Georges Lautner
Réalisateur
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Note moyenne : 7.05/10Nombre d'évaluations : 338
0 Citations 90 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films

Qu'on se le dise tout de suite, ce film a mal vieilli ! Néanmoins Quelques Messieurs trop Tranquilles est une petite comédie amusante et loufoque. Lautner fait une satire sociale sur le thème de la différence représentée ici par les hippies. Il mélange humour et polar. Bien que médiocre, ce métrage de 1973 se laisse regarder pour son casting en or avec Lefebvre, Galabru, Préboist, Guybet, Pousse, Miou-Miou ou encore Dalban.
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On retrouve Gainsbourg dans son propre rôle et qui interprète son célèbre morceau Requiem pour un con. Les dialogues du monument Michel Audiard contribuent énormément au succès du film, Gabin magistral, transforme l'essai en commissaire divisionnaire quasi-retraité, qui, avant de partir, veut venger son ami de toujours : Albert Gouvion (Robert Dalban).
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Mireille Darc sublime, Jean-Pierre Marielle inénarrable, pour ne pas dire génial. Michel Constantin campe un truculent baroudeur. J'adore !
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Une heureuse découverte pour moi, je n'avais pas vu ce film, fort réussi ma foie. Ici Mireille Darc porte le film avec élégance. Une tripoté de seconds rôles accompagne la charmante actrice. Les dialogues haut en couleur signé Michel Audiard font merveille. Avec une très belle image restaurée ce qui ne gâche rein. Vive les vacances !
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Des répliques cultes et de vraies gueules de cinéma. A voir pour ne pas mourir idiot.
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Une histoire simple pour un Belmondo qui fait ce qu'il savait si bien faire, un espion qui se retrouve seul contre tous (comme souvent dans les films du genre) mais qui va aller au bout des choses pour faire tomber ceux qui voulaient sa peau... en en payant le pris fort!
Un très bon Belmondo secondé par de bons acteurs, de bonnes répliques et une musique iconique (quoiqu'un peu redondante) de Morricone, ça donne une excellente découverte.
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Une histoire absurde avec des quiproquos, des retournements de situations. Une grande pièce de théâtre plutôt qu'un film.
On rigole quand même un peu.
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Excellent Un classique français, un film comme on ne sait plus en faire aujourd'hui, rien que pour les dialogues Une bonne comédie policière
Un bon scénario une bonne histoire .
De l' action et du comique Un film magique aux dialogues du maître Michel Audiard.
Un chef d'oeuvre
Il y a des moments amusants dans le film , avec des scènes comiques qui font rigole des moments où il y a aussi des scènes d' action Culte ! Un chef-D'oeuvre. Le plus grand film de Georges Lautner.
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Flic ou Voyou, de Georges Lautner, est sans doute l'un des films les plus emblématiques de la carrière de Jean-Paul Belmondo, l'éternel Bébel Voila ce que le cinéma populaire n'aurait jamais oublier d'être. Des dialogues bien sentis, des acteurs qui "surjouent" comme il faut, un scénario "alibi" qui donnent lieu aux rebondissements que l'on aime. A l'époquede vrai divertissement. C'est fou, non? Merci pour tout Mr BELMONDO. Pour ce beau divertissement est ce film. Du grand spectacle et du grand art.
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Je suis assez peu séduite par ce thriller dans le milieu politique, principalement parce que j'ai trouvé l'ensemble absolument pas crédible. De plus, la morale est douteuse et les personnages sont tous plus détestables les uns que les autres.
Le point de départ, c'est Philippe, un député corrompu qui en tue un autre encore plus corrompu, Serrano. Philippe vole au passage le cahier dans lequel Serrano notait soigneusement les actes de corruption de tout le monde, dans l'objectif d'en tirer profil un jour en les faisant chanter. Puis une fois le meurtre commis, toc toc toc chez son ami Xavier, qui apprend la nouvelle sans sourciller, et accepte bien entendu de l'aider à dissimuler le crime et le cahier.
