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Les commentaires de Eparm12

Commentaire ajouté par Eparm12 2023-11-19T21:32:40+01:00
Vu aussi

Je suis sortie de la séance perplexe. C’était vraiment le sentiment qui dominait chez moi tant je ne savais pas quoi penser de ce que je venais de voir. Quelque temps plus tard, je peux dire que j’ai été déçue.

Le Garçon et le héron, c’était un des films que j’attendais le plus parce que, comme énormément de gens, j’aime beaucoup le studio Ghibli et j’ai toujours envie de découvrir/revoir les œuvres de Miyazaki. Il y a des films de lui que j’adore absolument (Princesse Mononoké en tête, Nausicaa, Chihiro…), d’autres qui ne m’ont pas convaincue (Le Château dans le ciel, Porco Rosso, Le Vent se lève…), alors je partais plutôt confiante pour Le Garçon et le héron même si je n’avais aucune idée de ce qu’allait être le film (je ne me suis spoilé qu’une affiche, c’est pour dire). Très vite, on comprend que ça va être un voyage initiatique et ce bien différent de Chihiro, ce qui est une très bonne chose, mais, comme les trois quarts des spectateurs je pense, la seconde moitié du film m’a perdue.

La première partie, Spoiler(cliquez pour révéler)jusqu’à ce que Mahito parte avec le héron voir le « forgeron », est géniale et magnifique, j’ai adoré : c’est lent, ça laisse à l’histoire le temps de poser ses fondements et de se dérouler tranquillement, avec le Japon en guerre en toile de fond. Mahito m’a immédiatement fait penser à Ashitaka, alors forcément, je l’ai tout de suite bien aimé et j’ai eu de l’empathie pour lui : le film s’ouvre sur Spoiler(cliquez pour révéler)l’incendie de l’hôpital où se trouve sa mère, ce qui en fait une scène très forte et marquante, ponctuée par une très belle animation d’une superbe fluidité. Cependant, pour revenir sur l’animation, j’ai été déçue de ce côté-là parce que j’avais imaginé qu’on aurait droit à une animation, comment dire, évoluée, tout en gardant l’ADN de Miyazaki/Ghibli. Là, je n’ai vu aucune évolution notable alors qu’on est en 2023 : on reste sur les bases, qui sont de très bonnes bases, mais on ne voit rien de nouveau, Spoiler(cliquez pour révéler)sauf peut-être les scènes de l’incendie, où il y a une explosion de l’animation. Hormis ces scènes, on ne sort pas des sentiers battus, et si on ne connaissait pas la date de sortie du film, on aurait pu aisément croire qu’il date de l’époque de Mononoké. Ce n’est pas un défaut en soi que je pointe, simplement une donnée qui aurait pu apporter autre chose, quelque chose d’innovant. Je comprends parfaitement que Miyazaki n’ait pas cherché à adapter son animation, mais ça aurait vraiment pu ajouter une autre dimension à son film à ce niveau-là. Est-ce que c’est dommage ? Je ne sais pas, en tout cas, ça reste très joli à regarder, mais il n’y a rien de transcendant, et les décors sont également jolis, mais j’aurais aimé qu’ils soient encore plus travaillés. Ah, et la musique est splendide.

Bref, pour revenir au scénario, la première partie est limpide, clairement définie, et on la suit avec intérêt pour ma part. Je me répète, mais il y a vraiment des scènes que j’ai trouvé marquantes, à la fois dérangeantes et belles, qui instaurent une ambiance unique, comme effectivement Spoiler(cliquez pour révéler)l’incendie au tout début du film, quand le héron prend la première fois la parole, quand Mahito est recouvert de crapauds, quand Mahito se frappe le crâne à l’aide d’une pierre, quand la maman de Mahito sur le canapé dans la tour fond et se transforme en eau/matière visqueuse, vraiment, c’était un réel plaisir de la regarder, que ce soit du point de vue de l’histoire ou du visuel. Mais une fois dans le monde d’en bas, je vais l’appeler comme ça, commence un étrange voyage qui a un but, Spoiler(cliquez pour révéler)retrouver Natsuko, jusque-là, tout va bien, mais ensuite, on se perd dans un délire presque mystique Spoiler(cliquez pour révéler)avec le « grand maître », le monde qu’il a créé, le roi perruche

