Butcher's Crossing

En commençant ce film, je me dis "chouette un western ! Et avec des bisons en plus et peut être même des Indiens !!" (pour les Indiens on repassera 😕)

Eh beh ! Finalement j'ai vite déchantée ! C'est loooooooooooong comme un hiver sans fin, les personnages eux mêmes semblent être en attente d'une quelconque action qui ne viendra jamais, et tout ce massacre gratuit de bisons qui n'ont rien demandés à personne, m'a laissé dans le même état que le personnages de Will, à savoir un sentiment de dégoût profond !

Même si les acteurs sont tous crédibles dans leur rôle, je plains ce pauvre Nicholas Cage, c'est pas avec ce genre de film qu'il va relancer sa carrière qui est déjà sur une piste glissante.

Un point positif également pour les décors et les costumes qui sont plus que corrects.

Au final, on se dit "tout ça pour ça" !

Encore un film aussitôt vu, aussitôt oublié !

Le jeune Will se rend dans le Colorado pour rejoindre une équipe de chasseur de bison. Il ira jusqu'à risquer sa vie...

Butcher's Crossing est un film anti spectaculaire au possible. Il préfére montrer les grandes étendues, faire durer ses scénes, s'attarder sur le passé et les émotions de ses personnages, plutôt que de tomber dans un vulgaire film de survie. Nicolas Cage, chauve cette fois, y est aussi parfait que le reste du casting. Mais alors qu'est-ce qui le limite ? La même chose : ça semble parfois trop long, et on en sort en ayant la sensation qu'il lui a manqué quelque chose. Ce quelque chose qui l'aurait transformé en grand film du genre. Gabe Polsky sort là un film plus intéressant qu'il ne pourrait en avoir l'air en s'attachant aussi à nous rappeler que le bison sauvage a pratiquement disparu et qu'il faut tout faire pour le garder en vie, lui le symbole du grand ouest américain...

Je l'ai trouvé assez étrange.