Sur ma peau

Dès le début, on sait à quoi s'attendre, chose qui nous pousse à vouloir comprendre comment il a pu en arriver là.

Plus les minutes s'écoulent et plus on assiste à ce qu'endure Stefano Cucchi, impuissant. On ne peut que ressentir de la peine pour lui et de la colère envers l'injustice qu'il traverse.

Le film est réalisé de façon à ce qu'on ait les différents points de vues : celui des proches, de sa famille et le sien.

Malgré ses propos, personne n'agit. Tout le monde donne l'impression de ne pas l'écouter, ce, au-delà de son décès. C'est écœurant.

Savoir que Sur ma peau de Alessio Cremonini a pour base des faits réels nous fait réfléchir au sujet des conditions inhumaines que certains détenus ont subi. Il est vraiment bien réalisé.

Un film qui commence par la fin et nous fait ensuite endurer, jour après jour, heure après heure la dégradation de l'état de santé de Stefano Cucchi, seul ou presque, au coeur d'institutions publiques italiennes.

Une histoire d'autant plus poignante qu'elle est inspirée de faits réels.