Personnellement, c’est ce que je disais au début, en sortant de la séance, je n’ai rien compris. Pour moi, la seule métaphore compréhensible, que j’ai perçue, c’est celle Spoiler(cliquez pour révéler)du deuil. J’ai lu des explications sur Internet qui disent que ce serait une métaphore du studio Ghibli, qui cherche un successeur à Miyazaki, du process artistique de Miyazaki, sa manière de faire de l’art, de le créer Spoiler(cliquez pour révéler)(comme Natsuko qui va accoucher d’un enfant, lui, il accouche de l’art, en gros), et donc qu’il y a une très grande part autobiographique dans ce film, mais ça ne m’a pas du tout parlé. Pour moi, j’ai juste vu quelque chose de décousu, un autre monde dont on tarde à comprendre sa nature, et encore, on ne sait pas si on a bien compris les tenants et aboutissants à la fin avec les explications, des personnages qui sont introduits sans qu’on sache ce qu’ils viennent faire là Spoiler(cliquez pour révéler)(le roi perruche en première ligne, mais Himi et le grand maître ne sont pas mieux), et un dilemme dont on ne comprend pas la finalité. Spoiler(cliquez pour révéler)Le grand maître veut que Mahito devienne son successeur, et Mahito a la présence d’esprit de refuser. OK, et alors ? Est-ce que ça nous émeut ? Est-ce que ça provoque une quelconque réaction si ce n’est de l’étonnement ? En tout cas, j’y ai été hermétique. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir ouvert mes chakras et d’avoir cherché à comprendre pendant tout le film ce que je regardais Spoiler(cliquez pour révéler)(peut-être que j’ai échappé au pire, parce que rappelez-vous : « Ceux qui cherchent à comprendre périront »). De manière totalement surprenante et sûrement erronée, j’ai eu la mauvaise impression d’être passée du visionnage d’un Miyazaki à celui d’un Terrence Malik. Par ailleurs, il y a beaucoup de scènes/clins d’œil qui rappellent les autres films du réalisateur Spoiler(cliquez pour révéler)(les petites créatures blanches ressemblent aux esprits de la forêt dans Mononoké, une des mamies ressemble à Yubaba dans Chihiro, la scène où l’escalier s’effondre m’a fait penser à Chihiro, et on pourrait continuer longtemps comme ça). C’est à la fois rigolo et en même temps, ça fait très « je recycle mes propres films ». Je ne crois pas du tout que ce soit la volonté du réalisateur, mais peut-être que c’est quand même un poil exagéré.

En somme, je ne suis pas certaine que ce film soit à destination d’un public d’enfants (à moins que les enfants aient d’autres chakras qui leur permettent de mieux comprendre les choses, c'est possible), et je pense qu’il faut connaître un minimum l’histoire de Miyazaki et du studio pour bien appréhender le film, ses niveaux de lectures et ses références. Et c’est là que ça me pose problème : on perd le côté universel que j’attends d’un Miyazaki, où tout le monde peut s’y retrouver d’une manière ou d’une autre. Après tout, pourquoi pas, mais je trouve ça très dommage. La qualité est indéniable, mais le fond ne m’a pas convaincue.

PS : le film s’appelle Le Garçon et le héron en français, et c’est une traduction bien loin du titre original japonais que je ne cautionne absolument pas, Spoiler(cliquez pour révéler)parce qu’il laisse à penser que la relation Mahito/le héron est le cœur du film, alors que pas du tout, même si tout commence avec le héron qui parle à Mahito. Et donc ça m’a biaisée et j’ai aussi été déçue par cet aspect, car je m’attendais à suivre tout le long une certaine dynamique, mais ça n’a pas été le cas.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-08-26T17:29:03+02:00
Bronze

J’ai vu des commentaires (pas ici, mais ailleurs) très désobligeants vis-à-vis de ce film, commentaires que je peine à comprendre. Certes, je pense qu’on est tous d’accord pour dire que ce n’est pas le film de l’année, que c’est loin d’être un chef-d’œuvre, mais ce n’est pas un mauvais film pour autant, ou alors on n’a pas la même définition d’un mauvais film – ce qui est entendable et respectable, mais parfois, il faut bien reconnaître que c’est la mauvaise foi qui parle.

