« Du coup, je me dis que c’est pour des tas de raisons différentes qu’on est comme on est. Et qu’on les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d’où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayez de se sentir bien quand on les fait. Je crois que si un jour j’ai des enfants, et qu’ils se sentent mal, je leur dirai pas qu’il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d’autres trucs du même genre - ça changerait rien au fait qu’ils se sentent mal. Et même s’il y a des gens qui sont plus à plaindre que toi, ça ne change pas grand chose au fait que tu te sentes mal ou pas. C’est comme ce que ma sœur a dit, un jour que j’étais à l’hôpital depuis déjà un bon bout de temps. Elle a dit qu’aller à la fac, ça l’inquiétait vraiment, mais que vu la période difficile que je traversais, elle se sentait vraiment débile d’être comme ça. Alors que moi, je vois pas pourquoi elle se sentait débile. Moi aussi, à sa place, j’aurais été inquiet. Et très franchement, je crois pas que ce soit pire pour moi que pour elle. C’est peut être une bonne chose de relativiser, mais des fois, je me dis que l’essentiel, c’est d’être vraiment là. Comme à dit Sam. Parce que c’est normal de ressentir des trucs. Et d’y faire face en restant soi-même.»

- Pourquoi les personnes gentilles choisissent de sortir avec des personnes qui ne valent pas le coup ?
- Nous acceptons l’amour que nous pensons mériter.
- Peut-on leur faire savoir qu’ils méritent mieux ?
- On peut essayer.

-"Pas du tout", tu peux lire en premier ?
-Ok. Chapitre 1. Survivre à votre prof fasciste qui a besoin de rabaisser des enfants pour se sentir mieux. Cela va nous être utile, les gars. On devrait le lire.

Je sais qu'il y a des gens qui refusent de voir ce qui nous arrive, des gens qui oublient ce que c'est d'avoir 16 ans dès qu'ils en ont 17. Et je sais que nos histoires vieilliront avec nous et que nos photos seront un jour toutes racornies et qu'on deviendra à notre tour parents d'adolescents. Mais pour l'instant ce ne sont pas encore des souvenirs, c'est ce qu'on vit.

Nous acceptons l’amour que nous pensons mériter.

Tu sais ce que c’est un partisan ? C’est un partisan de la vie. On est le parti de la vie contre le parti de la mort. Et Olga c’est ma vie. Et Dolores c’est ma vie. N’oublie jamais ça Pétra : on tue des hommes, mais on est du coté de la vie.

Mon père m'a toujours soutenu que je n'étais qu'un bon à rien. Tu n'es pas la première qui me dit le contraire; mais tu es la première que je crois.

"-Tu crois qu'on sera grands un jour?
-Chais pas."

- Quand j'évoquerai tout ça, c'est pas de la compétition ou du spectacle que je me souviendrai, mais de vous bande de tordues...
- Pareil !
- Pareil !
- Pareil...

- Je ne veux pas que vous bagarriez. Vous êtes Becca et Chloé. Ensemble ça fait Bloé. Et un petit coup de Bloé c'est top !

- Y'a votre accent qui ressort là, c'est de l'intimidation ? On a gagné la deuxième guerre mondiale !

- Elles ont touché l'ensemble des spectateurs, elles m'ont touchée moi, John !
- Je ne sais pas qui ne vous a pas touchée Gail, mais ça, c'est une autre histoire...

Tu crois qu’ils vont faire du mal à mon nounours ?

Nono (le petit garçon) : - Tu la connais la sanson du bain ?
L'infirmière : - La chanson du bain... Non je connais pas, la chanson du bain c'est quoi ?
Nono : - À la claire fontaine...

(L'infirmière, aux soldats)
- C'est ça votre travail ?

Pompier : Je n'ai vu personne de plus gradé que moi dans cette enceinte !
Garde a vous! ... Ce que vous faites est indigne !!

(À la gare, les soldats prennent le nom des enfants, qui seront ensuite envoyés à Auschwitz)
- Il s’appelle comment ton papa ?
- Papa.

- Tu dois vivre Jo, tu m'entends ?

" C’est pas des morts qu’il faut avoir peur, c’est des vivants... "

« Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir continuer sans avoir un ami. J’avais l’habitude de tenir très facilement sans, mais c’était avant de savoir ce que c’était d’avoir un ami. »

I don't know if I will have the time to write any more letters because I might be too busy trying to participate. So if this does end up being the last letter I just want you to know that I was in a bad place before I started high school and you helped me. Even if you didn't know what I was talking about or know someone who's gone through it, you made me not feel alone. Because I know there are people who say all these things don't happen. And there are people who forget what it's like to be 16 when they turn 17. I know these will all be stories someday. And our pictures will become old photographs. We'll all become somebody's mom or dad. But right now these moments are not stories. This is happening. I am here and I am looking at her. And she is so beautiful. I can see it. This one moment when you know you're not a sad story. You are alive, and you stand up and see the lights on the buildings and everything that makes you wonder. And you're listening to that song and that drive with the people you love most in this world. And in this moment I swear, we are infinite.

Docteur Burton dit qu'on ne peut pas choisir d'où on vient mais qu'on peut choisir où on va. Je sais que cette phrase n'est pas une réponse à toutes les questions mais elle m'a aidé à prendre un nouveau départ.

Ne sois pas triste... On se reverra, je te le promets...

Chacun de ces mots me ramène toujours le temps d’un instant vers elle, et pour quelques minutes, quelques heures nous sommes encore ensembles.

« C’est comme si t’étais un morceau de moi Sarah, le meilleur morceau de moi. »

Tu ne m’impressionnes pas tu sais. Sous tes grands airs de j’ai tout vu, tout connu, rien ne m’atteint... Je pense que tu meurs de trouille. Je pense que tu vaux beaucoup mieux que ce que tu veux montrer.