Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré
sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités
pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous
limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez
également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du
cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités
spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le
bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers
cinématographique.
Dès l’âge de onze ans, Richard Quine monte sur les planches. Jusqu’en 1950, il chante et danse dans de nombreuses comédies musicales. Il joue dans une vingtaine de films. Il apprend ensuite la réalisation à la Columbia au côté de Blake Edwards.
Après un premier film coréalisé avec William Asher (Leather gloves, 1948), Richard Quine passe définitivement de l’autre côté de la caméra en 1951 et tourne quelques films peu connus. Puis il réalise Du plomb pour l'inspecteur (1954), film noir pour lequel il engage une actrice débutante, Kim Novak. L’atmosphère paisible de ce film policier surprend. Quine s’attache surtout à faire briller son héroïne et semble avoir une prédisposition pour la direction d’acteurs.
L’année suivante, le cinéaste se tourne vers ses premières amours, la comédie musicale : c’est Ma Soeur est du tonnerre (1955) où il parvient à une parfaite osmose entre l’argument du film et l’apport chorégraphique et musical. Mais le genre musical s’épuise et Quine s’adonne pour un temps à la comédie qu’il dote d’un volet social. L’expérience est un échec : Une Cadillac en or massif (1956) ou Pleine de vie (1956) ne sont que de pâles imitations des films de Frank Capra.
Richard Quine retrouve une veine favorable avec Kim Novak et James Stewart en 1958 : L'adorable voisine, histoire d’une romance entre une sorcière et un éditeur, allie de splendides décors à un récit d’une finesse remarquable qui en font un des plus beaux films hollywoodiens des années 1950. L’amour est incontestablement un des sujets de préoccupation majeurs de Quine qui refuse d’être classé comme un cinéaste à thème : " Un cinéaste, c’est un peu comme un chanteur ou un jazz man. La création consiste dans l’exécution, non dans le thème [...] Ce qui m’intéresse, c’est d’exalter la beauté. "
Obsédé par l’idée de la perfection et de l’esthétique, Quine réussit ses films en apportant un grand soin aux costumes, aux décors et aux acteurs. Cinéaste de la forme plutôt que du fond, il ne trouve pas sa place dans le cinéma engagé des années 1960. Après deux comédies pourtant plutôt réussies, Deux têtes folles (1963), et Comment tuer votre femme (1964), Richard Quine n’obtient plus la confiance des producteurs. Dans les années 1970, il travaille pour la télévision et réalise notamment trois épisodes de la série Columbo (1971). Atteint d’une grave maladie, il termine sa vie dans la déprime et se suicide.
Biographie
Dès l’âge de onze ans, Richard Quine monte sur les planches. Jusqu’en 1950, il chante et danse dans de nombreuses comédies musicales. Il joue dans une vingtaine de films. Il apprend ensuite la réalisation à la Columbia au côté de Blake Edwards.
Après un premier film coréalisé avec William Asher (Leather gloves, 1948), Richard Quine passe définitivement de l’autre côté de la caméra en 1951 et tourne quelques films peu connus. Puis il réalise Du plomb pour l'inspecteur (1954), film noir pour lequel il engage une actrice débutante, Kim Novak. L’atmosphère paisible de ce film policier surprend. Quine s’attache surtout à faire briller son héroïne et semble avoir une prédisposition pour la direction d’acteurs.
L’année suivante, le cinéaste se tourne vers ses premières amours, la comédie musicale : c’est Ma Soeur est du tonnerre (1955) où il parvient à une parfaite osmose entre l’argument du film et l’apport chorégraphique et musical. Mais le genre musical s’épuise et Quine s’adonne pour un temps à la comédie qu’il dote d’un volet social. L’expérience est un échec : Une Cadillac en or massif (1956) ou Pleine de vie (1956) ne sont que de pâles imitations des films de Frank Capra.
Richard Quine retrouve une veine favorable avec Kim Novak et James Stewart en 1958 : L'adorable voisine, histoire d’une romance entre une sorcière et un éditeur, allie de splendides décors à un récit d’une finesse remarquable qui en font un des plus beaux films hollywoodiens des années 1950. L’amour est incontestablement un des sujets de préoccupation majeurs de Quine qui refuse d’être classé comme un cinéaste à thème : " Un cinéaste, c’est un peu comme un chanteur ou un jazz man. La création consiste dans l’exécution, non dans le thème [...] Ce qui m’intéresse, c’est d’exalter la beauté. "
Obsédé par l’idée de la perfection et de l’esthétique, Quine réussit ses films en apportant un grand soin aux costumes, aux décors et aux acteurs. Cinéaste de la forme plutôt que du fond, il ne trouve pas sa place dans le cinéma engagé des années 1960. Après deux comédies pourtant plutôt réussies, Deux têtes folles (1963), et Comment tuer votre femme (1964), Richard Quine n’obtient plus la confiance des producteurs. Dans les années 1970, il travaille pour la télévision et réalise notamment trois épisodes de la série Columbo (1971). Atteint d’une grave maladie, il termine sa vie dans la déprime et se suicide.
Afficher en entier