Personnellement, j’ai passé un bon moment devant, je me suis laissé porter par ce que je voyais, donc on part relativement bien. La réalisation est maîtrisée, elle n’est pas novatrice ou quoi, mais elle fait le job, en nous proposant une vision intimiste et en mettant en valeur la beauté des paysages et des couleurs, la reconstitution est soignée. Encore une fois, on n’est pas sur quelque chose qui réinvente le cinéma, mais c’est techniquement juste. La lumière, les quelques jeux d’ombre et la photographie sont très beaux, c’est très joli à regarder. Je ne sais pas si c’est ma résolution qui était mauvaise, mais si ce n’est pas le cas, le léger grain de l’image est appréciable, ça m’a rappelé les films des années 60-70-80 et ça nous plonge encore plus dans l’ambiance de l’époque, ça donne un certain charme désuet à l’image. Finalement, quand on se rappelle que c’est François Ozon derrière la caméra, on comprend pourquoi la réalisation est quand même réussie et nous fait aisément remonter le temps, avec en prime une très bonne bande-son, qui cependant manque parfois de subtilité. Ça, c’était pour la forme technique pure.

Concernant les acteurs, le casting est bon et les deux acteurs principaux crèvent l’écran, surtout lorsqu’ils sont ensemble : ils ont une alchimie folle, c’est un duo/couple qui fonctionne très bien et on croit à leur idylle, enfin moi, j’y ai cru. Leurs interprétations sont brutes, sans concession et donnent un sentiment d’authenticité, ils sont tous les deux talentueux, et je ne suis pas certaine qu’il y en ait un qui ressorte forcément, même si on se place du point de vue d’Alex, donc Alex apparaît plus longtemps à l’écran et bénéficie de plus de scènes fortes. J’ai beaucoup aimé cet aspect-là, ainsi que la légère sensualité qui transparaît à l’écran, mais le problème – qui n’est peut-être pas un problème quand on part du principe que le film s’attache à montrer leur histoire – c’est que tout ce qu’il y a en dehors de cette idylle est superficiel, pas assez creusé et/ou pas intéressant.

La mère de David aurait pu être un personnage fort : Spoiler(cliquez pour révéler)on comprend qu’elle est légère, mais que c’est une façade, qu’elle est encore très affectée par le décès de son mari, mais il n’y a pas grand-chose d’autre derrière. Idem pour les parents d’Alex, qui ont une dynamique pour le coup intéressante, que ce soit entre eux ou avec leur fils, une communication inexistante tristement crédible, mais qui n’évolue pas, Spoiler(cliquez pour révéler)et l’histoire de l’oncle ne mène pas à grand-chose. Spoiler(cliquez pour révéler)Pareil pour le travestissement d’Alex. La scène est très émouvante, puis vachement comique, mais on ne voit pas trop ce que le travestissement apporte, ce qu’il vient faire là concrètement. Quant aux réflexions abordées par le film – le fait qu’on aime l’image qu’on se fait des personnes qu’on aime, entre autres – auraient pu être encore une fois intéressantes si elles n’étaient pas juste évoquées dans un dialogue vers la fin, sans qu’on cherche à explorer ces pistes qui ne restent que de belles phrases vides.

Le personnage d’Alex est hyper touchant dans sa relation avec David, on a énormément d’empathie pour lui, notamment grâce à la performance incarnée de l’acteur, mais on ne comprend pas bien Spoiler(cliquez pour révéler)son attrait pour la mort, qui d’ailleurs est rabâché en long, en large et en travers sans aucune subtilité. En revanche, l’inspiration pour David est évidente : pour moi, c’est un James Dean version Ozon, et il m’a touchée parce que son dilemme a fait écho en moi, c’est peut-être le personnage le mieux écrit du film. Kate est sympathique, mais le prof de français est caricatural, et on oublie très rapidement l’éducatrice d’Alex, qui n’apporte rien si ce n’est rythmer de manière artificielle la partie policière du film.

