Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré
sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités
pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous
limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez
également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du
cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités
spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le
bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers
cinématographique.
9 septembre 2004. Le présentateur vedette du JT de CBS, Dan Rather, et sa productrice Mary Mapes plongent dans la tourmente… La veille, les deux journalistes ont diffusé un reportage dans l'émission-culte 60 Minutes II particulièrement compromettant pour George W. Bush : le président aurait tenté de fuir ses obligations militaires entre 1968 et 1974. Pire encore : il aurait bénéficié d'appuis familiaux et politiques pour échapper à la guerre du Vietnam. Mary Mapes et ses enquêteurs avaient réuni à la hâte des témoignages et des documents inédits, jugés solides. À l'approche du duel entre Bush et Kerry pour la présidentielle, cette affaire pouvait avoir un impact non négligeable sur l'issue du scrutin. Mais en l'espace de quelques jours, l'opinion publique et les médias ont cessé de s'intéresser au passé militaire de Bush. En revanche, Mary Mapes et Dan Rather sont dans l'œil du cyclone : les documents présentés dans l'émission sont des faux. Tout à coup, l'équipe de 60 Minutes est accusée de faute professionnelle et d'amateurisme. Mary Mapes finit par être licenciée et Dan Rather est contraint de prendre sa retraite anticipée. L'intégrité et l'indépendance de la presse ont-elles encore leur place dans les salles de rédaction ?
Je vous avoue qu’en allant voir ce film entièrement basé sur des complots politiques j’avais peur de trouver ça long, voir très long…. Mais ce ne fut pas le cas ! L’ensemble est très dynamique, tout s’enchaîne sans s’appesantir sur des tergiversations interminables mais tout en nous donnant assez d’informations pour que l’on soit bien au clair de la situation. La partie investigations est particulièrement intéressante et j’ai vraiment apprécier voir les journalistes se démener pour essayer de trouver des témoins et des preuves pour faire leur reportage.
Les acteurs sont très convaincants. On a Robert Redford assez touchant dans le rôle de Dan Rather, un présentateur mythique aux USA et Cate Blanchett qui semble être faite pour ce rôle de femme forte et intelligente.
Les personnages passent tout le film à se débattre pour faire valoir la vérité et j’ai trouvé cela assez bien fait. La complexité de la situation est très bien retranscrite puisque au bout d’un moment, même pour le spectateur, la frontière entre réalité et mensonge commence à se brouiller. Une frontière qui restera irrémédiablement floue puisque bien que le film clame l’innocence de Maggie il est adapté d’un livre qu’elle a elle même écrit donc (s’en vouloir me faire l’avocate du diable) on peut une fois encore se poser la question de la place de l’objectivité dans tout ça.
Ce film a néanmoins un gros défaut. C’est le cliché même du drame à l’américaine. J’entends par là qu’on a le droit à pas mal de gros plans au ralenti sur des visages émus accompagnés de violons. Je vous jure. Il manquait plus que le noir et blanc et on avait la totale. Et ça dure pendant la quasi-totalité du film avec l’apothéose à la fin bien sûr. Cette artillerie lourde de kitsch est déployée dans le seul but d’émouvoir le spectateur mais je lui préfère largement la simplicité d’un bon jeu d’acteur et mes yeux sont restés on ne peut plus secs !
C’est donc un film intéressant avec de bons éléments mais qui se vautre malheureusement dans des choix de réalisations aussi fins et délicats qu’un éléphant dans une salle de bain (je sais, c’est pas comme ça qu’on dit mais je me rappelle plus de la bonne expression ! ). A noter qu’il s’agit du premier film de James Vanderbilt à la réalisation, ceci explique peut être cela, il fera mieux la prochaine fois
Synopsis
9 septembre 2004. Le présentateur vedette du JT de CBS, Dan Rather, et sa productrice Mary Mapes plongent dans la tourmente… La veille, les deux journalistes ont diffusé un reportage dans l'émission-culte 60 Minutes II particulièrement compromettant pour George W. Bush : le président aurait tenté de fuir ses obligations militaires entre 1968 et 1974. Pire encore : il aurait bénéficié d'appuis familiaux et politiques pour échapper à la guerre du Vietnam. Mary Mapes et ses enquêteurs avaient réuni à la hâte des témoignages et des documents inédits, jugés solides. À l'approche du duel entre Bush et Kerry pour la présidentielle, cette affaire pouvait avoir un impact non négligeable sur l'issue du scrutin. Mais en l'espace de quelques jours, l'opinion publique et les médias ont cessé de s'intéresser au passé militaire de Bush. En revanche, Mary Mapes et Dan Rather sont dans l'œil du cyclone : les documents présentés dans l'émission sont des faux. Tout à coup, l'équipe de 60 Minutes est accusée de faute professionnelle et d'amateurisme. Mary Mapes finit par être licenciée et Dan Rather est contraint de prendre sa retraite anticipée. L'intégrité et l'indépendance de la presse ont-elles encore leur place dans les salles de rédaction ?
Afficher en entier