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Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être.
J’ai adoré ce film – mais je suis biaisé, j’adore tout ce que fait Audiard…
Donc l’idée de base, déjà, m’a plu pour son originalité ; c’est pas le truc qu’on a vu 5000 fois.
Les personnages sont assez complexes, ils ont globalement tous plusieurs facettes, c’est pas plat ou lisse.
C’est un film où il y a une histoire, tout avance, c’est pas des tranches de vie bavardes ou insipides.
Les comédiennes assurent grave, dans la justesse et la variété des expressions, l’intensité…
Et surtout, quelle réalisation ! Que d’idées !
Principalement les scènes chantées, ok, mais à chaque fois, c’est beau, c’est vivant, c’est envoûtant !
Chaque « clip » m’a emporté, par l’esthétisme (la salle d’opération, les visages qui s’allument, la femme entre chambre et penderie) ou par les duos (Emilia et l’avocate, l’avocate et le docteur…).
J’ai bien trouvé une ou deux fois une longueur, j’ai pas forcément totalement accroché aux musiques mais j’ai adoré leur rythmique, et j’ai donc passé un excellent moment – mais comme à chaque fois avec Audiard…
A vrai dire, j'ai trouvé le début à peine long, mais une fois prise dans l'histoire, je ne voyais plus le passer car les acteurs et autres actrices jouaient tous vraiment bien !
Au final, c'est une très belle histoire d'amitié, d'acceptation de soi mais surtout d'amour et de famille !
Je n'ai pas du tout été emportée par l'univers de ce film malgré les critiques positives que j'ai pu lire. En soi, l'idée d'un thriller musical était originale mais c'est ça qui m'a déplu peut-être. Je peux apprécier des thrillers mais j'ai beaucoup de mal avec les comédies musicales. Je suis pourtant une grande amatrice de musiques en tout genre. Il y avait un trop plein d'informations pour moi.
Rien dans ce film ne pousse à la facilité, ses sujets, la façon dont ils sont amenés, le cadre dans lesquels ils prennent vie, tout était des plus risqué, un parti pris totalement assumé, des choix percutants, pour un résultat totalement novateur, qui sort des sentiers battus et des règles établies, qui brise nombre de tabous, pour laisser place à l’art, tout simplement. C’est ça qui ressort, le 7ème art dans toute sa splendeur, celui qui ose, celui qui parvient à mêler des genres quasiment antinomiques, dont on peut penser qu’il est même impossible de les associer, pourtant, ça fonctionne à merveille et plus encore, ça marque le cinéma d’une empreinte puissante, qui vient véritablement bousculer les codes, pour enfin donner voix à autre chose. Nous connaissons tous le milieu des narco-trafiquants, nous avons vu bon nombre de films ou séries ces dernières années, mais jamais d’un tel point de vue, parce qu’au vu de la violence, des étiquettes, des apparences, de la force, que ces figures doivent porter, il est littéralement impensable de parler de transidentité, ou même d’identité sexuelle tout court. Pourtant, on le fait ici, avec toutes les problématiques qu’un tel milieu peut comporter, l’acceptation est déjà difficile dans une société plus classique, mais dans un environnement tel que celui-ci, c’est quasiment une peine de mort, alors comment faire pour allier ce que nous avons toujours été à l’intérieur, avec cette façon de vivre, est-ce seulement possible, est-ce que ça en vaut la peine. Quelle prise de risque de Jaques Audiard, lui qui a déjà une carrière bien établie, qui n’a plus rien à prouver, qui aurait pu se contenter de ses acquis, va prendre le contre-pied de tout ce que nous pouvions imaginer, pour nous livrer une œuvre absolument magistrale, à la réalisation aussi sublime que révolutionnaire. Visuellement, c’est un petit bijou, on peut aisément parler d’art ici, pas seulement pour ces scènes de comédie musicale, avec ces chorégraphies d’une beauté époustouflante, mais tout ce qui existe autour, tout est travaillé avec une finesse, un talent hors du commun, tout se mêle avec une alchimie simplement naturelle, comme si tout devait être ainsi. En ce qui concerne le scénario, là encore, d’une intelligence rare, il nous prend totalement par surprise, loin des clichés habituels lorsque l’on parle d’un tel environnement, c’est une image complètement novatrice que l’on nous livre, avant-gardiste même, qui ose s’affranchir des tabous et exploser les barrières qui pouvaient sembler infranchissables. Alors, c’est un récit de femmes, une quête de soi, une quête d’identité, comment se sortir d’un milieu bien établi, pour devenir ce dont on a toujours rêvé, prendre le risque de tout perdre, pour gagner cette liberté méritée, est-il seulement possible de faire table rase du passé, de changer foncièrement de vie, sans qu’elle ne vous rattrape, c’est une leçon durement apprise, celle qui restera longtemps dans nos mémoires. Quant au casting, il est non moins exceptionnel, c’est un trio de femmes époustouflantes, toutes possédant une importance cruciale, Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón et Selena Gomez, toutes méritent d’être saluées.
