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Pour le reste, je m'attendais pour ma part à un film plus émouvant, au vu de la puissance du sujet de départ. Aussi à un film plus transversal dans son approche, qui n'aborde pas que des considérations policières. Il y a sûrement une part de respect, de pudeur, de "trop tôt", de pas vouloir tomber dans le pathos ou le larmoyant, et surtout de ne jamais essayer d'expliquer, de comprendre et de trouver des raisons à ça. C'est tout à fait entendable et respectable comme approche, mais on ne parle du coup quasiment pas des victimes, l'aspect politique n'est pas vraiment traité, juste quelques incrustations d’émissions de télé en fond sonore, je sais que c'est touchy mais on ne voit jamais non plus les choses sous l'angle des terroristes (qui ne sont jamais montrés). On plonge vraiment, strictement, dans un polar qui nous décrit l'enquête qui a suivi les évènements. On le fait très bien, avec didactisme et réalisme, mais du coup j'ai eu un peu le sentiment de voir quelque chose d'hors sol, "que" un polar, passionnant, haletant, mais froid et pas marquant plus que ça - finalement peut-être pas assez "fictionnel", pas assez romancé. En tout cas Bac Nord l'année dernière m'avait plus marqué, alors que le sujet de départ était moins fort pourtant.
Mon ressenti sur l'interprétation est un peu similaire, les acteurs sont bons, franchement je devrais mentir si je disais untel joue mal ou est pas crédible. Mais je trouve que les interprètes, et leurs personnages, se font un peu broyer par la grandiosité du film et font un peu parti du décor, sans rien qui ressort réellement. Peut-être quand même une mention bien pour Anaïs Demoustier, déjà parce qu'on n'a pas l'habitude de la voir dans ce genre de rôle et aussi parce que son duo avec Lyna Khoudri forme tout de même la clé de voûte du film. Inès et Samia sont finalement les seuls personnages du film pour lesquels on a une sorte d'empathie et elles nous font largement oublier l'acteur oscarisé sur l'affiche, ce qui inspire quand même le respect.
Novembre
Parmi celles-ci, on a le réalisme du film, qui est nickel, on s’y croirait.
La réalisation, précise, dynamique, péchue, immersive.
Les comédiens, investis et excellents.
Mais peut-être justement à cause de tout ça, je n’ai pas aimé ce film qui ne montre que l’impuissance face aux gangs, la ville tombée aux griffes d’individus sans scrupules, l’injustice totale…
Le genre de film qui fait ressortir le pire de moi qui me dit que, comme au far-west, on a des méchants que rien n’atteint ? On se la joue Charles Bronson, on y va et on tue tout le monde. Y compris le chef qui lâche les trois flics.
Ou alors le film est à sens unique, ne montrant que l’impuissance policière, le manque de moyen, l’inefficacité résultant d’une mésestime hiérarchique dans une ville où il n’y a pas une seule personne de bonne… Trop de noirceur…
Bac Nord
Les attentats du 13 novembre sont au centre de toutes les attentions ces derniers temps et comme souvent, on peut craindre le pire lorsqu’ils sont abordés, peut-être est-ce encore beaucoup trop frais dans nos mémoires, mais une chose est sûre, il est encore trop délicat d’en parler pleinement. C’est à mon sens, en ce point que ce film dénote, justement, parce qu’à aucun moment, nous serons les témoins directs de ces attaques, aucune scène ne nous montre l’horreur de ces longs instants et jamais nous nous attardons dessus. Et dans un sens, c’est ce qui était nécessaire, parce que nous savons tous ce qui c’est passé, nous avons tous entendu parler du pire, des évènements dans toutes leur terreur, dans leurs plus affreux détails, il n’y avait donc aucunement besoin de nous les montrer ici, ça n’aurait été que purement sensationnel. Le véritable intérêt ici, est de suivre l’enquête immédiate qui a suivi, cette véritable course contre la montre, presque une chasse à l’homme en quelque sorte, où chaque minute sera comptée, chaque jour passant, les éloignant un peu plus des coupables. J’avais déjà beaucoup aimé le précédent métrage de Cédric Jimenez, ce fut de nouveau une réussite pour moi, un style extrêmement vif, presque brutal parfois, survitaminé, il ose et ne cache aucun des aspects les plus difficiles de la situation qu’il met en avant. Visuellement, tout en sobriété, il mise sur le réalisme, pas de fioritures, pas d’effets spéciaux en surnombre, simplement la vérité de l’instant, de ces hommes et de ces femmes qui ont tout donné pour faire leur travail, allant parfois au-delà du supportable. En ce qui concerne le scénario, assez simple, il se déroule sur un laps de temps très court, 5 jours seulement, mais 5 jours à un rythme haletant, parfois même insoutenable, sans aucun temps mort. Et c’est bien ce qui fait la force de cette intrigue, ne jamais nous laisser reprendre notre souffle, nous serons quasiment en apnée tout le long, sentant la pression qu’ils pouvaient avoir sur les épaules, la leur, autant que celle de tout un pays, qui attend des résultats, pour que justice soit faite. Quant au casting, il est parfaitement à la hauteur, avec un Jean Dujardin extrêmement crédible, Sandrine Kiberlain y est surprenante d’intensité, j’ai adoré le rôle d’Anaïs Demoustier et j’ai eu un immense coup de cœur pour celui de Lyna Khoudri.
