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Commentaire de Im-a-Sassenach

Le Conte de la Princesse Kaguya


Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique d'un film d'animation que je souhaitais voir depuis fort longtemps déjà, j'ai nommé l'oeuvre-testament du grand réalisateur japonais Isao Takahata, Le Conte de la Princesse Kaguya.

Je ne vous cacherai pas que, si j'ai entre autres autant tardé à voir ce film, c'est en raison de sa technique animation pour le moins... particulière qui m'avait pas mal brusquée en visionnant la bande-annonce il y a de cela bien des années déjà. Et pourtant, dès les premières minutes du long-métrage, c'est que ce qui m'a séduite d'emblée. Je sais, je suis un être étrange... Personnellement, je suis tombée amoureuse de la façon dont les images prenaient vie telles des peintures ancestrales qui se réveilleraient de leur long sommeil pour nous raconter une poignante histoire d'autrefois. Car en effet, la légende de Kaguya est considérée comme la plus ancienne au Japon. Ce serait même elle qui justifierait l'existence du Mont Fûji, ou la montagne la plus sacrée de ce pays ! Une chose est sûre, j'ai été fascinée par la façon qu'Isao Takahata a choisi pour donner corps à ce conte aussi somptueux et envoûtant que triste et désarmant. Au niveau de l'animation, de la musique traditionnelle sélectionnée, de la technique employée pour exprimer au mieux la nature profonde des personnages, leurs sentiments, et captiver l'audience, rien à redire : ce film est un pur chef d'oeuvre.

Pour ce qui est de l'intrigue et des protagonistes en soi, je me suis instantanément attachée à la figure phare de Kaguya, cette princesse de cœur éprise de liberté, de simplicité, dont l'unique désir est de ne faire qu'un avec le monde qui l'entoure et qui possède l'immense sagesse de percevoir et d'apprécier pleinement la beauté de toute chose. Ce film nous fait indéniablement passé un magnifique et vibrant message sur la valeur immesurable de ce qui justement ne s'achète pas, à savoir l'amour incommensurable d'un père et d'une mère, la chaleur d'un sourire, d'une amitié, la tendresse et le réconfort d'un premier amour et surtout l'importance fondamentale de notre libre-arbitre. Tout au long du film, Kaguya va aller à l'encontre de ses souhaits les plus ardents par souci de rendre heureux son père adoptif qui a absolument voulu l'élever au rang presque de déesse sur Terre et toutes ces effroyables concessions vont finir par la briser, ainsi que notre cœur au passage. Je préfère vous prévenir, ce conte n'est pas une fable à la Disney où tout se termine pour le mieux - et après tout, j'ai envie de vous dire que ce n'est justement pas cela que l'on attend d'un film Ghibli ou d'animation japonaise en général, cet happy ending à l'américaine qui finit par résolument nous bercer d'illusion à la longue. Le dénouement de Le Conte de la Princesse Kaguya vous laissera au contraire une saveur particulièrement douce-amère dans la bouche et vous vous retrouverez avec le besoin irrépressible de crier tout votre soûl sur votre écran de télévision (ou d'ordinateur/portable/tablette, vous choisissez le média que vous voulez pour pouvoir visionné ce film, tant que vous le regardez) comme si cela pouvait arranger quelque chose. Néanmoins, ce que je retiendrai de ce film, c'est la magistrale leçon de vie qu'il nous donne : soyez en harmonie avec la Nature, montrez lui à quel point le bonheur qu'elle vous procure vous importe et elle vous rendra votre amour au centuple, prenez conscience d'à quel point l'innocence immaculée de votre enfance et les liens qui vous unissent à vos proches sont précieux, ne trahissez jamais votre être intérieur. Cela semble assurément plus simple à dire qu'à faire, je vous l'accorde, mais il est cependant vital de respecter ces principes à mon sens.

Pour conclure, je dirais qu'Isao Takahata a ici clôt sa carrière sur une superbe note de douceur et de majestuosité juste inouïe. 14 ans après son dernier film en date à l'époque, à savoir Mes voisins les Yamada (que je n'ai toujours pas vu par ailleurs, je sais, je devrais avoir honte, mais Netflix va m'aider à remédier à cela, encore une fois), et au bout de 40 années de réflexion et 8 de production pour mettre en oeuvre ce projet somme toute pharaonique, je peux pour ma part affirmer que Le Conte de la Princesse Kaguya valait définitivement la peine d'abattre tout ce dur labeur. Ce long-métrage est un petit bijou d'humanité que je ne suis pas prête d'oublier de sitôt. Merci du fond du cœur M. Takahata pour l'héritage inestimable que vous laissez derrière vous.

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