Ce qui m’amène à parler de cet aspect policier. La manière dont on alterne entre le passé et le présent est efficace, c’est une mécanique implacable qui donne envie de connaître la fin, mais la justification tombe un peu à plat. Peut-être que je minimise l’acte d’Alex, mais je ne m’attendais pas à ça, j’ai eu un sentiment de « tout ça pour ça ». Ce n’est pas excessivement mal fait ou mal pensé, mais ça manque cruellement de puissance à mes yeux, j’aurais voulu être bouleversée alors que je n’ai été qu’émue, donc je n’ai pas trouvé ça fort, Spoiler(cliquez pour révéler)sauf la scène où Alex danse sur la tombe de David. Néanmoins, et c’est ça qui est paradoxal, c’est que ça marche en termes de rythme, même si ça manque de consistance. Par contre, je persiste et je signe, mais je déteste le procédé de la voix off, et comme d’habitude, je n’ai pas du tout aimé la voix off dans ce film, lourde et maladroite.

Bref, des défauts, il y en a, mais l’idylle est crédible et portée par deux acteurs talentueux, et comme la forme suit, j’ai malgré tout apprécié ce film à l’écriture bancale – certains dialogues laissent à désirer – qui enfonce des portes ouvertes et propose des réflexions non abouties qui auraient gagné à être approfondies.

PS : Certains disent que c’est un Call Me By Your Name du pauvre et/ou qu’il y a d’autres inspirations qui prennent le pas sur l’histoire, mais personnellement, ça ne m’a pas du tout dérangée parce que je n’aime pas Call Me By Your Name (oui, oui) et qu’on s’inspire toujours du travail des autres pour son propre travail. C’est quand l’inspiration prend des allures de plagiat ou qu’elle est fade qu’elle me pose problème, mais ça ne m’a pas gênée ici, j’ai quand même eu le sentiment de voir la patte du réalisateur. C’est peut-être parce que je n’ai eu aucun mal à me détacher de Call Me By Your Name, étant donné que je ne porte pas ce film dans mon cœur.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-07-28T21:24:47+02:00
Vu aussi

Je vais sûrement aller à contre-courant, mais je ressors déçue de la séance.

Comme tout le monde ou presque, j’attendais ce film avec impatience : Barbie, je l’adore, surtout dans les dessins animés Barbie que j’ai regardés en boucle durant mon enfance, donc moi qui ai pourtant d’habitude un fort esprit de contradiction (à tort, je sais), je me suis laissé entraîner par la hype autour de ce film. Qu’on s’entende : c’est globalement bien fait, mais je suis très mitigée.

