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Commentaires sur ses livres

Denis Villeneuve

Par MissFantastique le 15 Septembre 2021 Editer
MissFantastique
Ce film est un concentré d’éléments visuels sublimes : les effets spéciaux, les paysages, l’univers, tout est esthétiquement réussi.
Les acteurs jouent avec justesse et les voix françaises sont plaisantes à écouter, ce qui est non négligeable dans une VF.
La musique, elle, épouse les mouvements de l’intrigue : un son angoissant, semblable à celui d’un cor qui retentit, revient comme un refrain tout au long du film, marquant à la fois, tel le cor, l’imminence du conflit, mais aussi l’incertitude dans laquelle sont plongés les protagonistes, en fuite perpétuelle.
Parce qu’en effet c’est cela Dune par Denis Villeneuve, un long exil des personnages principaux : ce film n’est pas le compte rendu de l’intégralité de l’œuvre romanesque de Frank Herbert, il est seulement la représentation fidèle du premier tome et donc essentiellement tourné vers la mise en place de l’intrigue et de l’univers.
On pourrait comparer ce premier opus (et il s’agit bien du premier volet d’une longue suite à croire la fin) à celui du Seigneur des anneaux « La communauté de l’anneau », où on se focalise principalement sur la présentation des personnages, leurs rôles, leurs caractéristiques, mais aussi sur la description de l’environnement dans lequel évolueront les protagonistes et enfin sur l’élément déclencheur (ou perturbateur) qui donnera lieu à la suie des péripéties.

En conclusion, ne vous attendez pas à une histoire avec son début et sa fin mais bien à un prélude où vous goûterez dans un véritable tourbillon d’effets visuels chaque image, chaque information et chaque rebondissements sans en perdre une miette en restant, il faut bien l’admettre, sur votre faim.
A propos du livre :
Dune
Dune
Par DrunkenSailor le 11 Décembre 2016 Editer
DrunkenSailor
Génial, assurément un coup de coeur de cette fin d'année et pas des moindres. Denis Villeneuve confirme qu'il est un des grand réalisateur de sa génération.

J'ai eu l'impression de regarder un mélange entre Contact, 2001 : l'odyssée de l'espace, et Enemy. Et ça fonctionne tellement.
Le film commence doucement, mais on se prend direct d’intérêt pour l'histoire et les personnage. Et a partir du premier contact, impossible de cligner des yeux une seule seconde tant le film va au delà de son rythme lent et propose quelque chose d'hyper prenant, avec trois millions de niveau de lecture, a la mise en scène brillante et d'une intelligence rare.

Le film parle notamment de deux trucs de manière foutrement géniale : Les mots, et le temps. J'en dirai pas plus, mais c'est incroyable.
A propos du livre :
Premier Contact
Premier Contact
Par pwachevski le 9 Mars 2024 Editer
pwachevski
Cette deuxième partie est une vraie bonne surprise pour moi. Je n'avais pas détesté le premier, mais c'était très loin d'être un coup de cœur (je l'avais classé en vu aussi). Pour le dire vite, je trouvais que c'était un assez bon film, mais une adaptation pas dingue des livres, et en tant que lectrice, ça m'a vraiment bloqué dans ma notation. Je ne suis pas nécessairement persuadée que cette suite constitue une meilleure adaptation, dans le sens où on met quand même sous le tapis tout ce qui est complexe (donc passionnant) dans cette histoire, même quand c'est pourtant indispensable à sa pleine compréhension, au profit d'une action très présente mais ne reflétant pas nécessairement l'ambiance des livres. On retranscrit les événements, mais pas l'intention des livres, je pense.

