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Les acteurs jouent avec justesse et les voix françaises sont plaisantes à écouter, ce qui est non négligeable dans une VF.
La musique, elle, épouse les mouvements de l’intrigue : un son angoissant, semblable à celui d’un cor qui retentit, revient comme un refrain tout au long du film, marquant à la fois, tel le cor, l’imminence du conflit, mais aussi l’incertitude dans laquelle sont plongés les protagonistes, en fuite perpétuelle.
Parce qu’en effet c’est cela Dune par Denis Villeneuve, un long exil des personnages principaux : ce film n’est pas le compte rendu de l’intégralité de l’œuvre romanesque de Frank Herbert, il est seulement la représentation fidèle du premier tome et donc essentiellement tourné vers la mise en place de l’intrigue et de l’univers.
On pourrait comparer ce premier opus (et il s’agit bien du premier volet d’une longue suite à croire la fin) à celui du Seigneur des anneaux « La communauté de l’anneau », où on se focalise principalement sur la présentation des personnages, leurs rôles, leurs caractéristiques, mais aussi sur la description de l’environnement dans lequel évolueront les protagonistes et enfin sur l’élément déclencheur (ou perturbateur) qui donnera lieu à la suie des péripéties.
En conclusion, ne vous attendez pas à une histoire avec son début et sa fin mais bien à un prélude où vous goûterez dans un véritable tourbillon d’effets visuels chaque image, chaque information et chaque rebondissements sans en perdre une miette en restant, il faut bien l’admettre, sur votre faim.
Dune
J'ai eu l'impression de regarder un mélange entre Contact, 2001 : l'odyssée de l'espace, et Enemy. Et ça fonctionne tellement.
Le film commence doucement, mais on se prend direct d’intérêt pour l'histoire et les personnage. Et a partir du premier contact, impossible de cligner des yeux une seule seconde tant le film va au delà de son rythme lent et propose quelque chose d'hyper prenant, avec trois millions de niveau de lecture, a la mise en scène brillante et d'une intelligence rare.
Le film parle notamment de deux trucs de manière foutrement géniale : Les mots, et le temps. J'en dirai pas plus, mais c'est incroyable.
Premier Contact
Notamment l'intrigue autour de Dame Jessica, et plus largement les autres sœurs du Bene Geserit, me semble assez impossible à comprendre à la seule vue de ce film. Je vous aide un peu à comprendre : les révérendes mères ont une mémoire génétique permettant d'accéder à la mémoire de toutes leurs ancêtres féminines depuis les débuts de l'humanité - on l'exprime de façon bien plus brumeuse dans le film. Tous les hommes qui, jusqu'à présent, ont tenté d'obtenir ce même pouvoir sont morts (ça on le dit) et donc ça fait des siècles qu'elles élaborent un programme génétique, de reproductions planifiées, pour aboutir à un garçon avec le parfait patrimoine génétique lui permettant d'obtenir ce pouvoir. Mystérieusement, on ne le dit jamais clairement dans le film ! L'union de Dame Jessica et du Duc Leto a ainsi été complètement planifiée par le Bene Geserit, ce n'est pas juste l'union d'amour à laquelle on essaye de nous faire croire dans le film... Dans leur plan initial, ce garçon capable d'obtenir ce pouvoir n'était PAS Paul. Dame Jessica aurait dû accoucher d'une fille (elles peuvent choisir le sexe de leur enfant à naître), qu'elles auraient, le moment venu, fait se reproduire avec Feyd-Rautha Harkonnen ; et le garçon né de cette union aurait été l'Elu, on est donc une génération trop tôt. Sauf que par amour pour Leto, Jessica a désobéi au Bene Geserit, a privilégié son individualité au groupe, et lui a donné un fils, Paul, et non une fille. C'est accessoirement pour ça que Gaius Helen Mohiam la méprise, car l'union ainsi prévue depuis des siècles tombe à l'eau.
