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Mon soucis avec ce film a été la dernière partie. J'ai été complètement saisi par l'histoire au début (plus de la moitié du film). Le pourquoi et le comment Snow fait les choses étaient vraiment chouette. Et c'est vrai que jusqu'au bout je me demandais bien comment il allait déraper (pas encore lu le roman). Et malgré cette question enthousiasmante, j'ai trouvé la fin lente et sans saveur, en contraste énorme avec le début. Un réel manque de dynamisme, à tel point que j'ai cru qu'il ne restait que quelques minutes aux films (mais non, en fait, loin de là). Et jusqu'à la fin ça s'est traîné ! Ce qui a radicalement fait modifier mon avis sur le film.
Je pense néanmoins et sincèrement qu'il s'agit d'un bon film, d'un bon préquel, et peut-être un des meilleurs de la saga. Les fans sauront apprécier cette lenteur à la fin !
Louons encore le talent des acteurs, notamment Snow incarné par Tom Blyth, qui apporte au film une saveur toute particulière.
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
L'idée d'un nouveau Hunger Games avait de quoi inquiéter : ce nouveau film allait-il être, comme beaucoup de suite ou spin-offs de sagas, un résidu de fond de tiroir colmaté à la va-vite à coups d’effets numériques pour satisfaire quelques fans ? En réalité, le projet était dans les cartons depuis 2017, et il est le résultat d’un travail manifestement rigoureux. En tout cas, c’est le ressenti que donne le résultat final, car très peu de franchises peuvent se targuer de s’être aussi bien maintenues au fil des épisodes, notamment en se risquant à l’exercice du prequel.
Pour parler des qualités du film, il faut déjà noter que malgré sa longueur, jamais le rythme ne lasse ni n’épuise. Si les actes bien distincts donnent parfois l’impression d’une trilogie rentrée au chausse-pied dans un seul film (la transition entre des phases de l’histoire radicalement différentes est parfois perturbante), les personnages sont réellement développés. Les séquences qui requièrent des respirations et du suspense, elles, sont volontiers étirées sans en faire trop (comme la scène de “chasse” en forêt).
Par ailleurs, la direction artistique est à la hauteur de la saga originale, avec un Panem “vintage” inspiré de nos propres années 60 et 70 et des Hunger Games encore peu sophistiqués. Il faut dire que le film est visuellement plutôt réussi, avec une mise en scène solide et élégante. Mention spéciale à la séquence d’attentat dans l’arène et à son plan à 360° qui aligne les explosions. Un pari casse-gueule qui réussit finalement à en mettre plein la figure. Toutes ces qualités ne font pas du film un chef-d'œuvre, tant s’en faut, mais elles sont autant de marqueurs d’un travail honnête (à défaut d’être génial) qui offre aux fans et aux moins fans un blockbuster malin et efficace, dont la saga originale n’a pas à rougir. Ceci étant dit, il est tout de même temps de s’attarder sur les défauts qui tirent le film vers le bas.
Comment ce name-dropping complètement artificiel de Katniss et la citation de sa révérence iconique pouvaient provoquer autre chose qu’un terrible grincement des dents ? Rachel Zegler se repose donc surtout sur des mimiques irritantes, qui rappellent davantage l’immaturité du jeu d’une Keira Knightley dans Pirates des Caraïbes que le charisme d’une Jennifer Lawrence dans les premiers volets de la saga.
Heureusement, autour d’elle, la galerie de personnages secondaires consolide efficacement l’ensemble, Viola Davis et Peter Dinklage en tête. (sans oublier Jason Schwartman en présentateur télé, qui reproduit à merveille les attitudes de Stanley Tucci). Avec des looks impayables et une psychologie fine et intéressante (à tel point que le souhait d’un spin-off sur ces personnages-là se ferait presque sentir), ils apportent tout son sel au film, et renvoient parfaitement la balle au personnage de Snow dont le virage idéologique est plutôt bien écrit et négocié.
La bonne idée étant notamment de faire de Snow le personnage principal, qui subit la misère et l’humiliation qui vont nourrir sa violence, et de permettre au spectateur de s’y identifier pour que chacun puisse voir en soi le risque du glissement vers la haine.
Encore une fois, sous le spectacle, c’est une écriture intelligente qui achève de faire de cet Hunger Games un film à la hauteur de ce qu’on pouvait en attendre.
