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Ce film est tenu et retenu par Kristen. L'intrigue est bizarre. On ne comprend pas vraiment de quoi il s'agit. Pourquoi le titre est celui là? car pour moi ce n'est pas le sujet du film. Le sujet du film est apparement "la recherche d'un signe d'un frère décédé". Je ne comprend pas pourquoi on s'attarde sur ce job, elle aurait été vendeuse de poulet ça aurait été du pareil au même pour elle. Bref.
Heureusement tout de même qu'il y a ce job car c'est le seul truc intéressant. On y voit Kristen faire de bon choix vestimentaire pour sa patronne. On aime à rentrer dans ce monde. Bien que ce ne soit pas le sujet du film.
Au final, on ne comprend pas pourquoi un meurtre se rajoute à l'intrigue et on ne comprend pas non plus la fin du films. M'enfin. Heureusement que Kristen est là pour donner un peu de sens et de prestance au film. On aime à la regarder essayer les différentes tenues.
Par contre, les conversations textos qui n'en finissent pas... ça va 5 minutes.
En conclusion, les impressions sur le film sont plus qu'entremêlées. On ne sait quoi penser de ce film car on s'y accroche pour en comprendre le sens mais en vain.
Personal Shopper
Personal Shopper
Paris, je t'aime
Un film bien joué mais long, beau mais sans réel intérêt.
Sils Maria
Après mai
La façon dont le film a été filmé est particulier, on est loin des films hollywoodiens où on sait ce qu'il va se passer à l'avance, par contre certaines scènes sont trop longues.
Et j'ai pas compris la fin.
Sils Maria
On est baigné dans l'univers cinématographique et théâtrale. On découvre une autre facette de la vie , et de la société à travers Maria , Valentine.
Les acteurs sont incroyables , les dialogues époustouflants.
La fin est dure. Je suis encore choquée par la fin et perplexe.
Tout de même un immense film.
Sils Maria
L’histoire est celle d'une comédienne de stature internationale, Maria Enders, qui a la quarantaine. Dans le train qui la mène à Zurich avec son assistante personnelle, Valentine, elle apprend la mort de son ami, le dramaturge Wilhelm Melchior. Elle allait justement recevoir à sa place un prix qui lui était décerné, avant de le rejoindre chez lui près de Sils-Maria, dans l'Engadine. Jeune comédienne de 18 ans, elle avait été révélée en jouant, magnifiquement, dans une de ses pièces, Sigrid, une jeune fille ambitieuse qui pousse au suicide sa patronne, Helena, une femme d'âge mûr, blessée par la vie. Un jeune metteur en scène qui l'admire, Klaus Disterweg, se propose de remonter la pièce à Londres et la convainc, difficilement, de prendre le rôle d'Helena, le rôle de Sigrid devant être confié à une jeune starlette branchée, Jo-Ann Ellis. Maria se retire avec son assistante dans la maison de Wilhelm Melchior au pied du col de la Maloja pour apprendre son rôle. Valentine lui donne la réplique, arpente la montagne avec elle, et les relations ambiguës entre les deux femmes se confondent, dans un écho troublant, avec celles des personnages de la pièce.
J'ai été prise dans le film dès les premières minutes. Je voulais savoir comment elle allait évoluer pour changer et accepter la quarantaine, même si l'on voit qu'elle ne l'acceptera vraiment jamais. C'est franchement une belle réflexion sur la vie, sur le fait de passer la moitié de sa vie, sur ce que l'on devient quand on vieille.
A la fin, il y a une réelle morale, que je trouve magnifique : Il faut profiter de la vie quelque soit notre âge et ne pas regarder en arrière. Cela résume bien la vie, mais c'est aussi une philosophie de vie.
Maria Enders est une femme de la quarantaine, qui doit reprendre un rôle d'une femme de son âge dans une pièce de théâtre où elle jouait une jeune fille, star de la pièce, à dix-huit ans. Il va avoir une drôle parallèle entre cette femme de la pièce, qui ne croit plus en la vie et qui va se suicider et notre chère Maria. On va voir comment elle va pouvoir remonter la pente ou pas...
Valentine est l'assistante de Maria Enders. Elle est jeune et pleine de vie. Dés qu'elle a un moment, elle va en profiter pour faire la fête, voir ces copains. Dans la pièce, elle serait la fille jouée par Maria Enders à dix-huit ans. Du coup, elle joue un rôle important pour Maria, elle est un pilier de sa vie, quelqu'un qui lui tient compagnie. Je l'ai beaucoup aimé, surtout qu'elle a de la joie de vivre, puis elle est très généreuse.
Le jeux d'acteur de Juliette Binoche et Kristen Stewart es juste merveilleux. Je trouve qu'elles font un magnifique duo. Elle nous transporte à chaque instant du film. Mais on voit que les personnages sont dans leur peau, on voit vraiment qu'il y a une complicité entre les deux personnes.
La réalisation est juste extraordinaire ! Les paysages sont à couper le souffle. Puis, j'adore le parallèle entre la pièce de théâtre et la vie actuelle de Maria Enders.