Autre point clé, le Bene Geserit est un ordre religieux, qui fonde donc son pouvoir sur la ferveur religieuse des gens, que l'ordre doit entretenir pour survivre à travers les millénaires. L'auteur de Dune a une vision très cynique et critique de la religion, puisqu'il affirme très frontalement qu'elles mentent. Elles inventent de toutes pièces des mythes et croyances pour asseoir et alimenter leur pouvoir. Même si elles savent très bien que c'est le cas, elles ne vont donc jamais assumer que leur plan a merdé et que Paul n'est pas l'Élu qu'elles avaient imaginé. Elles vont au contraire entretenir le mythe coûte que coûte. Jessica pense que son fils est l’Élu, ni par ferveur religieuse réelle, ni parce que c'est sa mère, qu'elle l'aime et n'a aucune objectivité - c'est ce que j'ai compris du film. Elle le pense parce que c'est tout ce qui lui reste à faire après l'énorme boulette qu'elle a commise de ne pas donner naissance à une fille, et également parce qu'elle le conditionne, l'entraîne, le prépare à cette éventualité depuis avant même sa naissance. Tout comme les Harkonnen entraînent et préparent Feyd-Rautha de leur côté. Tous les personnages sceptiques par rapport au statut de Paul, et/ou qui nous mettant en garde contre le fanatisme religieux, sont en réalité très lucides sur la situation. C'est peut-être même eux qui sont le plus dans le vrai.
L'enfant à venir de Jessica, Allia, devrait également avoir une plus grande importance dans le film (je crois que c'est mon personnage préféré de la saga). Concrètement, on assiste juste à des scènes lunaires où Jessica discute avec son ventre, comme une banale femme enceinte à moitié gaga. Alors que sa position de "pré née" et ses capacités sont extrêmement singulières : elle a accès à la mémoire génétique de ses ancêtres féminins, mais aussi masculins. Et ça AVANT même sa naissance. Ce qui en fait un personnage extrêmement puissant mais aussi extrêmement vulnérable, car du fait de son jeune âge, elle n'est pas armée pour supporter ce pouvoir.
MAIS MAIS MAIS MAIS MAIS, malgré ces grosses réserves, le film est globalement baigné d'un souffle épique infiniment plus distrayant et spectaculaire que le premier. Et donc, si dans le premier je n'arrivais pas à me détacher des faiblesses scénaristiques, ici j'ai réussi à les oublier et à me laisser simplement porter par la magie du film ; qui malgré sa longueur ne m'a ennuyé à aucun moment.
Les personnages ont des personnalités plus marquées que dans le 1, et que dans le livre aussi je pense, permettant une identification et une projection plus facile. Permettant des instants d'interprétation plus forts également, on quitte cette impression de personnages et d'acteurs complètement apathiques qu'on avait dans le 1. Timothée Chalamet a une super évolution au fil du film, Zendaya est hyper expressive (peut-être un peu trop même) : ensemble ils constituent une petite romance qui fonctionne assez bien, en restant très douce et pas du tout niaise dans le film. Rebecca Ferguson est badass as fuck, je crois que c'est mon interprétation préférée, avec le méconnaissable Austin Butler - si la cérémonie n'était pas littéralement 1 an après la sortie du film, j'aurais bien parié sur une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second role, car c'est tellement rare d'arriver à ce point à marquer les esprits, à produire ce genre de personnage et d'interprétation dans un blockbuster, mais je m'emballe je crois... Javier Bardem stupéfiant de ferveur. Stellan Skarsgard glaçant (je sais pas si c'est moi qui déconne, mais je pense que Bill Skarsgard aurait également fait un parfait Feyd-Rautha - mais je ne sais pas si je suis vraiment déçue de cet acte manqué, vu comment Butler assure). Même Léa Seydoux, que je n'apprécie pourtant pas plus que ça, m'a plu par sa froideur et son magnétisme.
