Commentaires de films faits par bastille
Répliques de films par bastille
Commentaires de films appréciés par bastille
Répliques de films appréciées par bastille
- Elle écrit.
- N’y a-t-il pas moyen de remédier à cela ?
- Des affaires l’ont retenu ailleurs, madame. Le Comte s’est vu obligé de présenter ses compliments à madame la guillotine.
I wouldn’t fear
For I’ve never known completeness
Like being here
Wrapped in the warmth of you
Loving every breath of you
Why live life from dream to dream
And dread the day...
Elle vient, pas plus volumineuse qu’une agate a un index d’échevin, derrière un attelage d’infimes créatures, se poser au bout du nez des hommes dans leur sommeil.
Son chariot est la coque d’une noisette aménagée par un écureuil-menuiser ou l’un de ces vieux vers qui trouent le bois, l’un et l’autre depuis le fond des âges les carrossiers des fées.
Les rayons de ses roues sont faits de longues pattes de faucheux, la capote, d’un élytre de sauterelle, les guides, des toiles les plus fines de l’araignée, les colliers, des iridescentes humides du clair de lune, le fouet, d’un os de grillon, et sa mèche, c’est un fil de la Vierge.
Et le cocher, un moucheron de petite taille, au manteau gris, qui n’est pas la moitié du petit ver rond que l’on extrait du doigt des filles flemmardes.
Voici dans quelle pompe elle va nuit après nuit au galop dans la tête des amoureux, et alors ils rêvent d’amour, sur les genoux des courtisans, qui rêvent aussitôt de courbettes, sur les doigts des hommes de loi, qui rêvent aussitôt d’honoraires, sur les lèvres des dames, qui rêvent aussitôt de baisers, mais que Mab irritée afflige souvent de cloques, car leur haleine empeste les sucreries.
Parfois elle galope sur les narines d’un courtisan et il rêve qu’il flaire une bonne place à briguer.
parfois, avec la queue d’un cochon de dîme, elle vous chatouille le nez d’un curé qui dort, et en rêve il reçoit de nouveaux bénéfices.
Parfois elle voyage sur le cou d’un homme de guerre, il rêve qu’il égorge ses ennemis et de brèches et d’embuscades, de lames d’acier d’Espagne, de rasades profondes de cinq brasses ; mais elle bat le tambour à ses oreilles, et il sursaute, se réveille, et tout apeuré, marmonne une ou deux prières qui embrouille la nuit le crin des chevaux et noue dans les cheveux des souillons crasseuses ces petites touffes démones qu’il est funeste de démêler.
Ah, la sorcière, qui vient peser sur elles, et la première leur enseigne comment soutenir la charge, faisant d’elles des femmes de bon maintien !
Une conséquence encore dans les étoiles
Et qui cruellement va commencer son cours
Avec cette fête nocturne, et mettra fin
À la méprisable vie que je porte en ma poitrine
Par quelque vil arrêt de mort prématurée.
Mais que celui qui tient le gouvernail de mon voyage
Dirige aussi la voile !
Jurez que non, mes yeux,
Car jamais avant cette nuit je n’avais vu la vraie beauté.