Réponses au commentaire de DrunkenSailor
Une remarque? Un conseil? Une question? [email protected]
Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
Ooookay. La réputation n'est pas volé, c'est un chef d'oeuvre.
On commence par applaudir bien fort la prestation saisissante de Joaquin Phoenix, sans qui le film perdrait toute sa maestria puisque celui-ci est pour ainsi dire tout seul a l'écran pendant deux heures. Et dieu que ce personnage méritait une interprétation de cette trempe.
Je le trouve vraiment très vrai. Un être humain de la plus profonde sensibilité qui soit, abattu par la perte de son être cher et comblant cette sensibilité, ce manque d'affection par un comportement qu'on peut juger de sale, obscène, a l'opposé de qui il est.
Et le plus intéressant est le contexte dans lequel il existe. La société semble être devenu un lieu de solitude extrême ou les rapports humains sont un luxe que les gens ne prennent plus le temps de s'offrir, ou l'on passe par une agence pour faire écrire ses lettres celles-ci devenant parfaitement impersonnel, où les gens préfèrent avoir un ami en la personne d'une IA qu'un être de chair et de sang, car celui ci sera parfaitement conforme a nos attentes et nos besoins, notre quête de la perfection, du confort ultime a mené a notre déshumanisation. Et le film plonge donc dans une profonde mélancolie.
Le film traite plusieurs sujet et il le fait bien, le premier étant bien entendu, sobrement : l'amour.
Qu'est ce que l'amour, ou sont ses frontières, est il dépendant des barrières physiques? Peut on aimer d'amour une personne qu'on ne peut voir ni toucher?
On traite bien-sur l'amour sous un angle spécifique lié a la marginalité de cette romance, mais on traite également le bagage habituel, jalousie, trahison, perte de l'être aimé, isolement..
Le deuxième sujet majeur est la véracité des sentiments de Samantha, son évolution, que faire de son potentiel illimité..
Et le dénouement mêle les deux avec une maestria, une poésie incroyable.
Her est un film d'une grande finesse, d'une grande profondeur et d'une incroyable force. A travers la relation d'un humain et d'une machine il comprend ce premier comme peu de film le font, dans tout ce qu'il a de rêveur déchu, de poète incompris, tout simplement d'être humain. Incontournable.
Afficher en entier