Robert Siodmak
Réalisateur
Activité et points forts
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 10
0 Citations 5 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un des meilleurs films de pirates jamais tourné.
Afficher en entierPour sa première réalisation, Robert Siodmak réunit autour de lui, à la technique, quelques futurs grands noms du cinéma aux États-Unis : son frère Kurt (Curt) Siodmak, Eugen Schüfftan (qui travailla d'abord, en Allemagne, avec Georg Wilhelm Pabst entre autres), Billie (Billy) Wilder, Fred Zinnemann et Edgar G. Ulmer. C'est cette distribution qui a fait la réputation de Les Hommes le dimanche, outre ses qualités propres.
Afficher en entierAu générique d'Adieux figurent quatre personnes qui, en raison du proche avènement du nazisme, poursuivront ailleurs leur carrière : le réalisateur Robert Siodmak, le directeur de la photographie Eugen Schüfftan et l'acteur Vladimir Sokoloff (tous trois, aux États-Unis, via la France), et le scénariste Emmerich Pressburger, qui deviendra au Royaume-Uni, sous le nom d'Emeric Pressburger, le partenaire attitré de Michael Powell.
Afficher en entierL'histoire est globalement sympa et les comédiens sont très bons. Reste que l'histoire est un peu plan-plan et si ça dure 1h43, ça aurait aussi bien pu gagner 20 minutes pour donner du rythme. Agréable, sans plus.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Robert Siodmak
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Universal Pictures : 7 films
Universum Film (UFA) : 4 films
Spéva Films : 2 films
Nero-Film AG : 2 films
Distribution parisienne de films : 1 film
Central Cinema Company Film (CCC) : 1 film
Walter Wood Productions : 1 film
Bavaria Film : 1 film
Biographie
Robert Siodmak est né dans une famille d'origine polonaise juive à Dresde en 1900 (et non à Memphis aux États-Unis comme on[Qui ?] croit souvent). Il travaille en Allemagne comme metteur en scène et banquier avant de devenir scénariste pour le réalisateur Curtis Bernhardt en 1925. Quatre ans plus tard, il réalise son premier film muet, Les Hommes le dimanche, avec l'aide au scénario de son frère Curt et de deux débutants qui deviendront célèbres par la suite, Billy Wilder et Fred Zinnemann. Il réalise, en 1933, Fin de saison d'après la nouvelle Brennendes Geheimnis (de) de Stefan Zweig. À sa sortie, ce film a été interdit suite à l'arrivée du nazisme au pouvoir. Son producteur Alfred Sternau de Tonal-Film a dû partir d'Allemagne et après un long exil à travers l'Europe, passant par l'Espagne, l'Italie, et la France, il fut rattrapé, avec son épouse Ruth Sternau, décoratrice du film, par la Gestapo à Nice, puis déporté à Auschwitz où il mourut. La montée du nazisme au début des années 1930, pousse Robert Siodmak à l'exil. Il se rend à Paris tout d'abord où il réalise plusieurs films dont La crise est finie (1934) et La vie parisienne (1936) avant de s'envoler[réf. souhaitée] vers Hollywood.
C'est en 1941 qu'il réalise son premier film américain West Point Widow. Après cette expérience, il signe un contrat avec les studios Universal pour sept ans. C'est ce contrat qui va lui permettre d'imposer son style, très influencé par l'expressionnisme allemand et le cinéma de Welles (Citizen Kane constitue pour lui un modèle indépassable) et de signer quelques-uns des films noirs les plus marquants dont Les Tueurs en 1946.
Siodmak retourne en Europe en 1951 après avoir signé un dernier film Le corsaire rouge avec son acteur fétiche, Burt Lancaster. Il travaille également au scénario de ce qui deviendra plus tard Sur les quais avec Budd Schulberg. Malgré ses protestations, il ne sera pas crédité pour ce film contrairement à Schulberg. La fin de sa carrière est faite d'une série de déceptions[Lesquelles ?]. Il meurt en Suisse en 1973.
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