Je passe rapidement sur la bande-son, qui est très bonne, avec d’excellents titres originaux, sur les chorégraphies façon comédie musicale, qui sont marquantes, sur le visuel de Barbie Land, très propre, et la réalisation, assez efficace. Les couleurs sont au rendez-vous, l’humour aussi, il fonctionne assez bien, et il n’y a pas à dire, Margot Robbie EST Barbie, il n’existe pas de meilleure actrice pour le rôle. Seulement voilà, Ken est encore meilleur. J’adore Ryan Gosling, et dans ce film, il vole la vedette à tout le monde, notamment à Barbie. C’est bizarre de dire ça comme ça, mais il est limite trop bon dans son rôle. Lui aussi EST Ken : il est juste parfait avec son jeu et sa plastique, et il efface Barbie grâce à l’écriture (mauvaise, par ailleurs) du film, qui le met bien plus en avant, ce qui est très ironique quelque part, quand même. Or, le film s’appelle « Barbie », et même si j’aime Ken et qu’il y a toute sa place, je ne devrais pas ressortir de la séance en n’ayant en tête que des scènes où il est présent, littéralement la star. Je ne m’explique pas vraiment ce déséquilibre dans l’écriture, à part peut-être que le film voulait éviter de trop verser dans le manichéisme et la caricature, ce qui est tout à son honneur, mais on a donné trop de scènes importantes à Ken et pas assez à Barbie. Et aussi, je trouve que pour éviter de tomber dans la caricature, c’est raté. Je comprends que le film capitalise sur les reproches qui ont été faits à la poupée Barbie et qu’il prenne donc une direction féministe, mais là, c’était trop pour moi, parce que le message éclipse l’histoire et est tellement martelé avec des gros sabots que j’avais l’impression d’assister à un film de propagande et non plus de regarder un film, avec une histoire qui nous emporte et nous touche. En voulant trop en faire, on part dans tous les sens, on est superficiel et on ne défend plus rien du tout. La maman et sa fille sont clichées au possible et agaçantes par moments, leur conflit est inintéressant et résolu trop vite, c’est du vu et revu. Le fait que le film tourne autour de ça ne m’a pas passionnée, en fait, dès l’instant qu’on quitte Barbie Land et qu’on est ramené dans notre monde, j’ai un peu décroché, même si je serais de mauvaise foi de dire que ce n’était pas divertissant. Cependant, je crois que je m’attendais à autre chose, le virage que prend le film m’a laissée de marbre. Quand je regarde Barbie, ce n’est pas pour être ramenée dans notre monde, mais plutôt pour le quitter, et ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé ici. Spoiler(cliquez pour révéler)Et puis Barbie qui ne finit pas avec Ken ? C’est hyper dommage.

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Bronze

Pwa a déjà tout dit, donc je vais faire court.

J’ai trouvé l’ensemble pas mal : la forme est très soignée, la réalisation dynamique, et j’ai eu un gros coup de cœur pour la bande-son, qui est vraiment magnifique. Ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu une composition originale qui m’a fait vibrer à ce point. L’histoire, on la connaît, ce n’est donc pas une surprise, on n’a aucun suspense du début à la fin, mais ce n’est pas un problème pour ma part, on se prend quand même au jeu et on suit sans déplaisir l’épopée, et les personnages sont iconiques et bien incarnés. Mais comme certains, ma première réaction en voyant qu’il y aurait une énième adaptation des Trois Mousquetaires a été de me dire : « Mais pourquoi ? Il en existe déjà des tonnes. » Forcément, la seule attente que j’avais était que cette nouvelle adaptation apporte quelque chose, mais ça n’a pas été le cas à mes yeux. Ce n’est pas du tout dramatique, parce que la production a vraiment fait les choses en grand pour que ce soit réussi, et ça l’est en soi, on voit bien qu’il s’agit d’un film de qualité. Néanmoins, j’ai une grosse réserve sur le jeu d’acteurs. Le côté théâtral m’a dérangée, surtout pour D’Artagnan et Louis XIII. Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que quand un roi de France est présent dans un film, il soit ridiculisé d’une manière ou d’une autre ? Cependant, je pense que ça se joue à l’expérience : Vincent Cassel et Romain Duris, entre autres, sont à l’aise, contrairement à François Civil qui dénote un peu et ne doit pas être habitué à ce genre de jeu, mais encore une fois, ce n’est pas dramatique, ça reste léger, et je pense que le personnage d’Eva Green aurait gagné à être davantage mis en avant.

Bref, un film bien fait et sympathique, mais qui ne me laissera pas non plus un souvenir impérissable, surtout que j’ai parfois trouvé le temps long devant, mais je pense que j’irai quand même voir la suite.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-04-13T19:01:48+02:00
Or

Comme beaucoup, je suis fan de Mario, j’ai grandi en jouant à plein de jeux de la franchise, et évidemment, dès que j’ai su qu’il y aurait un film, j’ai aussitôt été hype par la nouvelle.

