Andrzej Wajda
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6/10Nombre d'évaluations : 9
0 Citations 5 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Je ne suis pas particulièrement fanatique des films de guerre, mais celui-ci m'a vraiment émue. Enfin un film qui dénonce l'horreur menée par les soviétiques pendant le règne de Staline !
Cette histoire n'est pas seulement un simple film de guerre, où s'enchainent maintes atrocités deux heures durant ! Il s'agit-là à la fois d'une histoire vraie, mais aussi d'un témoignage : le réalisateur rend mémoire à son père, lui-même victime de cette horreur soviétique. Et voir enfin autre-chose qu'un film portant sur le nazisme, tout en se localisant dans le même espace temporel, c'est plutôt rare. On découvre tout cela à travers l'histoire d'une famille se retrouvant bouleversée par le règne de Stalin. Très beau film.
Afficher en entierUn biopic plutôt intéressant mais qui demande je pense une connaissance déjà approfondi de ce qu'il raconte.
Je suppose qu'en Pologne cela ne pose aucun problème puisque Walesa est vraiment un des personnages clé de l'histoire du pays, mais pour nous pauvre petits occidentaux c'est tout au mieux un sous paragraphe dans un chapitre d'histoire au lycée.
Ceci dit, pour ce que j'en sais, c'est très fidèle, très bien orchestré et vraiment instructif pour peu qu'on soit un peu attentif. Robert Więckiewicz (me demander jamais de prononcer son nom) est vraiment parfait dans le rôle principal.
L’intégration d'image d'archive au milieu renforce encore l'authenticité du film.
On déplorera quelques longueurs, un peu inhérente au biopic historique, mais rien d'horrible et elle survienne surtout au début, le dernier acte est extrêmement prenant.
Afficher en entierUn beau portrait, qui tout en restituant la complexité du personnage et son engagement, n'en élude pourtant pas les zones d'ombres. La valeur du film tient aussi dans le fait qu'il montre bien que Lech Walesa fut l'homme de la situation en osmose avec un moment précis de l'histoire de la Pologne, ce fut sa grandeur, mais également sa limite.
Afficher en entierUn "film de guerre" sans scène de combats ni explosions, mais une explication de ce qu'était la politique Stalinienne de l'époque. Le film n'a pas de suspens particulier, je n'ai pas non plus été spécialement ému, mais il est bien tourné et permet de découvrir des aspects de la guerre que nous ne connaissons que peu, voire pas du tout.
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Dédicaces de Andrzej Wajda
et autres évènements
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Studios
Gaumont : 2 films
Zespól Filmowy "Kadr" : 2 films
P.P. Film Polski : 2 films
Version Originale / Condor : 1 film
Films Molière : 1 film
Film Polski : 1 film
Zespol Filmowy "Perspektywa" : 1 film
Studio Filmowe Perspektywa : 1 film
Biographie
Né d'un père militaire de carrière et d'une mère institutrice, Andrzej Wajda n'a que treize ans lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Son père est tué au combat dès septembre 1939 et le jeune Andrzej Wajda est contraint de se mettre au travail pour subvenir aux besoins de sa famille. Il est tonnelier, serrurier, restaurateur de fresques etc. En 1942, il prend part à la Résistance et s'oppose au communisme. A la fin de ses études classiques en 1946, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-arts de Cracovie ou il fonde, avec le peintre Andrzej Wroblewki, le Groupe des autodictacts, un mouvement influencé par le néoréalisme. Il étudie ensuite le cinéma, à l'université de Lodz d'où il sort diplômé en 1952.
Génération, son premier long-métrage, est réalisé deux ans plus tard. Pour Roman Polanski, qui joua un petit rôle dans le film, "tout le cinéma polonais est parti de là". Wajda enchaîne avec Ils aimaient la vie, lequel évoque l'insurrection de Varsovie de 1945. Le film fait sensation à Cannes (Prix spécial du Jury et Palme d'Argent), ou il est présenté en 1957. Son troisième long-métrage, Cendres et Diamant lui vaut une consécration internationale après sa présentation au XXème festival de Venise en 1959 (Prix FIPRESCI). A travers ces trois films, Wajda illustre l'histoire polonaise et, en particulier la guerre telle qu'il l'a connu. Son cinéma bouscule les tabous de l'époque : l'inaction soviétique lors de l'insurrection de Varsovie (Ils aimaient la vie), l'antisémitisme polonais (Samson, 1961), le divorce qui se creuse alors entre les générations (L'Amour à 20 ans, 1962). Acteur majeur du cinéma polonais des années 60, Zbigniew Cybulski meurt accidentellement en 1967. Andrzej Wajda, qui avait tourné trois films avec celui qu'il comparait au Jean Gabin des années 30, lui rend hommage dans Tout est à vendre en 1969. Jusqu'au Noces (1973), le cinéma de Wajda, entre absurdité et dérision, s'attache à démythifier la Pologne. Ses films remettent en cause l'héroïsme édicté par le réalisme socialiste et comportent au contraire une dimension tragique. Wajda prend également en compte le destin collectif des polonais.
Un tournant intervient en 1975 avec La Terre de la grande promesse (nominé aux Oscars). Andrzej Wajda s'intéresse en primauté à l'individu et à sa solitude intrinsèque. L'Homme de marbre, suivi de L'Homme de fer s'inscrivent immédiatement comme parmi les films majeurs de Wajda. L'Homme de fer remportera même la Palme d'Or en 1981. Le cinéaste y défend, contre le pouvoir communiste en place, les thèses de Solidarités, fédération de syndicats polonais dirigée à l'origine par Lech Walesa.
A partir du début des années 80, Wajda commence à travailler à l'étranger, la situation politique de la Pologne le privant de sa nécessaire indépendance artistique. Il tourne d'abord Danton en France avec Gérard Depardieu (1982), puis Un amour en Allemagne avec Hanna Schygulla – l'ex-égérie de Fassbinder - en RFA (1983). Son ambitieuse adaptation des Possédés, d'après Dostoievski et avec Isabelle Huppert, est un échec (1987). De plus en plus, Wajda peine à séduire le public. Il renoue néanmoins avec un certain succès grâce à Pan Tadeusz en 2000. La même année, Andrzej Wajda reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Le cinéaste signe ensuite La Vengeance (2002) puis, en 2007, Katyn un drame très personnel autour du massacre de Katyn perpétré durant la seconde guerre mondiale, et dédié à la mémoire de ses parents.
Source : Allociné
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