Ce film est le premier film d'animation réalisé par Iwai Shunji, qui n'avait jusque-là travaillé qu'en prise de vue réelle.

Bien que l'animation ne soit pas excellente (elle a été faite en rotoscopie, et cela se sent), le visuel est agréable, notamment les décors et les couleurs.
Mais l'intérêt du film réside principalement dans le scénario, qui est surprenant et touchant. Les personnages sont attachants, notamment Alice, et donnent lieu à beaucoup de scènes très drôles. L'enquête des deux filles conduira à des découvertes surprenantes et des rencontres émouvantes. Le film aborde avec sensibilité des thèmes tels que l'exclusion et la vieillesse.

En résumé, un film agréable et sympathique, qui m'a bien fait rire.

Quel dommage que ce film ne soit pas sorti en France !
Bien sûr, ça n'a rien d'étonnant quand on voit les difficultés qu'ont les films d'animation de petits studios à s'imposer face aux blockbusters à l'américaine (il n'y a qu'à voir le sujet "Vos films d'animation préférés" : on dirait que personne n'a jamais entendu parler d'autres studios que Disney, Pixar et Ghibli) : il n'aurait eu aucune chance d'être rentable.

Mais tout de même, moi qui ai eu la chance de découvrir ce film brésilien au festival d'Annecy, je peux vous dire qu'il m'a fait mourir de rire.

Ce film nous parle du petit pays de Sbórnia, situé sur une presqu'île et vivant en autarcie car il est totalement coupé du monde par un gigantesque mur. Les habitants y ont des coutumes assez étranges, comme dormir la tête en bas, et le sport local consiste à s'envoyer une balle à l'aide de haches (imaginez l'état de la balle à la fin du match). Mais un jour, le mur s'écroule... et c'est le choc des cultures.

Outre l'histoire plutôt originale, l'animation est amusante et l'humour, complètement décalé. J'ai passé un très bon moment !

Bien que l'héritage soit évident, ce film n'est pas de Disney : il a été produit par Dreamworks. Eh oui, autrefois, Dreamworks aussi faisait de l'animation 2D (quoique dans beaucoup de scènes de Spirit, les chevaux aient été intégrés dans des décors en 3D), et plutôt excellente. Ce film en est un bel exemple.

Par chance, j'ai vu ce film en version originale et je n'ai pas compris le quart des blagues lourdes dont parlent les commentaires ci-dessous. Je me suis contentée d'admirer les couleurs des décors somptueux du film, ainsi que la richesse des créatures de l'île.

Le scénario est certes moins original que celui du premier film, certains personnages sont effectivement devenus inutiles (mais pas Steve, dieu merci !) et Baby Brent m'agaçait sérieusement avec ses "Oh ooooh" à tout bout de champ, mais on retrouvera tout de même une bonne part du côté wtf du premier film, dans l'animation élastiquement improbable de Chester V ou dans ce gag où une petite baie se retrouve avec une barbe après avoir reçu une larme de Earl.

Bref, contrairement à d'autres, je n'ai pas pris moins de plaisir à regarder ce second volet.

@Rogelinou : "Quand j'étais petite" ? Ça fait bizarre de te voir dire ça ; ce film est sorti trois ans avant ton commentaire. '^^
Je me permets aussi de te corriger car il ne s'agit pas de dessins mais bel et bien d'animation en 3D, eh oui (à l'exception d'une scène animée en 2D). On est bien loin de Shrek et Nemo, il s'agit ici d'images comme on n'en a pas beaucoup vues ailleurs.

C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je l'ai énormément apprécié, l'autre principale étant son scénario très intéressant. Ça fait plaisir de voir un auteur qui ne prend pas son public pour des attardés.
Un très beau film - à tous les sens du terme - qui donne envie de dire "Vive l'animation française !".

Ce film est très réussi du point de vue du suspense ; on ne s'ennuie pas une minute alors que le personnage revit encore et toujours la même séquence. Petit à petit, on découvre de nouveaux éléments qui nourrissent l'histoire.

En revanche, la fin est effectivement décevante, avec cette sorte de pirouette même pas surprenante qui n'était absolument pas nécessaire et rend l'histoire incohérente.

Enfin, pour ma part, je ne sais pas si c'est dû au doublage français mais j'ai trouvé le personnage de Christina exaspérant, comme si elle était là juste pour être décorative et souriante.

Un bon moment tout de même.

Je ne suis pas une fervente amatrice de thrillers, mais j'ai été transportée par ce film.
La tension et le suspense sont permanents, tandis que l'histoire emporte le héros et ses spectateurs de rebondissement en rebondissement à un rythme effréné. J'ai également apprécié le fait que l'angoisse passe par la tension psychologique et non par la violence des images.

Un excellent film que je recommande !

J'avais bien aimé Paranorman ; j'ai adoré Les Boxtrolls !

Comme toujours chez les films du studio Laika, il y a le charme de l'animation en stop-motion, tellement excellente qu'on se demande comment il est possible d'atteindre une telle perfection avec des marionnettes, si sophistiquées soient-elles.
Mais j'ai trouvé qu'il y avait encore un truc en plus dans ce film, grâce aux personnages des Boxtrolls, qui m'ont conquise en moins d'une minute avec leurs petits bruitages façon Gollum et leur caractère touchant. Le moment où l'on découvre leur lieu de vie est magnifique, plein d'humour, d'inventivité et de poésie.

En résumé, c'est un film très drôle et beau à tous points de vue. Les seuls bémols pour moi ont été le personnage principal, que j'ai trouvé insupportablement plat et niais

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ainsi que le retournement de situation à la fin du film, lorsque le père qui a royalement ignoré sa fille tout au long de l'histoire décide soudain de sauver son enfant. Quand on décide de caricaturer un personnage à ce point, on le fait jusqu'au bout, là c'est tout simplement ridicule.
Mais ça n'a pas suffi à me faire bouder mon plaisir ; je suis sortie de la salle vraiment enchantée.

Allez le voir, quel que soit votre âge !

Je n'ai pas trouvé l'affiche d'Asphalt Watches (j'ignore d'ailleurs à quoi elle ressemble), mais comme quelqu'un a voté négativement pour l'image que j'ai ajoutée, je tiens à préciser que, oui, il s'agit bien d'une image fixe extraite du film !

"Asphalt Watches" a été projeté au festival d'Annecy (édition 2014) dans la catégorie des longs métrages en compétition, ce qui a de quoi surprendre.
En effet, ce film, qui raconte le road movie de deux amis (les réalisateurs) à travers le Canada est très déroutant : les images évoquent irrésistiblement des gribouillis réalisés sous Paint, et le ton est absurde et pince-sans-rire. Mon ressenti en voyant ce film était mitigé entre "Ha ha" (parce qu'il y a des passages drôles) et "WTF ?!" (parce que je suis loin d'avoir tout compris). Je lui reprocherais d'ailleurs d'être un peu trop "private joke" ; je pense que pas mal de scènes font davantage rire les réalisateurs que le public. En même temps, c'est un bon gros coup de pied dans le petit train-train des styles habituels. Bref, un véritable ovni.