On a la même maîtrise technique que le premier, peut-être même qu'on fait encore mieux : les décors naturels ou non et les costumes sont sublimes, les différentes ambiances selon la planète où on se trouve sont réussies (un poil caricatural pour les Harkonnen quand même), la mise en scène est carrée, les effets numériques sont millimétrés. Ce qui est passionnant aussi dans Dune, c'est que c'est de la SF sans une surexploitation de gadgets technologiques. Le film aurait pu être plat du coup, trop proche du monde réel, mais en fait pas du tout. Tous ces effets sont mis au service d'un film SF/aventure/guerre/action hyper qualitatif et qui risque vraiment de rester comme une référence.
Comme d'habitude je ne sais pas terminer mes commentaires ; je vous dirais donc que selon les compteurs, c'est le 1000ème commentaire que je publie sur ce site, et ça c'est quand même cool.
Dune : Deuxième Partie
En soit, le film n’est pas non plus un chef d’œuvre, et ce n’est pas le film de l’année (en même temps, quand Spider Man : No Way Home est sorti, on a bien vu que l’effet n’était pas le même !). Mais j’ai bien aimé. Je connaissais déjà le concept et l’histoire de DUNE, mais c’est vrai que regarder cette adaptation était une bonne chose. J’ai passé un très bon moment devant ce film.
Je dois dire que j’ai apprécié regarder un film qui était aussi soigné. Parce que les musiques, les décors, les effets spéciaux, les costumes, les lumières, tout était magnifique. Et ce qu’il y a de mieux, je crois que c’est le jeu des acteurs. Parce que j’avais été ravie de voir à quel point le jeu d’acteur de Timothée Chalamet était vraiment bien, mais dans ce film, j’ai été conquise. C’est un très bon acteur. Vraiment. Ensuite, Rebecca Ferguson a un rôle important et j’ai trouvé qu’elle l’interprète très bien. On ressent les sentiments qu’elle ressent. Le jeu d’Oscar Isaac m’a convaincu également. J’avoue que je n’ai pas vu beaucoup de film avec cet acteur, si ce n’est que les derniers Star Wars, mais il a fait une très belle performance dans le rôle du père de Paul Atreides. J’ai été ravie également de retrouver Jason Momoa dans un rôle différent de Aquaman, en Duncan. Il joue bien, et on ressent bien l’amitié qu’il a avec Paul. C’est un personnage que j’ai trouvé intéressant. Quant à Zendaya… elle a, comme à son habitude, incarnée son personnage avec brio. En revanche, ce que je n’ai pas bien compris, c’est pourquoi on lui accorde une aussi grande importance à la sortie du film, alors qu’elle n’apparaît que 5min a l’écran ?! Son rôle est très important, voire primordial, mais elle ne fait pas grand chose dans la première partie du livre. Voire même, elle personnage de Chani n’est pas vraiment présent.
J’ai bien aimé l’histoire en elle-même, avec ce concept d’épice, de Fremen, etc. C’est quelque chose de très intéressant qui a été très bien exploité, même s’il manque tout de même quelques explications. Les retournements de situations sont bien exploitées et intéressant, même si pas mal de choses ont été changées par rapport au livre.
Le fait que Paul ai des visions du futur est un aspect que j’aime bien et qui est tout de même bien exploité dans ce film. Dans le livre, nous avons plus d’explications, mais comme dans toute adaptation, on ne peut pas tout mettre ! J’espère juste qu’il arrivera à changer son propre futur sur un point… je pense que tout le monde voit de quoi je parle… concernant Chani.
Le duel final est rapidement passé, et Paul réussi, est accepté chez les Fremen, tel l’élu. Même si je suis un peu déçue que Chani ne lui ait pas expliqué plus de chose concernant les techniques de Jamis au combat, comme elle le fait dans le livre. Parce que finalement, c’est grâce aux explications de Chani que Paul arrive à vaincre son ennemi.
La fin est bien, avec mon cher Paul qui ne peut pas s’empêcher d’être intrigué par Chani alors qu’elle ne le connaît pas.
