Commentaires sur ses livres

Mon avis va peut-être diviser, mais j'ai moins aimé Le Caire nid d'espions qu'Alerte rouge en Afrique noire, que j'ai vu en premier.
Les images sont belles et j'adhère à ce charmant côté rétro, cet aspect un peu daté et patiné qui fait la marque de la série. Mais les propositions humoristiques de ce pastiche m'ont moins touchée que dans le troisième opus. La mayonnaise n'a pas pris !
Cela n'empêche pas Le Caire nid d'espions d'avoir ses grands moments : la présentation des différents espions, qui possèdent tous la même couverture d'éleveurs de bêtes dans la région, par exemple !

J'aime beaucoup ce type d'humour complètement stupide, où le personnage a juste de la chance (sans parler des échanges de coups de feu, que j'adore).
Cependant je suis déçue par la fin. Je pense qu'avoir utiliser le personnage féminin comme bourrine aurait plus fait valser les préjugés du personnage, plutôt que la fin proposé qui renforce ses idées. Dommage. Ça aura pu être parfait.

Bien meilleur que le premier, j'ai plus apprécié, même si l'humour reste un peu lourd

Pas super réceptive aux blagues de ce style d'humour, à regarder entre potes

Une comédie de Michel Hazanavicius qui nous propose cette fois-ci de suivre les mésaventures hilarantes d'Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, à Rio de Janeiro. Le film est drôle, frais, impertinent, aux répliques savoureuses et insolentes. La photographie, très colorisée, est belle et Jean Dujardin incarne avec classe et fougue son personnage d'espion français. La réalisation s'inspire de nombre de films des années 1950-1960, et plus largement de tout l'univers de cette période ; les clins d’œil et hommages cinématographiques sont variés allant de James Bond ("Goldinger", "Au Service secret de sa Majesté") à Indiana Jones ("Indiana Jones et la Dernière Croisade") en passant par les films d'Alfred Hitchcock ("Sueurs froides", "La Mort aux trousses", "La Main au collet"). Un deuxième opus plus fin et mature que "OSS 117 : Le Caire, nid d'espions".

Un divertissement de qualité. Découvrez OSS 117, le débile le plus élégant du cinéma actuel. Misogyne, raciste, inculte, machiste et doté d'un sens de la déduction proche de celui de Rantanplan, Hubert Bonisseur de la Bath est unique et inimitable. Toute ressemblance avec le français moyen est une pure coïncidence bien sûr. Qu'importe, la déferlante Dujardin emporte tout sur son passage. Sa force comique est d'une générosité impressionnante. Mimique, gesticulation, dosage de la voix toute la palette y passe avec une énergie et une bonne humeur auquelle il est difficile de résister.

Un film a prendre avec humour , sinon c'est la loose. C'était sympa

Un film très original et osé, où les vingt premières minutes on se demande ce qu'on est en train de regarder, et finalement tout prend sens et j'ai trouvé ça génial, j'ai passé un très bon moment !

J'ai tenu la moitié du film et j'ai laissé tomber. Rien qui ne prête à rire, mauvais jeux de rôles par de bons acteurs pourtant... c'est dommage pour un film humoristique de ne pas trouver à rire.

Iconique, un chef-d'œuvre a prendre en dérision

Je peux vous dire que c'est un film émouvant et magnifique

Préalable: ne pas oublier qu'on publie une critique du film de Michel Hazanavicius et non une critique de Jean-Luc Godard. J'avais un peu peur de regarder un film qu'on pourrait qualifier d'intimiste, et saoulant, vu le personnage central et les tendances de certains cinéastes français du genre au fil des décennies, mais non en fait. Ce fut un régal. Je connais plus les films de Godard que sa personnalité, et ne me suis jamais trop soucié de sa vie. Mais le film d'Hazanavicius a été une véritable révélation. Peu importe qu'on partage ses idées ou pas, du moins celles qu'on comprend à travers ce qu'on nous montre, le personnage a un immense pouvoir attractif. Quant à Anne, comment savoir si elle l'a simplement accompagné et écouté pendant quelques années, ou si elle a influé sur sa trajectoire. Le film nous renvoie la question. Les acteurs sont magnifiques: Louis Garrel qui nous fait oublier qu'on regarde un film et nous fait croire à un documentaire, et Stacy Martin qui, sans qu'on s'en aperçoive, incarne une Anne Wiazemsky qui s'affirme au fil des ans et se détache de son maître à penser. Les images sont très belles, le va-et-vient entre les images couleurs et les images noir-et-blanc est remarquable. Les musiques sont bien choisies et cadrent bien avec les scènes filmées, avec comme point culminant, pendant la scène de Jean-Luc et Anne dans la chambre d'hôtel en Italie, un Lied de Richard Strauss dont le volume monte progressivement jusqu'à couvrir leur conversation. Un moment de grande tension qui illustre la proche fin de l'histoire ("Im Abendrot" = "Au crépuscule")... En bref, un film magnifique, à revoir.

Un film étonnant, la première demi heure est difficile à regarder mais le retournement de situation est interessant

La première demi-heure de ce film a été difficile à passer ; j'avais vraiment l'impression de regarder un mauvais film de série B sur les zombies.

Mais "Coupez !" change de ton dans la seconde partie de sa narration pour nous proposer un très joli spectacle, infiniment humain. J'ai beaucoup apprécié les développements qui en découlent et les thématiques abordées - je n'ose pas en dire plus au risque de spolier la surprise aux futurs spectateurs...

C'est toujours un régal de regarder des OSS117 : du rire, de l’esbroufe, du cliché et du vrai aussi ! Cela fait plaisir qu'on peut encore rire de nos jours avec de tels films !