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Kinds of Kindness



Description ajoutée par Elowenn 2024-04-12T21:02:08+02:00

Synopsis

Un tryptique dans lequel nous suivons : un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et semble être une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux.

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Classement en cinéthèque - 10 spectateurs


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Commentaires récents

Commentaire ajouté par pwachevski 2024-06-30T21:40:23+02:00
Argent

A peine 6 mois après l'excellent "Pauvres Créatures", le réalisateur Yorgos Lanthimos nous embarque dans une nouvelle création. Celle-ci me laisse une impression globalement très positive (pour tout vous dire, j'ai hésité entre liste argent et or) mais aussi une impression de too much. Vous voyez quand vous allez manger chez mamie et qu'elle vous ressert 5 fois ou que vous enchaînez votre 3ème repas de Noël en 2 jours ? C'est super bon, mais trop copieux. Bah là c'est pareil.

Je m'explique : c'est un film à sketchs, enchaînant 3 histoires d'environ 1h. Chacun en pense ce qu'il veut, pour ma part, je trouve les films à sketchs rarement équilibrés, donc c'est de base pas ma tasse de thé. Une succession de courtes séquences paraîtra vite anecdotique, on en oublie la moitié avant même la fin du film. Mélanger des histoires courtes et longues créera un déséquilibre évident. Et quand comme ici on a 3 grandes histoires, bah ça provoque l'effet indigeste d'enchaîner 3 films différents, sans bouger de sa chaise, ni même faire une petite pause pour digérer les infos. Si j'ai regardé la première histoire avec acuité, une attention pleine et entière. Le troisième, j'étais crevée et j'avais juste hâte de rentrer chez moi. Pas parce que ce que je voyais n'était pas bien, mais simplement parce que trop de choses d'un coup, j'avais plus de bande passante pour l'apprécier. Je n'ai pas discuté avec les autres gens de la salle, à part la personne qui m'accompagnait et m'a confirmé avoir le même ressenti, mais j'ai sincèrement eu le sentiment que cette impression était partagée par à peu près tout le monde. Par exemple les réactions dans la salle, type rires, bruits de stupeur, etc. étaient de moins en moins nombreux, comme si on était tous devenus amorphes au fil du film.

Je suis à vrai dire un peu étonnée que ce soit un réalisateur de cette envergure - reconnu par la profession, plusieurs fois primés, ayant eu des succès populaires aussi - qui produise un film comme ça. Le film fait plutôt penser à un jeune réalisateur qui nous dirait "maintenant que j'ai votre attention parce que vous êtes venu voir mon film, je vais vous montrer TOUT ce que je sais faire". On sent une envie de prouver des choses, qui sur le papier ne colle pourtant pas au profil du réalisateur - Yorgos, dis nous que tu as un syndrome de l'imposteur, sans nous dire que tu as un syndrome de l'imposteur.

(Nota : je fais bien entendu ici un retour sur le film vu au cinéma. Si vous le regardez chez vous en streaming, vous ferez bien entendu ce que vous voudrez. Si vous voulez voir les 3 histoires sur 3 jours différents ou dans un autre ordre que celui proposé, vous pouvez. Et je suis intimement persuadée que je finirais par le faire, pour laisser à chaque histoire la même chance. C'était peut-être la stratégie d'ailleurs, ne pas miser sur une expérience cinéma, mais un visionnage à la maison ? Mais dans ce cas, pourquoi pas une sortie directement sur plateforme ? Bref, quelque chose cloche quand même pour moi)

Voici pour le contenant, maintenant on va parler du contenu quand même !

Ces trois histoires partagent des thématiques communes. Pour peu qu'on connait le réalisateur, on peut le déduire de cet assez ironique titre du film et du choix de la chanson "Sweet dreams" pour la bande annonce et l'ouverture du film, qui dit à peu près tout dans ses paroles. Si vous en doutiez encore, non, on ne verra pas du tout de la gentillesse. On va même suivre des personnages assez mauvais, des manipulateurs froids et malsains, qui pourrissent la vie des autres pour leur propre plaisir. Mais aussi et surtout des manipulateurs séduisants, qui prétendront faire ça par amour ou pour votre bien.

Je trouve globalement le film ultra pertinent dans son traitement, car ce genre d'histoires est très commun dans l'art. Le mythe de l'amour lié à la violence, du crime passionnel, c'est au moins la moitié des histoires d'amour au cinéma et en littérature (et vous, à l’instar du personnage, vous avez lu "Anna Karénine" ?). Mythe aujourd'hui sacrément écorné, entre autres par les mouvements féministes, qui nous rappellent qu'on ferait mieux de ne pas trop glamouriser ces situations, qui sont juste toxiques, voire dangereuses, dans la vraie vie. C'est cet angle d'attaque que prend le film, en nous balançant crûment à la tronche les situations telles qu'elles sont, c'est à dire en rien désirables. On arrive donc parfaitement à provoquer de l'originalité et de la réflexion sur un thème pourtant ultra classique.