En bref : Un film qui aurait pu être un thriller des plus classique, dans un milieu maintes fois exploité, pourtant, il prend le risque d’exploser les barrières bien établies, les clichés les plus ancrés, pour nous livrer une œuvre d’art magistrale, aux sujets percutants, le tout, mené au cœur d’une comédie musicale qui tient toute sa place, offrant une force supplémentaire à l’ensemble et une identité d’autant plus forte !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/10/01/emilia-perez/
Enfin un film dont le personnage principal est une personne trans ! Bien que l’aspect comédie musicale m’ait déroutée, j’ai beaucoup aimé la manière dont est traitée l’histoire d’Emilia. Les clips et chansons sont toujours introduits avec originalité !
Les deux actrices principales étant absolument géniales !
La fin m’a pas mal perturbée, je m’attendais à autre chose. Elle ne m’a pas vraiment parlé.
J'avoue m'être torturée l'esprit un petit moment pour la notation de ce film, car il a quand même beaucoup de défauts qui me semblent assez flagrants. Mais à côté de cela, j'ai sincèrement passé un excellent moment durant le visionnage, j'ai trouvé ça distrayant et justement rythmé, vraiment aucun instant d'ennui. Par ailleurs, je trouve l'idée du film franchement excellente. Et il ne m'étonnerait pas qu'on le retrouve a minima nommé dans les remises de prix internationales de cette saison (pour la réalisation et l'interprétation au moins). Par conséquent, c'est l'envie de retenir le positif qui l'emporte pour moi, quitte à surnoter peut-être un peu le film, au regard de mes critères de notation habituels.
Pour moi l'immense force de ce film, c'est la façon dont il a su réinventer le film de gangsters. Ce n'est pas le genre que j'affectionne le plus, car c'est finalement un genre très codifié, toujours les mêmes thématiques, les mêmes intrigues, et qui tourne sérieusement en rond. Là, on aime ou on n'aime pas, mais on ne pourra que reconnaître qu'on a conservé certains des codes du genre, mais pour les amener totalement ailleurs. Que ce soit le décalage comédie musicale, l'omniprésence des femmes dans cette histoire ou la thématique de la transidentité, c'est une véritable proposition audacieuse, jamais vue ailleurs. C'est un film coloré, atypique, féminin, rappelant un peu le cinéma d'Almodovar, mais en même temps, avec sa patte propre, qui ne ressemble qu'à lui.
Les qualités techniques sont là également, avec tout d'abord une excellente interprétation. Le quatuor Zoe Saldaña - Karla Sofía Gascón - Selena Gomez - Adriana Paz a été primé à Cannes et difficile d'y trouver à redire tant elles sont collectivement convaincantes, même si seules Saldaña et Gascón sont les véritables actrices principales. La mise en scène est également très soignée, tout particulièrement dans les scènes de comédie musicale, où elle frôle parfois avec la perfection, et une inventivité assez folle en prime. Dans les scènes non musicales, mis à part quelques scènes m'ayant apparu trop sombres, je n'ai pas grand chose à redire non plus, si ce n'est qu'il n'y a pas l'éclair de génie des scènes musicales.
Certains points du scénario fonctionnent parfaitement. J'ai trouvé que la transidentité du personnage était bien traitée, avec justesse et didactisme malgré le côté un peu fou fou (peut-être trop pour le coup ?) des scènes musicalo-médicales à ce moment. J'ai trouvé également qu'on avait parfaitement réussi le pari de nous faire nous attacher à ce personnage atypique et changeant de Manitas devenant Emilia, tout comme au personnage de Rita. A ce titre, l'idée de commencer le film finalement si tôt dans l'intrigue (on aurait aussi pu commencer au réveil post-chirurgie, si on avait voulu) prend vraiment son sens, pour constater leurs évolutions.
Après, ce qui me dérange, c'est que si dans ses grosses lignes, dans l'enchaînement de ses actions principales, le scénario fonctionne assez bien, quand on creuse un peu (et vraiment qu'un peu...), qu'on s'attache aux détails, malheureusement, il y a beaucoup trop d'incohérences et de facilités d'écriture et qui ternissent clairement l'expérience. Spoiler(cliquez pour révéler)Ça commence très tôt dans l'intrigue en plus : quand on apprend donc que Manitas prend un traitement hormonal depuis 2 ans, mais que son épouse n'a rien remarqué. Alors même que quelques minutes plus tôt, on sous-tend par un bruit de fermeture éclair que Manitas montre sa poitrine à Rita pour justifier du sérieux de sa démarche. Je veux bien que plus tard dans le film, Jessi raconte comment elle s'est sentie délaissée par son mari après la naissance des enfants, enfin quand même, cacher un changement physique tel à la personne avec qui on vit, c'est quand même un mensonge d'un autre niveau qu'une simple abstinence sexuelle. D'ailleurs, on va finir par croire que Jessi est un peu co-conne, quand elle ne remarque pas non plus qu'Emilia et Manitas ne sont qu'une seule personne, alors que les enfants comprennent de suite. Au début, quand elle la "rencontre", et qu'elle n'a aucune raison de le penser, pourquoi pas. Mais sur la fin, quand elles s'engueulent, que la voix d'origine de Manitas ressort, qu'un "mes" enfants lui échappe, qu'elle constate à quel point Emilia est plus puissante physiquement qu'elle, qu'aucun doute ne naisse dans l'esprit de Jessi... Bah ce n'est pas bien crédible. Plus largement, là encore, elle vit littéralement avec Emilia, comme elle vivait précédemment avec Manitas. La personnalité, les habitudes, les petites manies, la façon de s'exprimer, les goûts musicaux, la façon de cuisiner, etc. ne changent pas. Comment rien chez elle n'a pu lui rappeler son mari ?! Je trouve ça fou que le scénario ne soit pas allé explorer le trouble que cela aurait pu causer chez elle, ça aurait été super intéressant. La fin apparaît également assez artificielle, car si Jessi avait compris plus tôt, les choses se seraient forcément passées autrement et mieux. Je trouve aussi que la question de l'argent n'est pas très claire. Comment la fortune de Manitas a pu se "dédoubler" pour que Jessi et Emilia puissent toutes les deux continuer de vivre comme des princesses ? Également, comment se fait-il qu'une femme aussi richissime qu'Emilia, qui devient soudainement une personnalité publique, n'attire pas plus de curiosité sur l'origine de sa fortune ?