Bon alors, je veux bien qu'on ne pratiquait pas la corruption de la même manière dans les années 70 et aujourd'hui. Je veux bien aussi que le grand public était peut-être moins informé, plus naïf à l'époque. Mais on n'est pas au moyen-âge non plus ! Qui serait assez con pour pratiquer la corruption, en laissant derrière lui, et en plus en la possession d'une autre personne que lui-même, des preuves aussi compromettantes ?! Pourquoi Serrano mettait tous ses œufs dans le même panier, en ayant un UNIQUE cahier ?! Qui, alors qu'il a un document aussi dangereux en sa possession, le laisserait négligemment traîner sur son bureau, alors qu'il a un coffre-fort ? Pourquoi au juste Philippe a gardé ce cahier ?!! Qu'il fasse disparaître ce qui le concerne pour se protéger, oui, mais le reste c'est pas son problème. Voler l'ensemble du cahier n'a d'intérêt que s'il compte le détruire, le rendre public ou s'en servir pour faire chanter à son tour le tout Paris, devenant ainsi le même "pourris" que Serrano. Mais dans aucun univers on vole un document de cette nature sans objectif particulier, juste pour "le cacher". Et Xavier, quel intérêt a t-il a rejoindre cette histoire abracadabrantesque et risquée ? Rien, à part son amitié, ne justifie sa présence. Le film a débuté depuis 5 minutes seulement que ça ne tient déjà pas la route.
La suite est guère plus crédible. Alors que ce cahier, qui était un secret de polichinelle, existait jusqu'alors dans une parfaite indifférence (même la police est au courant et semble s'en foutre), sa disparition provoque des remous assez difficile à comprendre, tant ils sont excessifs. On assiste à une surenchère d'actes d'intimidation, de violence, de corruption,... dont on perd vite le fil de leur intérêt, du mobile ou d'à qui profite le crime. Spoiler(cliquez pour révéler)Par exemple, pouvez vous me dire à quoi ça sert de tuer la femme de Philippe, alors qu'il est lui-même déjà mort, qu'elle ne participe que de très loin à l'intrigue, et qu'elle n'a pas de lien suffisant avec Xavier, pour que sa mort l'ébranle réellement ? Et la bonne blague cette fin, où on absout de ses péchés Xavier, n'en gardant que le côté bon gars, ami fidèle, ayant dénoncé 2 ou 3 pourris au passage, se permettant de faire la morale aux autres etc... alors que sa première action du film est quand même de dissimuler un meurtre. Mais c'est lunaire jusqu'au bout ce film.
A ce scénario bancal s'ajoute un aspect un peu ringard, de cinéma "à l'ancienne", mais dans le mauvais sens de ce terme. On sent bien qu'on joue sur l'image du système corrompu, mais de façon "cool", ne le jugeant jamais vraiment négativement, en ne tirant jamais sur la corde dramatique des conséquences de leurs actes, ne proposant jamais une autre vision des choses. C'est un film très masculin également, les personnages féminins sont rares, secondaires, stéréotypés, voire pas crédibles. Pourquoi une si jolie jeune fille que Valérie irait devenir l'amante d'un homme marié sans charme qui pourrait être son père ?! La mise en scène n'est pas toujours très moderne non plus. Spoiler(cliquez pour révéler)Le meurtre de la femme de Philippe vu à la première personne, par exemple, on dirait un mauvais feuilleton policier. Son cadavre ensuite, qui a l'absurdité de toujours tenir son paquet de Malboro en main, malgré une chute de plusieurs étages. Ça n'aide vraiment pas à la crédibilité...
On pourrait se dire qu'il reste quand même Alain Delon, jouant Xavier et produisant également le film. Eh ben même pas. Il m'a semblé être en pilote automatique. Vraiment un jeu en mode service minimum, forçant ni sa nature ni les émotions du personnage. On est par ailleurs sur un Delon vieillissant, n'ayant plus son physique de jeune premier, ce qui me laisse par conséquent circonspecte sur la façon dont il encaisse les événements et les cascades, sans même froisser son costume.