Pour autant, le film donne l'impression de ne "pas se prendre au sérieux" (l'impression seulement ;). On n'est ni dans le pamphlet bavard, ni dans le drame moralisateur. On conserve un caractère indéniablement distrayant, et même beaucoup d'humour noir assez délicieux, dans la façon parfois caricaturale ou inattendue de montrer l'immoralité. On a un peu honte de rire de ce qu'on voit, mais on rigole quand même. Spoiler(cliquez pour révéler)Je pense par exemple, dans la première histoire, quand il balance le gars en fauteuil roulant comme un sac de patates, pour finalement rouler non pas une, mais bien deux fois dessus. Ou au chien qui conduit une voiture et passe devant un humain écrasé dans l'histoire 2. Ou au début de l'histoire 3, tant le cérémonial autour du cadavre semble improbable.

L'ensemble sera mis en valeur pas une réalisation propre et millimétrée, mais bien moins foisonnante et créative que n'a pu l'être "Pauvres Creatures", puisque l'univers est ici réaliste (enfin, la plupart du temps...). On sent tout de même un grand soin porté à la composition des plans, aux choix de mouvements de caméra, de décors, de couleurs, de costumes des personnages, quand bien même c'est des vêtements qu'on pourrait voir dans la vraie vie (l'immonde col roulé mauve du premier film, le k-way bleu du second, le blazer pantalon sandales ocre du troisième). On sait que c'est bien parce que le réalisateur l'a voulu qu'on nous a montré tant de textures de peau durant le film (cicatrices d'acné, grain de beauté disgracieux, repousse de poils, boutons, rides, pores...) alors que ce n'est clairement pas la norme au cinéma, comme pour encore moins glamouriser les intrigues. La BO est dans le style habituel de ses films, grinçante, presque agaçante mais d'une précision folle.

Côté casting, les 3 films ont la même mouture de base : Jesse Plemons et Emma Stone pour les premiers rôles, avec une construction en miroir qui équilibre leur temps à l'écran. Film 1 : Jesse occupe quasiment tout l'espace et Emma a un rôle plus anecdotique. Film 2 : ils ont la même importance. Film 3 : Emma prend le lead, et Jesse est relayé à un second rôle. Ils sont tous les deux assez impeccables, mais Jesse Plemons m'a quand même bien plus marqué, parce que ses 3 personnages sont bien différents et il les interprète réellement de 3 façons différentes. Aussi, parce que c'est un acteur que je connais pourtant de longue date, mais qui ne m'a jamais bouleversé ailleurs : je lui découvre ici des subtilités de jeu que je ne lui connaissais pas déjà. Alors qu'Emma, bon bah voilà, elle est génial mais c'est Emma. On la connaît. Et on la connait chez Lanthimos. Pas de surprise. Et ses 3 personnages ont objectivement moins de nuances, je pense.

Pour les seconds rôles Willem Dafoe, joue deux personnages assez barrés dans les histoires 1 et 3, et un personnage plus commun dans le 2. Il a juste la classe et l'excellence du grand acteur dans des petits rôles. Il arrive parfaitement à exister à côté des personnages principaux, mais conserve l'élégance de pas voler la vedette. Bref, on l'adore. Ma préférence le concernant ira tout de même à son rôle de gourou dans la 3eme histoire, je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que ce rôle lui allait tellement bien.

Toujours dans les seconds rôles, il y a une plaisante Margaret Qualley. On la connait moins, car elle a moins d'expérience. On a parfois des a priori sur elle, et son statut de fille de célébrité. Mais elle n'a clairement pas à rougir de sa prestation ici. J'aurais même aimé la voir plus ! Ou qu'elle soit mieux employée, dans des rôles plus charnières dans l'avancée de l'intrigue (il n'y a que dans l'histoire 3 qu'on pourrait dire ça d'elle). Je pense qu'elle avait les épaules pour assumer ces rôles plus décisifs.

Enfin Hong Chau, qui est la seule actrice récurrente dont fait trouvé le niveau en dessous. En même temps, elle a vraiment des petits rôles à chaque fois, c'est peut-être ça qui provoque cet effet. Mais par exemple dans l'histoire 1, elle a quand même au moins un échange conséquent avec Jesse Plemons, où elle aurait pu nous marquer. Mais en voyant la scène, je me suis plutôt dite qu'elle était nettement moins bonne que lui... Dommage.

Pour finir : un mot sur chaque histoire

Dans la première, "La mort de R.M.F.", on y suivra un personnage dont le métier est littéralement d'exécuter tous les caprices de son patron, jusqu'à celui de trop. Il lui demande de tuer quelqu'un, il refuse, ce qui met fin à leur "collaboration". Il découvre alors une liberté dont il ne sait que faire et il est vite tenté de revenir à sa vie d'avant, montrant au passage toute la difficulté que représente la sortie durable de ces mécanismes d'emprise. Spoiler(cliquez pour révéler)Il est vrai aussi que la vengeance savamment organisée par son ex-patron n'aidera pas franchement à se sentir bien dans cette nouvelle vie.