Notamment l'intrigue autour de Dame Jessica, et plus largement les autres sœurs du Bene Geserit, me semble assez impossible à comprendre à la seule vue de ce film. Je vous aide un peu à comprendre : les révérendes mères ont une mémoire génétique permettant d'accéder à la mémoire de toutes leurs ancêtres féminines depuis les débuts de l'humanité - on l'exprime de façon bien plus brumeuse dans le film. Tous les hommes qui, jusqu'à présent, ont tenté d'obtenir ce même pouvoir sont morts (ça on le dit) et donc ça fait des siècles qu'elles élaborent un programme génétique, de reproductions planifiées, pour aboutir à un garçon avec le parfait patrimoine génétique lui permettant d'obtenir ce pouvoir. Mystérieusement, on ne le dit jamais clairement dans le film ! L'union de Dame Jessica et du Duc Leto a ainsi été complètement planifiée par le Bene Geserit, ce n'est pas juste l'union d'amour à laquelle on essaye de nous faire croire dans le film... Dans leur plan initial, ce garçon capable d'obtenir ce pouvoir n'était PAS Paul. Dame Jessica aurait dû accoucher d'une fille (elles peuvent choisir le sexe de leur enfant à naître), qu'elles auraient, le moment venu, fait se reproduire avec Feyd-Rautha Harkonnen ; et le garçon né de cette union aurait été l'Elu, on est donc une génération trop tôt. Sauf que par amour pour Leto, Jessica a désobéi au Bene Geserit, a privilégié son individualité au groupe, et lui a donné un fils, Paul, et non une fille. C'est accessoirement pour ça que Gaius Helen Mohiam la méprise, car l'union ainsi prévue depuis des siècles tombe à l'eau.
Spoiler(cliquez pour révéler)
C'est aussi pour ça que Jessica ignorait l'identité de son père et qu'elle était une Harkonnen : aussi puissante soit-elle, elle n'est elle-même rien qu'un pion dans ce programme. Ça ne tombe pas du ciel que les sœurs estiment que Feyd-Rautha est tout aussi crédible que Paul pour devenir cet Elu, car ils ont le même ancêtre et bon nombre de caractéristiques communes - le film le fait très mal sentir, il est juste le méchant, et on l'imagine jamais de façon crédible dans un autre rôle que celui-ci. C'est pour ça aussi que Dame Margot se dévoue pour tomber enceinte de Feyd-Rautha, pour préserver cette intéressante lignée, alors que celle issue de Paul est menacée d'extinction, et qu'elles craignent même qu'elle soit déjà éteinte - sauf erreur c'est un ajout du film, qui est très pertinent, mais très mal expliqué. C'est pour ça que Irulan serait prête indifféremment à épouser l'un ou l'autre si le devoir l'ordonne. L'amour et les sentiments n'ont aucune place dans cette intrigue. Bref ça explique TOUT le film, mais on le dit jamais clairement.


Autre point clé, le Bene Geserit est un ordre religieux, qui fonde donc son pouvoir sur la ferveur religieuse des gens, que l'ordre doit entretenir pour survivre à travers les millénaires. L'auteur de Dune a une vision très cynique et critique de la religion, puisqu'il affirme très frontalement qu'elles mentent. Elles inventent de toutes pièces des mythes et croyances pour asseoir et alimenter leur pouvoir. Même si elles savent très bien que c'est le cas, elles ne vont donc jamais assumer que leur plan a merdé et que Paul n'est pas l'Élu qu'elles avaient imaginé. Elles vont au contraire entretenir le mythe coûte que coûte. Jessica pense que son fils est l’Élu, ni par ferveur religieuse réelle, ni parce que c'est sa mère, qu'elle l'aime et n'a aucune objectivité - c'est ce que j'ai compris du film. Elle le pense parce que c'est tout ce qui lui reste à faire après l'énorme boulette qu'elle a commise de ne pas donner naissance à une fille, et également parce qu'elle le conditionne, l'entraîne, le prépare à cette éventualité depuis avant même sa naissance. Tout comme les Harkonnen entraînent et préparent Feyd-Rautha de leur côté. Tous les personnages sceptiques par rapport au statut de Paul, et/ou qui nous mettant en garde contre le fanatisme religieux, sont en réalité très lucides sur la situation. C'est peut-être même eux qui sont le plus dans le vrai.
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Et si le personnage de Paul présente une évolution intéressante et indéniable au fil du film, on aurait dû aller pour moi plus loin encore. En réalité, il n'est presque plus un être humain à la fin du film. Conformément au plan du Bene Geserit, il est à la fois un messie, un martyr potentiel (c'est pour ça qu'on ne cherche pas à le tuer à la fin, quand il menace ouvertement l'Empereur), un "ordinateur vivant" capable d'élaborer la seule bonne stratégie pour accomplir sa destinée et capable de la mettre en exécution sans ciller (ce n'est, par exemple, pas du tout un coup de foudre pour Irulan qui le pousse à exiger de l'épouser, mais uniquement le devoir découlant de sa vision ; il est bien amoureux de Chani en vrai). Sans spoiler le film 3, même son statut de héros va être remis en cause, et le film 2 nous y prépare très mal, restant dans une construction classique d'identification au gentil personnage principal.