En général, j'ai bien aimé ce film, qui nous fait réagir sur notre façon de penser, notre façon de vivre.
>>http://fifty-shades-darker.blogspot.fr/2016/01/sils-maria.html
Sils Maria
Sils Maria
Sils Maria
Ensuite il y a toute une réflexion sur le théâtre : y a-t-il plusieurs façons de jouer une pièce? D'interpréter un personnage? Et ça aussi j'ai bien aimé parce que ces questions sont posées de façons subtiles.
Les acteurs jouent bien et Kristen Stewart est convaincante, je suis contente de la voir dans ce genre de films. Mais j'ai pas beaucoup aimé le jeu de Juliette Binoche sauf à la fin où je la trouve plus juste. Au début du film j'ai trouvé qu'elle n'était pas très naturelle et en faisait un peu trop. Je l'ai même trouvé agaçante.
Donc voilà il y a tous ces points positives. Alors pourquoi je suis mitigée? Parce que le film ne m'a pas pris au tripe. Tout simplement. Je pensais qu'il serait plus intense. Et aussi je l'ai trouvé un peu long au milieu.
En bref, j'ai aimé, j'ai été captivé par les réflexions proposées sur le théâtre, la frontière qui sépare le théâtre et la réalité (le "quatrième mur" comme on dit), sur notre société, sur les évènements anodins trop médiatisés et sur le temps qui passe. En tout cas c'est un bon film, intelligent, subtil et beau.
Au final je le met donc en argent et lui attribue la note de 7/10.
Sils Maria
Sils Maria
Sils Maria
Avant de clamer la beauté de ce film, j'aimerai revenir rapidement sur ses défauts très peu nombreux, qui font que j'ai eu du mal à me passionner pour cette œuvre :
-J'ai parfois trouvé le temps très long. Au bout de 30 min à peine, je commençais déjà à m'agiter et je regrette de ne pas avoir été emportée par le film, qui prend le temps de mettre en place le contexte, de poser calmement son histoire, de nous présenter et développer ses personnages... Je n'ai pas su apprécier la lenteur du film, qui me parait pourtant nécessaire après réflexion, mais je pense qu'étirer à ce point certaines scènes nuit au rythme et à la qualité de l'ensemble. Le film dure 2 heures, ce qui est très conséquent par rapport aux propos qu'il tient, et j'aurais préféré qu'il soit plus dynamique.
-Il n'y a presque pas de bande-son. Les rares musiques que j'ai entendues sont très belles mais pas assez présentes et tout le film évolue dans un silence pesant, troué par les voix des acteurs et de bruits en tout genre. Pourtant, l'histoire s'y prêtait bien, je trouve cet aspect regrettable. Attention, je ne dis pas qu'il est raté, le réalisateur sait sans aucun doute ce qu'il fait et pourquoi il a fait le choix de ne pas mettre l'accent sur la bande-son, mais je pense qu'il aurait du au contraire s'inspirer de musiques pour son film. Elles auraient pu y ajouter une petite touche originale.
-Parlons sérieusement de Chloe Grace Moretz. Je ne sais pas pourquoi, je suis même incapable de justifier mon ressentiment vis-à-vis d'elle, mais je ne la supporte pas. Je la connais en tant qu'actrice depuis des années et je ne l'aime pas, ni sa tête ni son jeu. Je l'ai vue toute petite dans le remake d'Amityville avec Ryan Reynolds et dans Kick-Ass, puis dans Hugo Cabret, Dark Shadows et maintenant dans ce film. Je l'ai trouvée très quelconque dans tous ses précédents rôles. Le seul où je me souviens d'elle sans que j'ai une envie irrépressible de la frapper est la fille qu'elle incarne dans Hugo Cabret. Insupportable dans Amityville, sale gosse dans Kick-Ass et ado rebelle tête à claques dans Dark Shadows, difficile pour moi de l'apprécier. Dans ce film, je ne sais pas trop où me positionner, ce qui est paradoxal : autant j'ai toujours eu envie de lui en coller une, autant elle n'était pas si mal dans son rôle de starlette à grosse tête. Je crois qu'à force de la voir jouer des personnages que je déteste, j'ai fini par m'y habituer. Ici, son personnage est haïssable et n'est pas assez développé. Il fait même tâche parmi tous les autres, qui sont parfaitement construits. Au niveau de son jeu, je pense sincèrement qu'elle se débrouille bien mais rien à faire, mon côté antipathique ressort et j'ai énormément de mal à la reconnaître en tant que bonne actrice. Beaucoup la considèrent comme une des plus talentueuses de sa génération mais honnêtement, je ne comprends pas pourquoi, elle est tout ce qu'il y a de plus banal à mes yeux : elle n'est ni mauvaise ni transcendante, de mon point de vue.
Malgré ces deux gros défauts (car le dernier n'en est pas vraiment un), j'ai beaucoup aimé ce film pour son histoire, sa construction, sa réalisation et ses acteurs.
