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Shokuzai, Episode 2 : Celles qui voulaient oublier
Shokuzai, Episode 1 : Celles qui voulaient se souvenir
Shokuzai, Episode 2 : Celles qui voulaient oublier
Shokuzai, Episode 1 : Celles qui voulaient se souvenir
Shokuzai, Episode 1 : Celles qui voulaient se souvenir
Nous découvrons dans cette première partie Sae et Maki quinze ans après. Toutes deux ont développer des caractères différents suite à l'évènement passée. Entre pitié et admiration, ces deux personnages nous bouleversent et nous tiennent en haleine jusqu'à la fin de leurs périples.
Shokuzai, Episode 1 : Celles qui voulaient se souvenir
Pour faire simple, si je devais conseiller un film japonais à quelqu'un qui n'en a jamais vu, je lui conseillerais clairement pas celui là, que je trouve beaucoup trop dépaysant. Il faut connaitre un minimum ce style pour pouvoir l'apprécier.
Ceci étant dit, à titre personnel, ça ne m'a pas du tout déranger, au contraire, c'est ça que j'ai adoré. On n'a pas les explications-scientifiques-de-la-mort-qui-tue, qu'on trouve habituellement dans les films de SF et auxquelles on ne croit jamais vraiment. On joue sur du merveilleux et c'est ça qui donne une poésie et une délicatesse toute particulière à l'histoire, et que j'ai pour ainsi dire jamais vu dans un autre film du genre.
J'ai néanmoins quelques réserves, parce qu'on a quand même parfois franchement un gout de déjà vu. ça sent trop le cinéma de David Cronenberg à mon gout (eXistenZ notamment). Mais beaucoup moins que devant l'honteux plagiat qu'est Inception, alors je trouve ça pardonnable. Pour faire simple l'idée de base est la même, mais dans les développements, on se détache totalement du style de narration de Cronenberg, ce que Nolan n'a pas su faire dans Inception à mon sens.
Sur cette base SF vient se greffer plein d'autres styles (romance, fantastique, épouvante, thriller, film médical,...). On aurait pu craindre le film trop complexe ou fourre-tout pour être plaisant, mais je ne l'ai pas du tout ressentie comme ça. Le fil rouge du film est parfaitement clair et les éléments nouveaux sont introduits au compte-goute, dès qu'ils deviennent nécessaire à la compréhension de l'histoire. Du coup, je trouve qu'on passe d'une scène à l'autre, d'une ambiance à l'autre, d'un genre à l'autre sans jamais s'y perdre. Et cela même après des retournements de situation aussi important que celui proposé peu après le milieu du film.
Parmi tous les genres du film, je retiendrais surtout la romance. C'est une histoire de couple vraiment inhabituelle, mais tout de même très touchante à sa façon, notamment du fait de la grande fragilité du personnage d'Atsumi. Le couple a l'air réel, sincère. On ressent assez facilement de l'empathie pour les personnages. J'ai également trouvé que le duo d'acteurs fonctionnait.
En faite, la seule chose qui m'ait franchement dérangé dans ce film, c'est son coté excessif. Presque cartoonesque même. Je trouve qu'on tombe parfois dans l'auto-parodie, ce qui fait perdre en crédibilité à l'ensemble.
De plus, techniquement parlant, j'ai trouvé les effets spéciaux très inégaux. Certains sont très beaux
Heureusement, le reste de la réalisation m'a plu. Les acteurs sont bien dirigés. J'ai particulièrement apprécié l'interprétation d'Ayase Haruka (Atsumi). Parmi les seconds rôles, je retiendrais surtout Miki Nakatani (le professeur Aihara). Mais au delà du fait que les acteurs soient bons ou pas, j'ai surtout apprécié le fait qu'il y ait une vraie mise en scène, une vraie façon de placer les acteurs et de les faire bouger. Bien qu'un peu austère, les décors sont très jolis et plein de petit détails charmants. La musique est parfois un peu trop présente, mais pas soulante pour autant.
Real
L’histoire d’amour est donc ici plongée dans le fantastique, les deux protagonistes sont tout mignons, on essaye de chercher des solutions au pourquoi du comment, et même si j’avais réussi à trouver le fin mot de l’histoire avant le dénouement j’ai bien apprécié ce film qui finalement sort de l’ordinaire. Et puis on est emporté dans les méandres d'un inconscient alors forcément on a le droit à des trucs un peu loufoques
Real
Real
Très bonne idée de départ.
J'avais mis du temps pour comprendre, pour ça il faut de la persévérance.
Le réalisateur nous emmène vers un monde qui nous sort de l'ordinaire.
Mélanger avec de la S-F avec de la romance et de la fantaisie, c'est original.
J'ai bien aimé.
Real
Real
L'idée est bonne, l'histoire original, un retournement de situation improbable, mais la fin est longue. Après j'ai bien aimé mais c'est pas le film de l'année.
Real
Kaïro
J'ai été très perturbée après l'avoir vue, preuve qu'il est bon dans son domaine. Entre horreur et psychologie, il nécessite une analyse poussée et une bonne connaissance de certains codes visuels de la culture japonaise, mais une fois analysée, c'est un film dur, mais avec une certaine force et captivant dans sa signification.
Kaïro