Vous aurez donc compris mon enthousiasme plus que modéré pour ce film. Après, je lui reconnais quand même son rythme plutôt accrocheur et la bonne structuration de son enquête. On conserve par la même un rendu assez distrayant.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Georges Lautner
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Gaumont : 3 films
Ultra Film : 2 films
Sicilia Cinematografica : 2 films
Les films Alain Sarde : 2 films
Société Nouvelle des Établissements Gaumont : 1 film
Corona Filmproduktion : 1 film
Compagnie Lyonnaise de Cinéma : 1 film
Consortium du Film : 1 film
Biographie
Cinéaste et scénariste mythique né le 24 janvier 1926 à Nice, Georges Lautner, fils de la comédienne Renée Saint-Cyr, est le réalisateur d’œuvres cultes comme Les tontons flingueurs, Les barbouzes ou encore Le professionnel.
C’est le métier exercé par sa mère qui détermine en grande partie son choix de devenir cinéaste. En effet, après des études de droit, Georges Lautner s’oriente vers le cinéma en devenant d’abord assistant-réalisateur. Cette première expérience va le familiariser davantage avec les techniques cinématographiques. C’est ainsi qu’il réussit, en 1958, à réaliser son premier film, La Môme aux boutons. Il y dirige Serge Davri, Lucette Raillat et Lisette Lebon.
Deux années plus tard, il signe Marche ou crève avec, comme interprète, Bernard Blier. Celui-ci sera associé à de nombreux films de Georges Lautner tels que Le Monocle noir en 1961 ou encore Le Septième Juré en 1962.
Quand Lautner rencontre Audiard
La carrière de Georges Lautner prend une nouvelle dimension lorsque celui-ci s’associe au dialoguiste Michel Audiard. Cette collaboration donnera lieu à l’énorme succès des Tontons flingueurs en 1963, un film réunissant une pléiade d’acteurs, notamment Lino Ventura, Bernard Blier et Jean Lefebvre.
Georges Lautner va alors accumuler les coups d’éclat, devenant un personnage marquant du paysage cinématographique français. Ainsi, après Les Tontons flingueurs, des films comme Les Barbouzes (en 1964), Ne nous fâchons pas (en 1966), Le Pacha en 1968, Flic ou voyou en 1979 Le Professionnel en 1981, interprété par Jean-Paul Belmondo, connaîtront la même réussite.
Après avoir fait ses preuves dans le genre comique, il change de registre et s’essaie au drame en réalisant, en 1970, La Route de Salina, dans lequel il met en scène Margarita Carmen Cansino. Il dirige également Les Seins de glace en 1974 et Mort d’un pourri en 1977, avec Alain Delon. Toutefois, l’expérience ne s’avérant pas concluante, surtout commercialement, le cinéaste renoue avec la comédie en s’attachant les services de Jean-Paul Belmondo dans Le Guignolo en 1980. Il tourne encore Joyeuses Pâques en 1984, La Vie dissolue de Gérard Floque en 1987, puis L’Invité surprise 1989.
Les années 80 moins fructueuses
La disparition de son collaborateur, Michel Audiard, en juillet 1985 marque un tournant majeur de la carrière du réalisateur. Par la suite il hésitera entre comédies et films policiers, signant en 1988, La Maison assassinée, suivi de son dernier film, L’Inconnu dans la maison, en 1992.
Depuis, Georges Lautner se consacre à la télévision, rédige On aura tout vu, un ouvrage autobiographique paru en 2005, et écrit des scénarios de bandes dessinées telles qu’On achève bien les cons, en 2004.
Il décède le 22 novembre 2013 des suites d'un cancer. Il avait 87 ans.
source : premiere.fr
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