Vu en VO
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Hunger Games, Episode 4 : La Révolte, Partie 2
Hunger Games, Episode 3 : La Révolte, Partie 1
Hunger Games, Episode 2 : L'embrasement
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
On ressent des petites longueurs par moment, mais dans l'ensemble, le tout est très bien mené.
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Étonnamment, lorsque j’ai vu que le roman sortait, je n’ai pas été tentée du tout, suivre le récit de ce personnage que nous avons tant détesté, ne m’attirait absolument pas, j’ai donc fait l’impasse, mais lorsque j’ai vu que l’adaptation cinématographique allait voir le jour, ce fut une tout autre histoire et je dois dire que les premières images ont fini de me convaincre. L’action se déroule bien avant tout ce que nous connaissons, nous allons voir comment les Hunger Games ont vu le jour, pourquoi on a pu prendre une telle décision, comment on a pu en arriver à ce stade, à cette idée, à ce spectacle de l’horreur, d’autant plus avec des enfants comme personnages principaux. C’est clairement en cela, que ce métrage prend tout son sens, être témoin de la naissance de ce concept, de ses balbutiements, nous savions déjà que la violence en était inhérente, néanmoins, je ne m’attendais pas à ce que ce soit bien pire à ses débuts, ce sera pourtant bien le cas, c’était plus inhumain encore, un véritable spectacle de gladiateurs, dans une simple arène, où les chances de survie étaient réduites à zéro. À travers cette mise en scène de l’horreur, c’est également la naissance d’un monstre dont nous allons être témoin, on peut évidemment lui trouver des circonstances atténuantes, bien sûr, sa vie n’a pas été simple, mais comme beaucoup finalement, pour autant, on se rend compte que la noirceur a toujours fait partie de lui, il aurait pu faire de meilleurs choix, agir pour le bien des autres, néanmoins, les sirènes du pouvoir l’ont toujours orientées dans la pire des directions. On retrouve Francis Lawrence à la réalisation, une excellente idée, puisqu’il a su garder toute l’identité qu’il a insuffler à cette saga, toute son authenticité, il réitère avec ce prequel, tout en opérant un retour en arrière des plus efficaces. Visuellement, c’est une petite pépite, on conserve tous les marqueurs de cette franchise, notamment ses couleurs, son atmosphère est peut-être plus sombre encore, plus impactée par la guerre récente qu’à subit le pays et par les conséquences imposées par le gouvernement, la violence y est d’ailleurs plus percutante encore, plus insupportable à regarder. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement maîtrisé, il prend son temps pour mettre en place les évènements, ce rythme est à mon sens nécessaire, pour comprendre la psychologie de ce personnage, pour comprendre comment il a pu en arriver là et pour finalement se rendre compte que tout était joué d’avance pour lui. Comme toujours avec cette franchise, c’est une intrigue qui prend aux tripes, parce que la souffrance y est omniprésente, ce sont des destins bouleversants, parce que c’est toute une jeunesse qui se trouve brisée par ce concept, par cette épée de Damoclès qui pèse sur elle tous les ans. Quant au casting, il est absolument bluffant, Tom Blyth incarne ce personnage détestable au possible, avec brio et Rachel Zegler y est sublime de talents, aux multiples facettes.
En bref : Un prequel qui réussit son pari, qui nous offre un pan de la franchise tout à fait passionnant, c’est la naissance d’un concept, autant que celle d’un monstre, on aurait pu lui trouver des circonstances atténuantes, comprendre pourquoi il a agit ainsi, mais finalement, on a cette sensation que tout était écrit, que les sirènes du pouvoir étaient trop fortes et que même le plus noble des sentiments, n’aurait pu le faire sortir de ce destin tout tracé !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/12/12/la-ballade-du-serpent-et-de-loiseau-chanteur/
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
J'ai trouver ce prequelle super intéressant. Magnifiquement réaliser comme les autre chapitre.
On est dans la tension une bonne partie du film.
Et on fini par ce demander qui est vraiment le plus fous.
En résumer un nouvelle opus hunger games encore plus exceptionnelle que les précédents. Si vous avait vue les autres je vous le recommande vivement.
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Je suis une légende
Hunger Games: la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Hunger Games, Episode 4 : La Révolte, Partie 2