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1930

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MartheetArlette

Cinéthèque (117 Films)

Cinénaute Assidue

Score actuel : 241

Spécialisations

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Insignes

Qui suis-je ?

Je m'appelle Marthe, j'ai 94 ans.
Ma sœur a été déportée à Auschwitz-Birkenau en 1944, quand j'avais 14 ans. Elle en avait 10. Elle a été Sa victime par ce qu'elle était muette. Nous étions très proches et quand je ferme les yeux, je vois encore l'instant où elle a été emmenée par l'un de Ses soldat.
Plusieurs années après, je me suis mariée à Paul, que j'ai rencontré grâce à La Cinquième Symphonie (de Beethoven), le réseau dont nous faisions partie tout les deux. Bien qu'il ne soit composé essentiellement de musiciens, Paul n'était pas élève au conservatoire. Recrutée par un de ses ami musicophile, il faisait partit de Radio Radis depuis 1940.

A propos des films

Les film humoristiques et historique sont un moyen pour moi de me rapprocher de ma sœur. Ils m'aident à m’échapper de la réalité et ce depuis toute petite. Encore aujourd'hui, quand mon moral chute dans mes chaussettes, je me réfugie dans le canapé et je sort un DVD de la boite des de Funès. Ensuite, je me sent mieux. Mes préférés restent Les Quatre Filles du Dr March (de 199.) et La Grande Vadrouille.

A propos de tout

Souvent, je lisait des livres à Arlette ou je jouais du piano et elle m'écoutais. C'est pendant un de ces moment que nous avons appris les vagues de répressions à cause des bombardement venant de Londres contre Son armée. Par un hasard malheureux, c'était la voix de l'ami de Paul à la Radio Radis. Ce jour là, mais un peu plus tard, je m'en souviens, mon père m'avais demandé de protéger Arlette. Il avait confiance en moi, tout le soutien qui est passé dans son regard me hante encore maintenant. Comme je m'en veux de ne pas avoir su la tenir éloignée du danger !
Le quelques mois après l’arrestation d'Arlette, je suis entrée au conservatoire de /Lyon/ pour jouer du piano. Je vivais avec Lucile et Sarah qui était juive. Comme nous manquions de tout, nous partagions le peu que nous avions, les vêtements, la nourriture et surtout le colis mensuel de mes parents. Il était notre rayon de soleil au milieu de la guerre, il contenait souvent des légumes (patates, carottes, navets, ...), du lait et de la crème du beurre et parfois (pas souvent), du chocolat ou du café. Le jour où Ses soldas ont franchit le seuil de la porte de notre classe de solfège, j'ai eu l'impression de revivre les mêmes événement que quelques années auparavant. Il me prenait un autre être cher, une autre amie, une autre sœur.
On m'as souvent dit, après, que je n'aurai rien pu faire, qu'Ils m'aurait embarqué moi aussi, dans Leurs camions, Leurs train, Leurs camps de la mort. Mais ces gens n'ont sans pas vécu l'enfer de la guerre, ils n'ont pas perdu les êtres qui leur était le plus cher, emmenés on ne sais où pour être assassinés en masse.
En 1947, Paul a enfin découvert ce qui était arrivé à ma sœur. Elle a été déporté, avec tant d'autre, dans un Camp de la Mort appelé Auschwitz. Son nom, contrairement à celui de Sarah, figure sur les listes des déportés.