-L'histoire est d'une étonnante subtilité, c'est épatant. Le scénario est fin, bien pensé et original. On découvre l'envers du décor d'Hollywood : loin derrière les artistes l'univers des strass et des paillettes, place aux coulisses de leur vie privée, des relations qu'ils entretiennent avec les autres, des paparazzis envahissants et de la préparation que requiert chaque spectacle. Dans ce film, tout sonne juste. Rien n'est grossi ou semble caricaturé, tout est traité de manière réaliste et cohérente. Je le répète encore une fois mais les personnages sont parfaitement construits et surtout, je me suis attachée à eux. La relation Maria/Valentine est très plaisante à suivre, parce qu'elle est authentique. On ressent une réelle complicité entre les deux actrices, leur relation devient même ambiguë au fur et à mesure que l'on avance dans le film, et se calque sur celle qu'entretiennent Helena et Sigrid dans la pièce.
-La construction même du film est très agréable car tout est sous-entendu. Il faut pouvoir lire entre les lignes, entendre les non-dits et essayer de comprendre le sens de chaque geste, chaque regard. Cela apporte un charme de fou et un peu de mystère au film, j'aime beaucoup quand tout n'est pas clairement défini, que les frontières restent floues. Je pense aussi que plusieurs visionnages s'imposent et qu'il faudrait regarder ce film au minimum deux fois avant de pouvoir bien le saisir. Sur le plan technique, le film est divisé en deux parties avec un épilogue qui le prolonge à la fin, et j'ai adoré ça car ce découpage théâtral est raccord avec le thème principal du film.
-Bien que la réalisation soit sobre et n'ait pas vraiment d'effet de style, je l'ai tout simplement adorée. Les cadrages sont excellents, ajustés au millimètre près, les paysages sont grandioses (les sites choisis où le film a été tourné sont splendides) et les images sont lumineuses, les couleurs vives. Le réalisateur use de beaucoup de plans fixes et les mouvements de caméra sont souvent latéraux et lents. J'ai adoré cette façon de faire et je comprends que peu de gens y aient adhéré, cependant, elle est très bonne et je pense qu'il faudrait juste que le réalisateur se définisse un style, qu'il y appose sa patte pour qu'elle soit parfaite.
-Enfin, les acteurs sont excellents, le casting est remarquable. Juliette Binoche est extraordinaire. Juliette Binoche est extraordinaire. J'ai dit qu'elle était extraordinaire? Parce que Juliette Binoche est extraordinaire. Je ne sais pas quoi dire de plus, Juliette Binoche est une actrice extraordinaire que j'admire et dans ce film, elle est juste extraordinaire. Contrairement à la moitié de la planète, j'aime bien Kristen Stewart et je trouve qu'elle joue bien dans ce film. Son visage est plus expressif, sa tenue élégante, bref j'ai apprécié son interprétation tout en retenue, parfois un peu trop. Les autres acteurs tirent leur épingle du jeu comme Lars Eidinger dans le rôle de Klaus (non, pas celui de Vampire Diaries).
En conclusion, j'ai bien aimé ce film qui m'a agréablement surprise mais sa lenteur et son propos, bien qu'il soit intelligent et traité à merveille, ne m'ont pas forcément emballée. Cependant, je le conseille car il s'agit d'un très bon film à la qualité indéniable, et dont l'interprétation atteint des sommets.
Sils Maria
*son esthétique
*les thèmes abordés
*le jeu des deux actrices principales, Kirsten Stewart et Juliette Binoche.
L'hypnotique Juliette Binoche joue donc le rôle de Maria, une actrice reconnue qui accepte de rejouer la pièce de théâtre qui l'a fait connaître, "Le serpent". Mais cette fois-ci, elle n'interprète pas le rôle de la jeune assistante (Sigrid) qui séduit sa patronne (Helena); mais celui de la patronne séduite et manipulée par sa jeune assistante. Chose difficile tant Maria méprise Helena, ses faiblesses, son côté dépressif...
Kirsten Stewart est quant à elle, Valentine, l'assistante de Maria. Les deux femmes sont très proches et ont une réelle complicité, une relation presque ambigüe.
Valentine aide Maria à travailler, répéter son rôle. Sa vision de la pièce est différente de celle de Maria, ce qui va compliquer leur relation.
C'est assez intéressant de voir le travail de préparation auquel doivent sans doute se tenir les comédiens avant le tournage d'un film ou les répétitions d'une pièce.
Dans son film, Assayas aborde également le thème du temps qui passe, difficile à vivre en temps général, mais encore plus dans le milieu dans lequel évolue Maria.
Finalement, tous les rôles, tous les personnages s'imbriquent les uns dans les autres (Maria et Valentine, Maria et Jo-ann Ellis qui joue le personnage de Sigrid dans la pièce), et sont le reflet de la relation entre Sigrid et Helena.
Bref, un film riche et intéressant. Des paysages sublimes. Juliette Binoche et Kirsten Stewart merveilleuse dans leurs rôle.
Sils Maria