compagnie mais aujourd’hui on joue à cache-cache et si j’y vais pas, je vais m’faire engueuler.

Dans la souffrance, c'est beau de croire au soleil pendant la nuit.

On a le devoir du bonheur, d'être heureux.

On doit essayer.

Avoir le droit de crier que la vie est belle.

Bonjour, bonjour Princesse !!

"- J’oubliais de vous dire que...

- Que quoi ?

- Que j’ai une envie de vous faire l’amour, que vous ne pouvez pas imaginer. Mais je ne le dirais à personne. Surtout pas à vous, là. Il faudrait me torturer pour me le faire dire.

- Dire quoi ?

- Que j’ai envie de faire l’amour avec vous et pas qu’une seule fois. Je voudrais le faire et le refaire. mais je ne vous le dirais jamais. Si je perdais la tête je vous dirais que j’ai envie de faire l’amour avec vous devant cette maison pour toute la vie."

Guido Orefice et Dora

Quand on me prononce, je ne suis plus... Réponse, le silence.

"Rien n’est plus nécessaire que le superflu."

Guido Orefice à Dora et Giosuè Orefice

Giosue : Pourquoi les juifs et les chiens ne peuvent-ils pas entrer papa ?

Guido : Ben, ils ne veulent pas de juifs ni de chiens dans le magasin. Chacun fait ce qu'il veut ! Il y a une boutique là, une quincaillerie ...

Eux ce sont les Espagnols et les chevaux qu'ils ne font pas entrer. Et machin ... , le pharmacien, précisément hier, j'étais en compagnie d'un ami, un Chinois qui possède un kangourou : "Non, les Chinois et les kangourous ne peuvent pas entrer ici !"; ils lui sont antipathiques.

Giosue : Mais nous, nous laissons entrer tout le monde !

Guido : Non, dès demain, nous l'écrirons nous aussi. "Entrée interdite aux araignées et aux Wisigoths"

Giosué : T'étais où ?

Guido : Bah j'étais , je te l'ai dit je finissait une partie de belotte, tu le sais bien.

Giosué : Avec nous ils font des boutons et du savon.

Guido : Des ? Mais qu'est-ce que tu racontes ?

Giosué : Ils nous brûlent tous dans un four.

Guido : Mais qui ta dit ça ?

Giosué : Un monsieur qui pleurait comme un enfant, il a dit qu'ici il faisait des boutons et du savon avec nous.

Guido: (* tape des mains en rigolant) Giosué mais tu t'es fais avoir . TU t'es fais avoir , encore une fois , c'est pas vrai et moi qui pensait que tu étais un garçon vif d'esprit , intelligent .

Des boutons et des savonnettes , avec des gens ?Non mais tu te rends compte un peu de ce que tu dis ,il manquerait plus que ça hahaha et toi tu as cru ? Oh (* Guido rigole )

T'imagine demain matin la, je me lave les mains avec Bartoloméo ,alors un bon savonnage et que la je me boutonne avec Francesco , allez hop .

Oh , bon sang de bonsoir regarde-moi ça , j'ai perdu Giorgio ! Ça serait un homme là ce bouton là ? Hein ?

(Guido rigole toujours) Ah ils t'ont bien eu , tu t'es fait rouler dans la farine . Des boutons et du savon ! Et puis qu'est-ce qu'ils t'ont dis d'autre ?

Giosué : Qui nous font cuire dans un four, tous.

(Guido rigole)

Guido : Ils nous font cuire dans un..

Giosué : Ils nous brûlent dans un four.

(Guido continue de rigoler)

Guido: Ils nous brûlent dans four. Ah mais qu'est-ce qu'ils t'ont raconter , alors la ils peuvent te faire gober n'importe quoi , c'est fou ça. Le fourneau à bois moi je connais mais le four à homme moi j'ai jamais vu ça ! Hein ? Oh tiens zut j'ai plus de bois, c'est rien t'as qu'a prendre cet avocat là et allez hop ! Oh il brûle mal cet avocat, il est un peu vert. T'as vu ça, un peu la fumée qu'il dégage ? T'imagines ça, non mais Giosué des boutons et du savon et puis quoi encore? Enfin, parlons un peu de chose sérieuse , demain matin moi je dois disputer une course en face contre les très très méchant...

Giosué : Non je veux rentrer à la maison maintenant , j'en ai assez.

Guido : Tout de suite ?

Giosué : Oui tout de suite.

Guido : La regarde, il pleut des cordes tu vas attraper 40 de fièvre !

Giosué : Je m'en fiche je veux rentrer à la maison

Guido : Ah très bien, tu veux rentrer à la maison on s'en va . Bon bah je vais prendre mes affaires et puis on y va . C'est bien .

Giosué : On peut s'en aller ?

Guido : Comment ça si on peut s'en aller ? Bah bien sûr , tu crois aussi qu'ils nous gardent de force peut-être ? Alors là ça serait un comble !

Oh non ça c'est la meilleure, bah non non on s'en va , on fait les valises. On rentre, je ramassé les affaires. C'est dommage parce qu'on était en tête, et puis si on se retire, ils vont nous remettrait jamais la liste . C'est pas grave, ça sera un autre petit qui gagnera le char d'assaut à ta place.

Giosué : Il y'en a plus des petits, je suis le seul.

Giosué : Comment ça il y"a plus de petits ? Mais c'est plein de gosses, il y'en a partout de la marmaille .

Giosué : Où est-ce qu'ils sont ?

Guido : Je te jures , tu poses de ces questions . Ils sont cachés c'est le jeu de ne pas se montrer. La je t'aides à être sérieux.

Giosué : Je comprends rien à ce jeu moi, combien de points on a nous ?

Guido : Euh, six cents quatre-vingt sept ! Je te l'ai déjà dit mille fois , de toute façon quel importance puisqu'on s'en va, on est les premiers mais puisque tu veux rentrer.

Giosué : On est vraiment premier ?

Guido : Mais oui on est premier, je te l'ai déjà dit non ! On est en tête mais puisque tu veux t'en aller on s'en va. J'ai vu le classement pas plus tard qu'hier, enfin quel importance on rentre.

Salut Bartoloméo on s'en va avec Giosué. On rentre on en a marre, salut. Ah oui mais dis-moi, il est terminé le char d'assaut , alors vous allez le mettre en route , n'oubliez pas de nettoyer les bougies avant de le faire tourner parce que c'est important et mettez bien le starter surtout, non parce que le canon se coince entre les chenilles et la mitrailleuse , c'est beau le canon c'est magnifique . N'oubliez pas d'enlever le frein à main avant de partir parce que bon , bah nous on va c'est Giosué qui veut s'en aller oui. Bon bah on aurait pu rentrer en char d'assaut mais bon ça fait rien on prendra l'autobus qu'est-ce que tu veux faire .Allez salut on y va, au revoir, merci à tous, salut les gars, merci, on en à marre on se taille ! Salut ! Allez dépêches toi Giosué on va rater le bus. Au revoir tout le monde. Giosué allez hop ! Dépêches toi un peu !

Giosué : Il tombe des cordes, je vais prendre froid et attraper la fièvre !

"voilà mon histoire, voilà le sacrifice que fit mon père"

"Regarde les tournesols comme ils s’inclinent au soleil, mais quand tu en vois un dans un champ qui se penche un peu trop, c’est qu’il se meurt, tu peux en être sûr. Tu es en service mais tu n’es pas en servage. Servir c’est l’art suprême, Dieu est le premier serviteur. Dieu est au service des hommes mais il n’est pas l’esclave de l’humanité."