L'enfant à venir de Jessica, Allia, devrait également avoir une plus grande importance dans le film (je crois que c'est mon personnage préféré de la saga). Concrètement, on assiste juste à des scènes lunaires où Jessica discute avec son ventre, comme une banale femme enceinte à moitié gaga. Alors que sa position de "pré née" et ses capacités sont extrêmement singulières : elle a accès à la mémoire génétique de ses ancêtres féminins, mais aussi masculins. Et ça AVANT même sa naissance. Ce qui en fait un personnage extrêmement puissant mais aussi extrêmement vulnérable, car du fait de son jeune âge, elle n'est pas armée pour supporter ce pouvoir.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Souvenez-vous, qui est son charmant grand-père maternel ? Qui va donc continuer de vivre à travers elle...
Ça aurait dû être exploité dès maintenant, sans remettre au prochain film.

MAIS MAIS MAIS MAIS MAIS, malgré ces grosses réserves, le film est globalement baigné d'un souffle épique infiniment plus distrayant et spectaculaire que le premier. Et donc, si dans le premier je n'arrivais pas à me détacher des faiblesses scénaristiques, ici j'ai réussi à les oublier et à me laisser simplement porter par la magie du film ; qui malgré sa longueur ne m'a ennuyé à aucun moment.

Les personnages ont des personnalités plus marquées que dans le 1, et que dans le livre aussi je pense, permettant une identification et une projection plus facile. Permettant des instants d'interprétation plus forts également, on quitte cette impression de personnages et d'acteurs complètement apathiques qu'on avait dans le 1. Timothée Chalamet a une super évolution au fil du film, Zendaya est hyper expressive (peut-être un peu trop même) : ensemble ils constituent une petite romance qui fonctionne assez bien, en restant très douce et pas du tout niaise dans le film. Rebecca Ferguson est badass as fuck, je crois que c'est mon interprétation préférée, avec le méconnaissable Austin Butler - si la cérémonie n'était pas littéralement 1 an après la sortie du film, j'aurais bien parié sur une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second role, car c'est tellement rare d'arriver à ce point à marquer les esprits, à produire ce genre de personnage et d'interprétation dans un blockbuster, mais je m'emballe je crois... Javier Bardem stupéfiant de ferveur. Stellan Skarsgard glaçant (je sais pas si c'est moi qui déconne, mais je pense que Bill Skarsgard aurait également fait un parfait Feyd-Rautha - mais je ne sais pas si je suis vraiment déçue de cet acte manqué, vu comment Butler assure). Même Léa Seydoux, que je n'apprécie pourtant pas plus que ça, m'a plu par sa froideur et son magnétisme.

On a la même maîtrise technique que le premier, peut-être même qu'on fait encore mieux : les décors naturels ou non et les costumes sont sublimes, les différentes ambiances selon la planète où on se trouve sont réussies (un poil caricatural pour les Harkonnen quand même), la mise en scène est carrée, les effets numériques sont millimétrés. Ce qui est passionnant aussi dans Dune, c'est que c'est de la SF sans une surexploitation de gadgets technologiques. Le film aurait pu être plat du coup, trop proche du monde réel, mais en fait pas du tout. Tous ces effets sont mis au service d'un film SF/aventure/guerre/action hyper qualitatif et qui risque vraiment de rester comme une référence.
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Pour ne citer qu'un seul exemple, la scène du combat dans l'arène est cinématographiquement parfaite. Que ce soit le travail sur le noir et blanc, le design de l'arène, le placement des hauts gardés, l'ambiance de la foule, la chorégraphie du combat, sa direction artistique très inspirée de la corrida, le message... Je crois que c'est le moment que j'ai préféré dans le film. Et si j'étais Ridley Scott, je commencerais un peu à m'inquiéter, car son Gladiator 2 sortant à l'automne va forcément être mis en perspective avec ce moment ; et je n'ai pas gardé le souvenir d'une telle maîtrise dans le premier Gladiator.