Ce volet est plus une introduction, un prélude, qu’un premier volet en lui-même, mais ça permet au moins d’apprivoiser l’univers tant aimé de DUNE, et de commencer à s’attacher aux différents personnages !
Je vous conseille ce film parce qu’il est intéressant et vraiment très beau et bien fait. Si vous le trouvez lent, c’est tout à fait normal, mais n’abandonnez pas, ça vaut le coup de le regarder en entier.
Vu en VO
Dune
J'ai vu des gens lui reprocher son scénario un peu simple, et mal expliqué. Mais pour moi cette critique n'a pas lieu d'être, déja parce que pour trouver le scénario simple faut en effet rien avoir piffer au truc, et pour ce qui est du manque d'explication, oui en effet mais c'est absolument normal, et c'est génial.
Je m'explique : on suit le film du point de vue de l'agent Mercer, parachuté au milieu de cette histoire sans vraiment en comprendre les tenants et les aboutissants, elle est complètement désorienté, et on met le spectateur dans les mêmes dispositions.
Et si on est attentif le voile se lève petit a petit et on comprend très bien.
Le film comporte des scènes d'une tension incroyable, grandement aidé par la BO splendide, c'est très bien rythmé, et surtout, surtout, la performance de Benicio Del Toro est hallucinante. La meilleure que j'ai vu de lui et qui le propulse directement parmis mes acteurs favoris. A la fois classe, mystérieux et torturé, il atteint le sommet lors des deux dernières scène finale que je ne citerai pas pour ne pas les gâcher. Mais dès sa première apparition il crève littéralement l'écran !
Sicario
Une des plus grandes réussites de ce nouveau Blade Runner est de reprendre avec brio l'univers et l'ambiance posés par le premier film. On redécouvre le paysage d'un Los Angeles futuriste, pluvieux, avec des vagues airs de Tokyo ou Hong Kong, le tout agrémenté par une BO issue d'un croisement entre les compositions originales de Vangelis pour le premier film et un album très ambient de God is an Astronaut. Mais là où Villeneuve fait fort, c'est que non seulement il reprend avec réussite l'univers de Blade Runner 1982, mais il se l'approprie. Cette nouvelle version me donne l'impression d'un peu délaisser le côté néo-noir stylé pour pousser sur le cauchemardesque. Le film a une ambiance très sombre, et l'aspect extrêmement lisse des environnements montre un côté factice très réussi et en adéquation avec les thèmes du film. On a l'impression d'être dans un mauvais rêve dont on aurait peaufiné tous les détails. Si on en vient uniquement du visuel, c'est un espèce de paradis du geek sci-fi à tendance artsy, où le fan de pseudo-technologies futuristes se délecte également de plans chiadés aux couleurs ésotériques. L'association de tous ces éléments visuels et sonores permettent de créer une véritable expérience digne du premier film. Comme quoi, malgré ce qu'on a pu lire, c'est bien plus qu'un Ryan Gosling qui marche lentement.
Vous allez me dire que la forme c'est bien gentil, mais le fond dans tout ça ? Personnellement j'en ressors extrêmement satisfait, même si on pourrait citer quelques petits défauts. Tout d'abord, ce que je trouve diablement satisfaisant, c'est que Villeneuve ne se repose absolument pas sur les acquis du premier film, mais au contraire les utilise pour explorer plus en avant l'univers et les thématiques. Je pense notamment à la nature des souvenirs, un sujet essentiel de Blade Runner qui est ici traité plus en profondeur grâce à un personnage en particulier. Alors certes, on a pas droit à un traité de philosophie, et ce serait une critique facile mais pas totalement injuste de dire que 2049 aborde beaucoup de sujets sans en traiter aucun à fond; ce qui n'est pas totalement vrai vu que le thème essentiel du film est traité avec brio aussi bien dans le dialogue que visuellement. Il est cependant honnête de tacler le film sur la rapidité avec laquelle il aborde des sujets aussi large que la lutte des classes, notamment (c'était peut être pas nécessaire mais ce n'est pas non plus mal écrit).