Je trouve aussi que le film, alors qu'il traitait pourtant assez bien la transidentité jusqu'alors, commet une grosse erreur d'écriture en proposant une Emilia à la personnalité si différente de Manitas. Cela aurait pu fonctionner si on avait proposé une véritable remise en question du personnage amenant à ce changement. Sauf que celle-ci dure littéralement 30 secondes, qui suffisent à faire changer du tout au tout le personnage Spoiler(cliquez pour révéler)qui ne se repent pas seulement, mais passe littéralement du statut de bourreau à celui de sainte... Au-delà, là encore, de la facilité d'écriture, cela diffuse en plus un message un peu étrange. Cela entretient à mon sens l'idée qu'il y a des traits de personnalité masculins et féminins, avec tous les stéréotypes qui vont avec. La violence brute et physique serait donc l'apache des hommes, et les remords, la douceur et les beaux discours des caractéristiques purement féminines ? Dommage d'aboutir à ce type de conclusion quand on aborde un tel sujet.
Je suis partagée par la BO. Elle n'est pas déplaisante du tout lorsqu'on regarde le film, c'est rythmé, accrocheur, et c'est peut-être le plus important. Mais à l’exception peut-être de la dernière chanson "Las Damas que Pasan" (qui prend une saveur particulière pour nous français, en reprenant en espagnol l'une des plus belles chansons de Brassens) je n'ai aucune envie de les ré-écouter dans un autre contexte. Elles sont beaucoup trop premier degré au niveau de leurs paroles à mon sens, ce sont des chansons "fonctionnelles", elles servent à raconter l'histoire, pas à être appréciées dans un autre contexte.
J’ai adoré ce film – mais je suis biaisé, j’adore tout ce que fait Audiard…
Donc l’idée de base, déjà, m’a plu pour son originalité ; c’est pas le truc qu’on a vu 5000 fois.
Les personnages sont assez complexes, ils ont globalement tous plusieurs facettes, c’est pas plat ou lisse.
C’est un film où il y a une histoire, tout avance, c’est pas des tranches de vie bavardes ou insipides.
Les comédiennes assurent grave, dans la justesse et la variété des expressions, l’intensité…
Et surtout, quelle réalisation ! Que d’idées !
Principalement les scènes chantées, ok, mais à chaque fois, c’est beau, c’est vivant, c’est envoûtant !
Chaque « clip » m’a emporté, par l’esthétisme (la salle d’opération, les visages qui s’allument, la femme entre chambre et penderie) ou par les duos (Emilia et l’avocate, l’avocate et le docteur…).
J’ai bien trouvé une ou deux fois une longueur, j’ai pas forcément totalement accroché aux musiques mais j’ai adoré leur rythmique, et j’ai donc passé un excellent moment – mais comme à chaque fois avec Audiard…
J'ai été assez surprise d'avoir affaire à un thriller musical car d'habitude je n'aime pas trop les scènes de chanson qui arrivent quand on ne s'y attend pas. mais dans Emilia Perez on s'y fait, comme ce n'est pas un film entièrement niais, le côté chanson est acceptable. Certaines sont larmoyantes d'autres sont joyeuses, il y en a pour tous·tes.
Le scénario est bien, il nous maintient en haleine. Les musiques sont bien, les actrices sont exceptionnelles !
Un grand film à l'énergie rare, qui sait allier la musique et le jeu de ses actrices à un récit fort et politique dans une mise en scène qui traverse tous les registres pour atteindre quelque chose de très beau.
Je ne comprends pas que ce film est une si bonne critique : le jeu d'acteurs est vraiment douteux, les musiques et les voix sont limite mauvaises (sauf Selena Gomez), les paroles sont ridicules, les personnages ne sont pas attachants, presque désagréables, et l'intrigue est sans plus, parfois incompréhensible.
Je ne peux pas dire que l'idée du film est en soit bonne car elle ne l'est pas...
J'ai trouvé le sens du film, la morale, dérangeante.
Synopsis
Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être.
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