Comme d'habitude je ne sais pas terminer mes commentaires ; je vous dirais donc que selon les compteurs, c'est le 1000ème commentaire que je publie sur ce site, et ça c'est quand même cool.
A propos du livre :
Dune : Deuxième Partie
Dune : Deuxième Partie
Par JaneSlytherin le 21 Février 2022 Editer
JaneSlytherin
Je voulais voir DUNE depuis un bon moment et j’avoue que j’avais hésité à le voir parce que j’avais lu pas mal d’avis négatif. Mais finalement, je me suis rappelé qu’il y avait Timothée Chalamet, Oscar Isaac, Zendaya, et tant d’autres acteurs qui jouent toujours très bien. Donc j’ai décidé de me lancer dans l’aventure ! Et qu’elle belle surprise !
En soit, le film n’est pas non plus un chef d’œuvre, et ce n’est pas le film de l’année (en même temps, quand Spider Man : No Way Home est sorti, on a bien vu que l’effet n’était pas le même !). Mais j’ai bien aimé. Je connaissais déjà le concept et l’histoire de DUNE, mais c’est vrai que regarder cette adaptation était une bonne chose. J’ai passé un très bon moment devant ce film.
Je dois dire que j’ai apprécié regarder un film qui était aussi soigné. Parce que les musiques, les décors, les effets spéciaux, les costumes, les lumières, tout était magnifique. Et ce qu’il y a de mieux, je crois que c’est le jeu des acteurs. Parce que j’avais été ravie de voir à quel point le jeu d’acteur de Timothée Chalamet était vraiment bien, mais dans ce film, j’ai été conquise. C’est un très bon acteur. Vraiment. Ensuite, Rebecca Ferguson a un rôle important et j’ai trouvé qu’elle l’interprète très bien. On ressent les sentiments qu’elle ressent. Le jeu d’Oscar Isaac m’a convaincu également. J’avoue que je n’ai pas vu beaucoup de film avec cet acteur, si ce n’est que les derniers Star Wars, mais il a fait une très belle performance dans le rôle du père de Paul Atreides. J’ai été ravie également de retrouver Jason Momoa dans un rôle différent de Aquaman, en Duncan. Il joue bien, et on ressent bien l’amitié qu’il a avec Paul. C’est un personnage que j’ai trouvé intéressant. Quant à Zendaya… elle a, comme à son habitude, incarnée son personnage avec brio. En revanche, ce que je n’ai pas bien compris, c’est pourquoi on lui accorde une aussi grande importance à la sortie du film, alors qu’elle n’apparaît que 5min a l’écran ?! Son rôle est très important, voire primordial, mais elle ne fait pas grand chose dans la première partie du livre. Voire même, elle personnage de Chani n’est pas vraiment présent.
J’ai bien aimé l’histoire en elle-même, avec ce concept d’épice, de Fremen, etc. C’est quelque chose de très intéressant qui a été très bien exploité, même s’il manque tout de même quelques explications. Les retournements de situations sont bien exploitées et intéressant, même si pas mal de choses ont été changées par rapport au livre.
Le fait que Paul ai des visions du futur est un aspect que j’aime bien et qui est tout de même bien exploité dans ce film. Dans le livre, nous avons plus d’explications, mais comme dans toute adaptation, on ne peut pas tout mettre ! J’espère juste qu’il arrivera à changer son propre futur sur un point… je pense que tout le monde voit de quoi je parle… concernant Chani.
Le duel final est rapidement passé, et Paul réussi, est accepté chez les Fremen, tel l’élu. Même si je suis un peu déçue que Chani ne lui ait pas expliqué plus de chose concernant les techniques de Jamis au combat, comme elle le fait dans le livre. Parce que finalement, c’est grâce aux explications de Chani que Paul arrive à vaincre son ennemi.
La fin est bien, avec mon cher Paul qui ne peut pas s’empêcher d’être intrigué par Chani alors qu’elle ne le connaît pas.
Ce volet est plus une introduction, un prélude, qu’un premier volet en lui-même, mais ça permet au moins d’apprivoiser l’univers tant aimé de DUNE, et de commencer à s’attacher aux différents personnages !
Je vous conseille ce film parce qu’il est intéressant et vraiment très beau et bien fait. Si vous le trouvez lent, c’est tout à fait normal, mais n’abandonnez pas, ça vaut le coup de le regarder en entier.