Je l’ai vu dans les meilleures conditions possibles : le jour de sa sortie, bien accompagnée, dans une salle pleine à craquer de quelques petits et surtout d’adultes, tous dans le même état d’esprit, du moins c’est ce qu’il m’a semblé : là pour passer un bon moment en famille ou entre amis, tout en se prenant une énorme vague de nostalgie et de jubilation dans la figure en ce qui concerne les plus grands. Et j’ai franchement adoré, c’est un film que je reverrai avec un immense plaisir parce qu’il a répondu au peu d’attentes que j’avais : une forme très soignée, fidèle à l’essence de la franchise, et des personnages qui gardent leur ADN, avec si possible un humour qui me touche.

Déjà le film est extrêmement distrayant, il n’y a aucun temps mort, c’est limite si on cligne des yeux que démarre une nouvelle scène, mais sans que ça nous perde un seul instant. L’animation est canon, l’univers de Mario, comme toujours, nous en met plein la vue avec sa large palette de couleurs vives, et la bande-son est très chouette, mêlant des musiques remaniées des jeux et des chansons culte que j’adore (même si parfois, ça faisait un peu juxtaposé). Quant aux personnages, on les connaît, on les aime, et les voir sur grand écran est presque encore mieux que sur l’écran de la Switch, ils sont vibrants. Enfin, le scénario est certes prévisible, mais ça ne m’a posé aucun problème, parce que c’est exactement comme dans les jeux, et que je ne m’attendais pas non plus à autre chose. J’ai trouvé que c’était pile ce qu’il fallait, avec un parti pris intéressant, celui de partir de notre monde pour entrer dans celui de Mario Bros, et en prime une jolie idée que celle de montrer la famille de nos plombiers préférés, leur donnant ainsi un côté plus humain, moins surhomme.

J’allais oublier de préciser que le film est hilarant. Dans la salle, comme plus ou moins tout le monde avait les références, on a beaucoup ri, mais pas besoin des références pour s’éclater devant.

Bref, je l’ai sans doute surnoté en tant que film, mais pas en tant qu’expérience de cinéma, et c’est ce qui prime pour moi quand je décide d’aller au cinéma voir un film de ce genre, ce qui justifie mon haut classement à mon sens. C’était jouissif à regarder, surtout que Bowser est juste iconique et que la VF est géniale.

Si vous aimez Mario, n’hésitez pas, c’est à voir au cinéma pour le plaisir des yeux et des oreilles. Excellent moment assuré.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-02-15T09:53:35+01:00
Vu aussi

Je n’ai pas envie de dire du mal de ce film, tout simplement parce qu’il est d’une profonde tendresse et m’a fait sourire.

La quête d’identité, ça parle à tout le monde, et le besoin vital de retrouver ses parents biologiques est ici traité d’une manière que j’aime beaucoup, avec Pierre qui perd littéralement ses couleurs (c’est d’ailleurs ça qui m’a donné envie de regarder le film à la base), ce que je trouve à la fois magique, la parfaite touche de fantastique, et en même temps très original et intelligent. Les couleurs aussi, ça parle à tout le monde, c’est à la fois enfantin et un peu plus sérieux, parce que ça montre avec humour que le mental d’une personne agit sur son corps, qui prend alors différentes couleurs comme le dit la langue française (genre l’expression « rouge de colère »). Vraiment, j’adorerais qu’un film ne tourne qu’autour de ça, il y a tellement matière à en faire quelque chose d’incroyable. Là, j’aime bien ce que ça donne, et en plus il y des arbres, et en plus il y a des magnifiques fleurs, et en plus Pierre est apiculteur. La nature et les couleurs sont au cœur du film, et lui donnent un côté pittoresque très charmant.

En fait, tout est charmant et tendre, encore une fois, avec un Pierre très attachant, une Anne pétillante, et d’autres personnages féminins rigolos. Oui, c’est caricatural, oui, l’humour est sympa, mais ne marche pas toujours, oui, ça verse dans le too much, dans l’absurde, oui, le scénario n’est pas fou, facile et rocambolesque, oui, les dialogues ne sont pas toujours très bien écrits, oui, la réalisation n’est pas folle non plus, je dirais même kitsch à souhait, mais la lumière est belle, la chanson du film est une bonne surprise, et l’ensemble est mignon et frais. Au final, c’est un joli conte à la jolie morale.

