Robert Bresson

Un bon film, j'ai bien aimé l'histoire, les lieux. A voir.

Un film vu avec le lycée mais je ne l'ai pas vraiment aimé mais qui d'après ce que la prof nous a dit c'est un "chef-d'œuvre" du 20è siècle. =/

Robert Bresson est un des grands mystiques du cinéma et "Au Hasard Balthazar" est sa prière la plus déchirante. Plein de noblesse dans son acceptation d'une vie sur laquelle il n'a aucun contrôle. Balthazar n'est pas un de ces animaux de dessin animé qui peuvent parler et chanter, Balthazar est juste un âne. Et bien qu'il n'ait aucun moyen de nous révéler ses pensées, rien ne nous empêche de les lui en fournir - c'est même tout à fait le contraire : nous nous sentons en empathie permanente avec chacune de ses expériences. Les motifs pour lesquels agissent les humains sont au-delà de sa compréhension et il accepte ce qu'ils font parce qu'il doit en être ainsi. Cette acceptation totale le place finalement au-dessus de ceux qui se vengent de leurs désespoirs sur lui et ne sont que des marionnettes aveugles agitées par leurs désirs et leurs frustrations. Supportant le poids des fautes des hommes et des malheurs du monde, Balthazar traverse cette existence avec la clairvoyance d'un ascète.

Le style de Bresson, froid, austère, radical et peu aimable fait encore des siennes dans cette adaptation . Difficile aujourd'hui de rentrer complètement dans ce style de film où tout semble sonner faux. Evidemment, les cinéphiles acharnés estiment l'oeuvre de Bresson comme un summum...On peut ne pas être de cet avis.

Je ne sais que dire…

L’idée du mec qui se découvre attiré par l’art du pickpocketisme n’est pas mauvaise en soi…

Mais ce traitement du film…

Un ton détaché, entre le documentaire et l’auto-analyse psychiatrique… Un traitement qui donne le sentiment que l’auteur se regarde le nombril et intellectualise plus haut que son cerveau des choses qui ne le méritent pas…

Le film semble comparé à la Corde pour ce côté « réflexion morale » mais Hitchcock dépassait l’intellect par quelque chose qui venait des tripes… Là, malgré des vols en gros plans pas mal fait, ça blablate majoritairement…

Trop clinique pour moi, je n’ai pas réussi à entrer dans le trip.