Vu en VO
A propos du livre :
Dune
Dune
Par DrunkenSailor le 14 Octobre 2015 Editer
DrunkenSailor
Premier film que je vois du très très encensé Denis Villeneuve, et bien pour un premier contact je suis complètement sous le charme, Sicario est un petit coup de coeur.

J'ai vu des gens lui reprocher son scénario un peu simple, et mal expliqué. Mais pour moi cette critique n'a pas lieu d'être, déja parce que pour trouver le scénario simple faut en effet rien avoir piffer au truc, et pour ce qui est du manque d'explication, oui en effet mais c'est absolument normal, et c'est génial.
Je m'explique : on suit le film du point de vue de l'agent Mercer, parachuté au milieu de cette histoire sans vraiment en comprendre les tenants et les aboutissants, elle est complètement désorienté, et on met le spectateur dans les mêmes dispositions.
Et si on est attentif le voile se lève petit a petit et on comprend très bien.

Le film comporte des scènes d'une tension incroyable, grandement aidé par la BO splendide, c'est très bien rythmé, et surtout, surtout, la performance de Benicio Del Toro est hallucinante. La meilleure que j'ai vu de lui et qui le propulse directement parmis mes acteurs favoris. A la fois classe, mystérieux et torturé, il atteint le sommet lors des deux dernières scène finale que je ne citerai pas pour ne pas les gâcher. Mais dès sa première apparition il crève littéralement l'écran !
A propos du livre :
Sicario
Sicario
Par Hawlink le 22 Octobre 2017 Editer
Hawlink
Commentaire à chaud après un second visionnage. Et ma foi, il est très agréable de constater qu'une fois l'excitation et la joie de revenir dans l'univers de Blade Runner retombées, ce cru 2049 reste une franche réussite artistique et un monstre de storytelling visuel.

Une des plus grandes réussites de ce nouveau Blade Runner est de reprendre avec brio l'univers et l'ambiance posés par le premier film. On redécouvre le paysage d'un Los Angeles futuriste, pluvieux, avec des vagues airs de Tokyo ou Hong Kong, le tout agrémenté par une BO issue d'un croisement entre les compositions originales de Vangelis pour le premier film et un album très ambient de God is an Astronaut. Mais là où Villeneuve fait fort, c'est que non seulement il reprend avec réussite l'univers de Blade Runner 1982, mais il se l'approprie. Cette nouvelle version me donne l'impression d'un peu délaisser le côté néo-noir stylé pour pousser sur le cauchemardesque. Le film a une ambiance très sombre, et l'aspect extrêmement lisse des environnements montre un côté factice très réussi et en adéquation avec les thèmes du film. On a l'impression d'être dans un mauvais rêve dont on aurait peaufiné tous les détails. Si on en vient uniquement du visuel, c'est un espèce de paradis du geek sci-fi à tendance artsy, où le fan de pseudo-technologies futuristes se délecte également de plans chiadés aux couleurs ésotériques. L'association de tous ces éléments visuels et sonores permettent de créer une véritable expérience digne du premier film. Comme quoi, malgré ce qu'on a pu lire, c'est bien plus qu'un Ryan Gosling qui marche lentement.