Un truc qui m'a fait tiquer au premier visionnage, c'est le personnage de Jared Leto. Au premier abord, il peut paraître comme le grand méchant bateau au complexe de Dieu qui balance de la pseudo-poésie énigmatique au lieu de parler normalement, mais en faisant l'effort de s'attarder sur ce qu'il dit, on peut remarquer que son discours est tout à fait cohérent. Si on accepte le fait qu'il soit fou à lier, le dude est un sacré bon poète en fait. Et Leto livre une interprétation honorable. Le reste du casting est aussi très satisfaisant. Luv, la bras droit de Jared Leto, est une replicante qui aurait pu être très clichée si elle n'avait pas été sauvée par la performance de Sylvia Hoeks, qui crève l'écran. Ryry Gosling et Harrison Ford restent fidèles à eux mêmes, finalement.
Mais laissons de côté ces banals commentaires sur la prestation des acteurs pour en revenir au thème essentiel du film, c'est à dire la quête du sens de l'humanité. Blade Runner premier du nom était imprégné de la fameuse question rhétorique que tout le monde se pose un jour : "damn, je suis un robot, pourquoi je vis, est-ce que je suis humain, si j'ai des feels, ma vie vaut quelque chose ?". 2049 continue dans cette optique de crise existentielle en nous proposant un main character en quête de sa véritable identité, perdu dans un monde dystopique où son taf lui rappelle sans arrêt qu'il n'a pas d'âme et où sa copine est une IA commerciale affichée sur tous les buildings de ce Los Angeles de misère. A noter que la relation entre K et Joi est un des gros points forts du film, de par le côté authentique qui en ressort petit à petit malgré qu'on ait affaire à une romance entre un androïde et une intelligence artificielle. L'innocence d'Ana de Armas apporte terriblement à ce duo de newbies des sentiments. On peut également constater plusieurs parallèles entre les deux personnages quand ils questionnent leur humanité ou quand ils ont l'impression de quitter leur statut d'être créé par l'homme (K sous la neige, Joi sous la pluie). Mais ce qui se révèle diaboliquement efficace, c'est que le film n'oublie jamais l'absurdité de cette relation.
Il y a encore beaucoup de choses à dire sur le film, honnêtement, je pense n'avoir parlé que de la moitié, mais ce commentaire est déjà trop long. Je conclurais donc en le recommandant vivement aux fans du premier film, et de façon plus générale aux amateurs de films à l'esthétique travaillée et à la réflexion poussée.
Blade Runner 2049
comme le premier film, j'ai tout simplement adoré et les trois heures de film sont passées à une vitesse folle
que ce soit le scénario, les images, les sons (et merci hans zimmer), les acteurs : c'était juste incroyable
j'ai juste tellement hâte de voir dune 3
Dune : Deuxième Partie
Dune : Deuxième Partie
Dune : Deuxième Partie
Premier Contact
Enemy
Incendies
La musique donne la chair de poule, les images (dans les tons sépia) rendent au film un aspect irréel et sombre, le scénario part dans des fantasmes délirants et horrifiants.
Certains pourraient trouver le film trop décousu et tordu, mais je pense justement que c'est ce qui fait sa force.
Le constant mélange entre rêve et réalité m'a terrifiée autant qu'il m'a captivée.
En tant que spectateur, nous sommes plongés dans l'esprit malade du protagoniste (magnifiquement interprété par Jake Gyllenhaal), si bien que l'on peut s'attendre à n'importe quoi n'importe quand.
Contrairement à ce que je croyais, Enemy n'est pas un thriller haletant comme Prisoners, mais un film d'ambiance, à mon goût dix fois plus anxiogène.
La fin, aussi frustrante que terrible, ne nous apporte aucune réponse concrète. A nous de la décrypter…
Contrairement à ma famille qui a trouvé Enemy faible et bourré d'incohérences, j'ai été marquée par cette expérience cinématographique et je la recommande grandement!
Enemy
Incendies
Dune : Deuxième Partie