Nuri bilge Ceylan
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.86/10Nombre d'évaluations : 21
0 Citations 11 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
C'est un bon film, même si j'ai eu du mal à accrocher au début. Comme c'est psychologique, il ne faut pas louper un passage je pense, parce que sinon on ne comprend plus certaines choses.
Ce film m'a fait réfléchir et ça est une bonne chose ! À aller voir, mais pour les courageux - il dure 3h20... :D
Afficher en entierJ'ai eu du mal à encaisser l'étirement du temps, j'ai plusieurs fois regardé l'heure alors que d'habitude je ne le fais jamais au ciné. L'enchaînement des séquences qui sont des dialogues sur le sens de la vie est assez pesant. Mais la vraie réussite, ce sont les trois derniers quarts d'heure, où tous ces discours trouvent une très belle cohérence d'où naît la mélancolie. C'est ainsi qu'apparaît un film très intéressant traitant des projets inaboutis des hommes, de leurs illusions, de tout ce qu'ils ne disent ou ne font pas, du dégoût de l'existence qui résulte de tout ça et de leur vie qui tourne en rond. Autant de thématiques très évocatrices au cœur de décors (et d'images) splendides.
Afficher en entierLenteur...Chaque scène, généralement en plan fixe, dure, dure, dure...Le scénario en reste confus. Et pourtant, un certain plaisir peut nous gagner et l'on a toujours la possibilité de regarder ce film en mode accélérer. Ingurgiter avant le visionnage des litres de café est tout de même conseillé.
Afficher en entierWinter Sleep est l'incarnation parfaite du gros paradoxe du cinéma d'auteur. C'est a dire que si je devais le décrire en deux point, je dirais ça :
1) C'est absolument génial
2) C'est chiant comme la mort.
Du coup c'est assez compliqué d'en parler. Le film réussi ce qu'il entreprend avec brio, il offre des dialogues, que dis-je, de véritables conversations, absolument brillantes dans leur écriture, leur rythme, leur interpretations.. Les paysages bien que rares sont grandioses, et surtout s'installe tout au long du film une vraie mélancolie et une profonde réflexion.
Mais voilà, le film dure 3h17, 3h17 dans lesquels rien, absolument rien ne se passe. Et je n'aurai pas la mauvaise foi de le cacher, je me suis profondément ennuyé une bonne partie du film.
Bien que les conversations soit intéressante, l'absence total d'action, de musique, fait que vient un temps ou on regarde sa montre.
Et je me disais dans un premier temps que le film aurait du être raccourci, mais évidemment que non, coupé plus les scènes reviendrait a casser tout ce que fait le film.
Je ne sais trop que rajouter, Winter Sleep est un film absolument brillant mais très difficile a apprécier, et je vous conseil de vous accrocher si vous voulez le tenter, et de prévoir un bon thermos de café !
Afficher en entierNuri Bilge Ceylan excelle à décrire les flottements sentimentaux entre ces personnages. Ici c'est le portrait psychologique d'un couple en proie à la lassitude. Aux fils de plans contemplatifs tirés au cordeau, le réalisateur étire le temps jusqu'à la limite de la rupture et joue avec intelligence de la profondeur de champs et des flous pour illustrer l'incompréhension qui s'installe. La dérive, lente, de l'homme surtout, hésitant entre la femme qu'il vient de quitter et une ancienne maitresse, se poursuit au long des deux saisons suivantes (l'automne, puis l'hiver) comme pour accompagner l'étouffement progressif de sentiments. On pense évidemment à Antonioni ou à Bergmann, mais Nuri Bilge Ceylan masque l'intensité des sentiments derrière l'ironie des situations avec un romantisme qui n'appartient qu'à lui. Il est intéressant, du point de vue de sa démarche de cinéaste, de noter que les deux personnages principaux sont joués par lui-même et son épouse, Ebru.
Afficher en entierIl faut s'accrocher et être confortablement installé pour s'avaler ces très longues 3h20 de film.Des dialogues, certes bien écrits et d'une grande profondeur mais qui s'étirent tellement en longueur que le risque d'ennui et de sieste guette à chaque instant le spectateur qui peut faire plusieurs pause pipi sans arrêter le film sans perdre le fil. Heureusement, la photographie et les paysages magnifiques laisse notre attention en éveil.
Afficher en entierUne vraie merveille. Des films qui sont longs et pendant lesquels on ne voit pas le temps passer. Quelle prouesse. Image magnifique (couleurs des saisons extraordinaires).
Des émotions, une famille qui se déchire, et pourtant... A conseiller.
Afficher en entierUne très belle histoire, un apprentissage de la vie et de ces difficultés. La nature est magnifiquement mise en valeur, l'attachement à la terre et aux animaux est présent également.
Un jeune littéraire impétueux qui essaie d'être écrivain et de faire publier son livre donne des leçons à tout le monde. Il vit dans un milieu rural et au sein d'une famille en difficultés financières.
Afficher en entierFidèle à son propre style, le réalisateur réitère dans un film qui aborde des thèmes interessants. Malheureusement, il plombe son film de plusieurs scènes de dialogues à rallonge qui finissent par endormir. Heureusement, la mise en lumière des décors naturels et certains passages oniriques nous permettent de tenir durant les 3h de projection.
Afficher en entier3 heures 17 de film...le début est ennuyeux autant que la vie de ce prof d'arts plastiques enfermé dans un poste dans une région désertique. Les conversations entre prof sont interminables et pas forcément intéressantes...les actions ne vont pas jusqu'au bout. Déçue..
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Dédicaces de Nuri bilge Ceylan
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Biographie
Titulaire d'un diplôme d'ingénieur à l'université du Bosphore, Nuri Bilge Ceylan étudie ensuite la mise en scène à Istanbul, sa ville natale. Dès son premier court métrage, Koza, il est sélectionné au Festival de Cannes. Il tourne en 1998 son premier long métrage, Kasaba, qui obtient le Prix Spécial du Jury au Festival Premiers Plans d'Angers.
C'est avec son deuxième film Nuages de mai, sélectionné à Berlin, qu'il accède à la reconnaissance internationale. La critique salue ce film contemplatif réalisé par un admirateur d'Ozu et Bergman. Auteur à part entière, Ceylan participe à toutes les étapes de la création de l'oeuvre (scénario, réalisation, montage, production) et s'entoure de proches, parents et amis, pour l'équipe technique et le casting, tout en faisant souvent appel à des comédiens non-professionnels.
En 2003, Uzak, qui aborde des questions sociales (le travail, l'urbanisation) à travers l'étude de la relation entre deux frères, est le film de la consécration pour Ceylan. Premier réalisateur turc à figurer dans la compétition cannoise depuis Yilmaz Guney, Palme d'or pour Yol 20 ans plus tôt, il en repart auréolé du Grand Prix et du Prix d'interprétation pour ses deux comédiens. Il revient sur la Croisette avec son quatrième long métrage, Les Climats (2006), portrait d'un couple en crise, dans lequel il joue le rôle principal aux côtés d'Ebru Ceylan, son épouse à la ville. Celle-ci co-écrit le scénario des Trois singes, Prix de la Mise en scène à Cannes en 2008, une nouvelle exploration des méandres de l'âme humaine, entre compromis et lâcheté.
L'aventure de Cannes pour ce réalisateur turc ne s'achève pas, puisqu'il reçoit en 2011 le Grand Prix de la part de Robert De Niro pour son très long film (de 2h37) Il était une fois en Anatolie, qui raconte l'histoire d'un meurtrier tentant de guider des policiers vers un corps qu'il a lui même enterré.
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