Vous allez me dire que la forme c'est bien gentil, mais le fond dans tout ça ? Personnellement j'en ressors extrêmement satisfait, même si on pourrait citer quelques petits défauts. Tout d'abord, ce que je trouve diablement satisfaisant, c'est que Villeneuve ne se repose absolument pas sur les acquis du premier film, mais au contraire les utilise pour explorer plus en avant l'univers et les thématiques. Je pense notamment à la nature des souvenirs, un sujet essentiel de Blade Runner qui est ici traité plus en profondeur grâce à un personnage en particulier. Alors certes, on a pas droit à un traité de philosophie, et ce serait une critique facile mais pas totalement injuste de dire que 2049 aborde beaucoup de sujets sans en traiter aucun à fond; ce qui n'est pas totalement vrai vu que le thème essentiel du film est traité avec brio aussi bien dans le dialogue que visuellement. Il est cependant honnête de tacler le film sur la rapidité avec laquelle il aborde des sujets aussi large que la lutte des classes, notamment (c'était peut être pas nécessaire mais ce n'est pas non plus mal écrit).

Un truc qui m'a fait tiquer au premier visionnage, c'est le personnage de Jared Leto. Au premier abord, il peut paraître comme le grand méchant bateau au complexe de Dieu qui balance de la pseudo-poésie énigmatique au lieu de parler normalement, mais en faisant l'effort de s'attarder sur ce qu'il dit, on peut remarquer que son discours est tout à fait cohérent. Si on accepte le fait qu'il soit fou à lier, le dude est un sacré bon poète en fait. Et Leto livre une interprétation honorable. Le reste du casting est aussi très satisfaisant. Luv, la bras droit de Jared Leto, est une replicante qui aurait pu être très clichée si elle n'avait pas été sauvée par la performance de Sylvia Hoeks, qui crève l'écran. Ryry Gosling et Harrison Ford restent fidèles à eux mêmes, finalement.

Mais laissons de côté ces banals commentaires sur la prestation des acteurs pour en revenir au thème essentiel du film, c'est à dire la quête du sens de l'humanité. Blade Runner premier du nom était imprégné de la fameuse question rhétorique que tout le monde se pose un jour : "damn, je suis un robot, pourquoi je vis, est-ce que je suis humain, si j'ai des feels, ma vie vaut quelque chose ?". 2049 continue dans cette optique de crise existentielle en nous proposant un main character en quête de sa véritable identité, perdu dans un monde dystopique où son taf lui rappelle sans arrêt qu'il n'a pas d'âme et où sa copine est une IA commerciale affichée sur tous les buildings de ce Los Angeles de misère. A noter que la relation entre K et Joi est un des gros points forts du film, de par le côté authentique qui en ressort petit à petit malgré qu'on ait affaire à une romance entre un androïde et une intelligence artificielle. L'innocence d'Ana de Armas apporte terriblement à ce duo de newbies des sentiments. On peut également constater plusieurs parallèles entre les deux personnages quand ils questionnent leur humanité ou quand ils ont l'impression de quitter leur statut d'être créé par l'homme (K sous la neige, Joi sous la pluie). Mais ce qui se révèle diaboliquement efficace, c'est que le film n'oublie jamais l'absurdité de cette relation.