Je ne classerai pas ce film plus haut malgré le fait que j’ai choisi de n’en retenir que le positif, parce qu’il y a quand même trop de faiblesses et qu’il ne me restera pas en mémoire, mais je ne le déconseille pas pour autant.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-02-14T16:34:40+01:00
Argent

Avant toute chose, je dois préciser que l’Alzheimer, que ce soit en être malade ou qu’un de mes proches en soit malade, est une de mes peurs les plus profondes, alors voir cette terrible maladie prendre vie sous mes yeux m’a un peu assommée, donc pour ce qui est de l’émotion, on peut dire que j’en ai ressentie beaucoup et que ça m’a vraiment touchée.

Au-delà de ça, même si ça a déjà été dit dans les autres commentaires, j’ai trouvé la construction du film intelligente et très bien pensée, parce qu’on voit tout au travers des yeux d’Anthony, et qu’on est directement plongé dans sa tête et aussi perdu que lui. Forcément, ce genre de construction est un peu à double-tranchant, parce qu’on se pose plein de questions et qu’on aurait aimé qu’il n’y ait plus de zones d’ombre à la fin, mais j’ai adoré cet aspect, ne pas tout savoir, ne pas pouvoir démêler le vrai du faux, comme Anthony, en fait. On est allé au bout de l’idée, et c’est très appréciable pour ma part, ça fait la force du film.

A l’origine, il s’agit d’une pièce de théâtre, mais le matériau de base a été assez remanié pour que ça devienne un vrai scénario, par ailleurs très bien écrit. Evidemment, les deux personnages principaux sont marquants, mais celui d’Imogen Poots aussi, qui est lumineuse et brille par son charme et son naturel.

Comment ne pas parler d’Anthony Hopkins, qui est littéralement le cœur battant du film et incarne magnifiquement bien son personnage, à la fois antipathique et vulnérable, finalement extrêmement attachant (il me semble qu’il y a une jolie histoire derrière, que le réalisateur voulait qu’Anthony Hopkins joue dans son film et qu’il le lui a demandé, ce que l’acteur a volontiers accepté). L’interprétation d’Olivia Colman est tout en dignité, et on se sent vraiment concerné par le dilemme qui est le sien.

Enfin, la réalisation est très classique, d’une grande sobriété, mais je pense sincèrement qu’il n’en fallait pas plus, la lumière est splendide, les jeux d’ombre et de lumière sont intéressants, et la musique classique est belle et se suffit à elle-même.

J’ai beaucoup aimé l’ensemble, qui souffre quand même de quelques longueurs, mais malgré ça, il n’empêche que c’est un drame très bien fait et qui sait toucher la corde sensible, à la fois avec une infinie délicatesse et une brusquerie sans nom.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-02-07T09:05:34+01:00
Vu aussi

Un joli conte, qui met les chats à l’honneur, et étant donné que je les adore, j’ai bien aimé cet aspect, qui touche notre âme d’enfant et nous donne envie de pouvoir parler aux chats et de les comprendre comme Haru. D’ailleurs, cette petite est adorable, et les autres personnages sont plus ou moins mémorables – je crois pouvoir dire qu’on est tous tombés sous le charme de Baron, cela va de soi –, prouvant une fois encore que Ghibli est très fort pour créer ce genre d’êtres magiques. L’histoire est rythmée, distrayante, bien saupoudrée de fantastique et de merveilleux, et présente une vision très absurde de la monarchie, qui verse cependant parfois dans le too much. Ca ne m’a pas empêchée de bien aimer le film en le prenant tel qu’il est, une fable du studio Ghibli.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-02-07T08:34:16+01:00
Or

… J’avais envie de mourir devant. Je me suis pris une énorme claque. Aller-retour.

Excellent film, dont la dureté n’a d’égal que sa forme et son fond.