En bref : Un film d’une efficacité redoutable, qui traitera des attentats exclusivement du point de vu des enquêteurs, sans jamais nous montrer l’horreur, il se concentrera sur le travail des hommes et des femmes qui ont été en charge de trouver les coupables, une véritable course contre la montre au rythme saisissant, qui ne nous laissera aucun temps mort, nous immergeant pleinement dans ces quelques jours terrifiants !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2022/11/03/novembre/
Novembre
Bac Nord
(Vu en VF)
Bac Nord
Bravo à tous les acteurs(trices) qui sont tous très impliqués dans leur rôle et qui y mettent beaucoup de retenue et d'émotion. Une mention spéciale à Jean Dujardin.
Je ne peux que conseiller de voir ce film de Cédric Jimenez au moins une fois, quant à moi je le reverrai un jour avec plaisir.
Novembre
Une préférence pour Bac nord
Novembre
Novembre
Novembre
Novembre
La French
Bac Nord
Bac Nord
Bien plus qu’une simple histoire vraie, c’est avant tout le reflet d’une société, d’un métier et de tout ce qui l’entoure, celui de policier, de gendarme, des forces de l’ordre dans sa globalité même. Applaudis, autant que hués, ce sont des hommes et des femmes qui sont bien souvent sous le feu des projecteurs, que l’on critique sans savoir le quart de ce qu’ils peuvent vivre ou de ce qu’ils peuvent subir au quotidien. Ce sentiment d’impuissance, de ne plus servir à rien, parce qu’ils n’ont que peu de marge de manœuvre, parce que dans la rue, ce sont les caïds des quartiers qui font la loi maintenant. Ils ne peuvent plus agir, sous peine de représailles, d’émeutes, de violence ou d’insultes, ils ont cette sensation terrible d’abandonner les habitants, qui eux, n’ont pas demander de vivre dans cette atmosphère gangrenée par la haine. La réalisation de Cédric Jimenez est impressionnante de qualité, c’est une immersion extraordinaire qu’il nous offre, au plus près de ces travailleurs, de ces quartiers, dans tout ce qu’il y a de plus brutal et crû. Il ne nous cache pas la réalité d’une société qui est bien la nôtre, de cette jeunesse en perdition, qui voit un avenir brillant et surtout facile dans le trafic de drogue, mais aussi de la violence qu’il engendre inévitablement. En ce qui concerne le scénario, il retrace les faits d’une affaire bien réelle, mais il n’est pas question de savoir qui est coupable ou non, l’essentiel est de montrer la façon dont les évènements se sont mis en place. C’est avant tout l’histoire d’une équipe prête à tout pour rendre leur ville meilleure, pour faire tomber les têtes pensantes de ces gros trafics qui pourrissent le quotidien de toute une population, quitte à parfois franchir certaines limites. Je ne dis pas qu’il faille cautionner certaines méthodes, mais lorsque tout le monde sait comment ça fonctionne, que les hiérarchies valident et que c’est presque l’unique moyen de lutter contre ces personnes, de les arrêter une bonne fois pour toutes, alors, on comprend. Mais qu’advient-il lorsque le système déraille, à qui l’on s’en prend, qu’elles sont les premières têtes à tomber, c’est malheureusement ce qui va se passer ici, ce dont nous serons témoins, de la plus terrible des manières. Une descente aux enfers qui prend aux tripes, qui vous lacère par une certaine injustice, par les dégâts qu’elle peut faire, sur des hommes pourtant solides, mais touchés au plus profond de leurs valeurs, détruits à la vue du monde entier. C’est poignant, terriblement stressant même durant certaines scènes très immersives, c’est un récit qui met à rude épreuve, qui ne nous épargne rien et qui nous laisse le souffle coupé à de nombreuses reprises. Quant au casting, il est excellent, Gilles Lellouche est admirable dans ce rôle, en grande fan de François Civil, je l’ai trouvé incroyable et Karim Leklou vient rejoindre ce trio extraordinaire.
En bref : Bien plus qu’une affaire judiciaire, c’est le reflet d’une société, d’un métier plus particulièrement, qui perd peu à peu de ses fonctions, de son statut, au profit d’un laxisme dont ils souffrent au quotidien, c’est une histoire percutante, bouleversante même, qui nous livre une vision tout à fait réaliste et brutale, par bien des aspects !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2021/09/07/bac-nord/
Bac Nord
Les seconds rôles sont plutôt bons, eux aussi, du procureur (peu varié) à l’épouse de Zambra (un poil potiche) ou celle de Michel (très bonne).
Après, il y a un côté « rapport de faits ». Le film ne mise pas vraiment sur une histoire mais se borne à raconter « L’Histoire ». On a l’impression que toutes les scènes peuvent avoir été racontées par des protagonistes de l’époque. Un petit côté documentaire manquant de passion, donc…
Et pourtant, la famille Michel s’est plainte de l’inexactitude de ce qui est racontée, au point d’en être meurtrie…
Alors, comme à chaque fois, on se demande ce qui est vrai, ce qui ne l’est pas…
Pas mal si on veut se renseigner sur ce qui s’est passé à l’époque ; à zapper si on espère voir un polar…
La French