Il y a encore beaucoup de choses à dire sur le film, honnêtement, je pense n'avoir parlé que de la moitié, mais ce commentaire est déjà trop long. Je conclurais donc en le recommandant vivement aux fans du premier film, et de façon plus générale aux amateurs de films à l'esthétique travaillée et à la réflexion poussée.
A propos du livre :
Blade Runner 2049
Blade Runner 2049
Par let-it-go le 4 Mars 2024 Editer
let-it-go
une expérience comme on en vit rarement au cinéma
comme le premier film, j'ai tout simplement adoré et les trois heures de film sont passées à une vitesse folle
que ce soit le scénario, les images, les sons (et merci hans zimmer), les acteurs : c'était juste incroyable
j'ai juste tellement hâte de voir dune 3
A propos du livre :
Dune : Deuxième Partie
Dune : Deuxième Partie
Par Emilirp le 27 Février 2024 Editer
Emilirp
Un deuxième film exceptionnel ! Le travail de Denis Villeneuve et des acteurs sur ce film et vraiment incroyable.
A propos du livre :
Dune : Deuxième Partie
Dune : Deuxième Partie
Par Caro_w le 26 Février 2024 Editer
Caro_w
Vu en AVP au Grand Rex, film épique où l'on tremble sur son siège tant l'histoire est riche, la musique prenante, les personnages (notamment Feyd-Reutha) effrayants et époustouflants. A voir et à revoir !
A propos du livre :
Dune : Deuxième Partie
Dune : Deuxième Partie
Par pouil le 19 Juillet 2017 Editer
pouil
Denis Villeneuve a encore frappé fort avec Premier Contact ! Il nous prouve une nouvelle fois grâce à ce film qu'il est l'un des meilleurs réalisateurs de sa génération. Il arrive parfaitement à nous tenir en haleine avec son adaptation de la nouvelle de Ted Chiang, intitulée « L'Histoire De Ta Vie ». En effet, la soi-disant lenteur n'est en fait qu'un leurre car il faut assimiler rapidement toutes les informations données pour comprendre l'histoire. Tout comme dans Enemy, Denis Villeneuve installe dans Premier Contact un suspense haletant qui fait qu'il est impossible de décrocher du film avant de l'avoir vu en entier. Malgré tout, la compréhension finale du film est plutôt aisée à saisir. En résumé, un film d'une grande beauté avec une sublime et poétique bande son de Jóhann Jóhannsson...
A propos du livre :
Premier Contact
Premier Contact
Par pouil le 28 Avril 2016 Editer
pouil
Je n'arrive toujours pas à déterminer plusieurs jours après avoir visionné ce film, si je l'ai apprécié ou non. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il m'aura marquée. Notamment par le sujet qu'il propose d'étudier à travers ce film. En effet, l'étude du subconscient dans ce film est très bien réalisée, peut-être même trop car le scénario est si bien construit que l'on a des difficultés à tout assimiler malgré les lenteurs du film et ses dialogues peu présents. Cependant la réalisation brillante de Denis Villeneuve et l'excellent jeu de Jake Gyllenhaal donnent à ce film une atmosphère pesante et malsaine que l'on sait apprécier.
A propos du livre :
Enemy
Enemy
Par ilovelire le 30 Juillet 2015 Editer
ilovelire
Un très beau film. Dure mais magnifique.
A propos du livre :
Incendies
Incendies
Par I-LOVE-Gabriel-Wolf le 29 Août 2014 Editer
I-LOVE-Gabriel-Wolf
Enemy m'a époustouflée…
La musique donne la chair de poule, les images (dans les tons sépia) rendent au film un aspect irréel et sombre, le scénario part dans des fantasmes délirants et horrifiants.
Certains pourraient trouver le film trop décousu et tordu, mais je pense justement que c'est ce qui fait sa force.
Le constant mélange entre rêve et réalité m'a terrifiée autant qu'il m'a captivée.
En tant que spectateur, nous sommes plongés dans l'esprit malade du protagoniste (magnifiquement interprété par Jake Gyllenhaal), si bien que l'on peut s'attendre à n'importe quoi n'importe quand.
Contrairement à ce que je croyais, Enemy n'est pas un thriller haletant comme Prisoners, mais un film d'ambiance, à mon goût dix fois plus anxiogène.
La fin, aussi frustrante que terrible, ne nous apporte aucune réponse concrète. A nous de la décrypter…
Contrairement à ma famille qui a trouvé Enemy faible et bourré d'incohérences, j'ai été marquée par cette expérience cinématographique et je la recommande grandement!
A propos du livre :
Enemy
Enemy
Par Pussycat le 13 Avril 2014 Editer
Pussycat
Je l'ai vu au lycée..et j'en ai eu le souffle coupé..magnifique, renversant, j'ai été chamboulé par le dénouement..
A propos du livre :
Incendies
Incendies
Par Wyndon le 4 Mars 2024 Editer
Wyndon
Voilà une deuxième partie très chouette également. Une histoire prenante, des personnages attachants, et de très bons acteurs.
A propos du livre :
Dune : Deuxième Partie
Dune : Deuxième Partie

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