D’un point de vue technique, il n’y a rien à dire. La réalisation est sobre, tout ce qu’il fallait ici, d’une précision et d’une efficacité glaçantes, les quelques musiques sont belles, et les acteurs exceptionnels, que ce soit les adultes ou les enfants. L’écriture est chirurgicale, et le scénario se déroule de manière implacable. On y assiste avec la plus grande impuissance, et le thème original très bien traité au travers de scènes coup de poing nous prend à la gorge dès la première seconde et ne nous lâche pas jusqu’à la dernière. L’ensemble est au moins aussi captivant que révoltant, et j’en suis encore un peu secouée, donc je ne sais pas quoi ajouter, si ce n’est que je conseille absolument, mais qu’à un public averti.

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Commentaire ajouté par Eparm12 2023-02-05T20:04:04+01:00
Bronze

Il me semble que je n’ai vu jusqu’à maintenant que quelques films chinois à peine, donc je ne connais pas bien du tout les codes du cinéma chinois, et en conséquence, je commenterai ce film avec mes yeux habitués à d’autres cinémas, surtout l’américain et l’européen.

En raison de son thème très émouvant, le film est vraiment touchant, et il s’en dégage une atmosphère mêlant dureté et violence, mais aussi douceur, qui met en avant le désir et l’amour réprimés de deux adolescents chinois l’un pour l’autre. On sait bien qu’en Chine, l’homosexualité n’est absolument pas appréhendée de la même manière que dans les pays occidentaux, et j’ai trouvé que le film traitait bien cette différence, à la fois avec délicatesse et rudesse. Les deux acteurs principaux sont très bons et ont une vraie alchimie, en plus d’être craquants, que ce soit seuls ou ensemble, et certaines scènes sont difficiles et/ou émouvantes, et font mouche.

En revanche, le montage m’a paru souvent étrange : il y a beaucoup d’ellipses, comme s’il y avait des trous dans le scénario, qu’il manquait des scènes, alors que je suppose que c’est fait exprès et qu’on joue énormément sur l’implicite pour nous faire comprendre les choses, même si parfois, c’était un peu trop et pas assez compréhensible selon moi. Et donc cette impression m’a laissée perplexe devant le film. J’ai également noté un problème de rythme, avec des moments où ça allait trop vite – souvent à cause du montage –, et d’autres où ça allait trop lentement. La réalisation, quant à elle, ne m’a pas marquée. Elle est quelconque, sans fioriture, et je pense que c’est ce qui passe le mieux pour ce genre de films, même si elle aurait gagné à être bien meilleure, parce qu’on peut avoir une réalisation fantastique sans fioriture (je pense notamment à celle de La Piscine – je sais, rien à voir, mais je l’ai vu avant ce film et c’est donc le premier exemple qui me vient). Par contre, je vais vraiment finir par partir en croisade contre les réalisateurs qui utilisent ce genre de filtres jaunes immondes, en plus pour des raisons que je ne m’explique pas. A mes yeux, c’est excessivement moche, je n’ai pas d’autres mots qui me viennent pour le formuler avec plus de tact. Pour moi, rien ne vaut un éclairage naturel.

Le scénario en lui-même m’a aussi laissée perplexe, parce que l’écriture du film me met dans une ambivalence que je n’ai jusqu’alors pas expérimentée ou très rarement. Autant les personnages principaux auraient dû être encore plus développés, parce que je trouve qu’ils ne le sont pas assez, autant ça n’empêche pas que leur relation soit assez bien écrite et nous touche, nous embarque jusqu’à la fin du film. Je ne vois pas trop comment l’expliquer autrement, mais en gros, les personnages ne sont pas forcément très bien construits, mais ensemble pour les deux personnages principaux, ainsi que dans leurs relations avec les autres, ils le sont, et c’est drôle, d’avoir un tel équilibre et en même temps un tel contraste.

Enfin, la bande-son est très jolie, d’ailleurs, mention spéciale pour la chanson du film, qui est très réussie.

Au final, j’ai bien aimé ce film, mais je pense qu’il ne m’a pas assez marquée pour ce que c’est, d’où mon classement en bronze.

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