C'est une histoire que j'ai trouvé assez passionnante, j'étais vraiment complètement prise par l'intrigue. Même si le trait est grossi, j'ai trouvé les personnages et l'intrigue très justes dans les réflexions qu'ils amènent. On est assez transversal, évoquant la manipulation dans le monde du travail comme dans la vie de couple. Le tout sans tomber dans un schéma attendu, type la femme battue, on évoquera par exemple plutôt le love bombing (je crois bien que c'est la première fois que j'en vois traité ainsi au cinéma). Plus largement, il est question de notre liberté, est-ce que les choix qu'on fait sont vraiment des choix ou nous sont-ils dictés par ce qui nous entoure ? C'est sans trop de doute l'intrigue me donnant le plus de grains à moudre au niveau de son message. Et je pense qu'avec très peu de chose en plus, il aurait mérité un long métrage à lui tout seul.

La seconde histoire "R.M.F. vole" est celle que j'ai trouvée le moins aboutie, même si elle n'est pas mauvaise. On y suit un homme dont la femme a disparu en mer. Quand elle est finalement retrouvée, il se met à douter que ce soit bien elle. Le film est, au départ, assez convaincant dans sa construction, car il arrive bien, d'abord, à nous faire adhérer à la théorie du mari, avant de nous mettre le doute, est ce qu'il ne délirerait pas totalement, en fait ? On entre alors dans le jeu de manipulation, du film sur le spectateur, mais aussi du mari sur sa femme, visant à tester les sentiments qu'elle a à son égard, jusqu'où elle irait par amour.

La thématique est indéniablement pertinente aussi, car c'est peut-être la situation qu'on est le plus susceptible de rencontrer (ou de provoquer !) dans nos vies. Mais j'ai trouvé la bascule vers l'horreur bien trop brutale pour être juste et crédible. La thématique de la sexualité m'a semblé complètement de trop dans l'histoire. J'ai aimé la touche absurde et fantastique avec les chiens, mais j'aurais aimé qu'elle prenne plus de place. Et surtout, quel dommage que ça finisse ainsi ! Spoiler(cliquez pour révéler)Ça me semblait tellement plus dans l'esprit global du film qu'à la fin sa (vraie) femme meurt et bam, tu as tout perdu mon con à pas lui avoir fait confiance. Ou éventuellement qu'on nous laisse avec nos questionnements, à ne pas savoir à la fin si le mari avait raison ou tord. Mais là, avec la mort de la fausse femme et le retour de la vraie, la morale est étrange, comme s'il avait eu raison d'agir ainsi.

Enfin la troisième histoire " R.M.F. mange un sandwich". Comme indiqué plus haut, je l'ai vue d'un œil assez distrait, mais je le regrette vraiment, car je vois après coup tout son potentiel non apprécié sur le moment. On y suit deux personnages endoctrinés par une secte, à la recherche d'une mystérieuse femme qui pourrait ramener les morts à la vie.

Les mécanismes d'emprise de la secte sont parfaitement exploités, avec quelques atomes crochus avec "Midsommar". La touche fantastique est plus assumée que dans l'histoire 2, sans sembler de trop dans l'histoire. La rencontre entre la femme enrôlée dans la secte et sa famille (qu'elle a abandonné pour entrer dans la secte), apporte les émotions les plus dramatiques du film, tout en nourrissant encore son message, avec d'autres formes d'emprise et de violence Spoiler(cliquez pour révéler)avec notamment la question du viol conjugal. Mais les personnages jouent aussi (tous ! Même la fillette) très fortement sur le chantage par la culpabilité pendant toute cette séquence. Seul point d'ombre pour moi : l'intrigue autour de "l'élue" et sa sœur jumelle m'a semblé pas très bien amenée. Mais c'est peut-être juste moi qui ai déconnecté à un moment ?

Bref pour moi c'est un film très ambitieux et transversal sur sa thématique et qui propose un résultat pertinent, à la hauteur de ses ambitions. C'est du vrai cinéma de 2024 : moderne, original, provoquant des réflexions dans l'air du temps et pas déconnectées de la vie réelle, malgré un ton volontairement excessif, voire caricatural. Mais la forme, bien que très propre et même excellente par moment (implication du casting par exemple), est malheureusement indigeste.

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Date de sortie

Sortie récente

"Kinds of Kindness" est sorti 2024-06-26T04:39:14+02:00
background Layer 1 26 Juin

Date de sortie

Kinds of Kindness

  • France : 2024-06-26 (Français)

Activité récente

Claud l'ajoute dans sa cinéthèque or
2024-06-30T10:33:35+02:00
Art06 l'ajoute dans sa cinéthèque argent
2024-06-30T08:19:36+02:00
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2024-06-29T15:55:08+02:00
Flo33 l'ajoute dans sa cinéthèque envies
2024-05-01T18:01:33+02:00

Les chiffres

spectateurs 10
Commentaires 1
répliques 0
Evaluations 4
Note globale 6.75 / 10